Mars

Une paysage magnifique s'étend devant les yeux de la jument. Elle est nouvelle dans ces terres, et l'annonce d'une guerre était déjà arrivé jusqu'à ses oreilles. Elle était venue en apportant avec elle sa malchance on dirait. Elle allait quitter ce monde, elle allait inventer le vaisseau spatiale et partir vers Mars. Il semble que c'est le seul moyen.

La grise relève la tête pour lâcher un gros soupir. Mais elle aperçoit le noireaud et la couleur revient dans ses regards. Heiken!s'exclame la jument restant immobile, elle est un petit peu timide à cause de la nuit dernière. Et ses émotions la bloquent le passage. Elle ne veut pas qu'il soit au courant de ses sentiments qu'elle cache à travers ses regards qui semblent vide.

(Hé hâte de voir ton future perso. Je viens de remarquer. )

Est-ce une coïncidence? Ou bien il t'a suivie? encore la pranoia prends le dessus. je t'avais dit de ne pas sortir de ta cage gamine! s'exclame t'elle intérieurement pour chasser la voix du diable. je vais bien, mais je ne pense pas que ce sera le même cas quand la guerre va s'éclater. réplique la grise d'une voix rauque, une voix qui ne ressemble pas à la sienne. On ne me fera rien hein? de toute façon je suis en dehors de tout ces bagarres...souffle telle plus doucement, en effet après avoir rencontré une combattante qu'elle ne sait pas le prénom, elle se demandait de plus en plus de question sur la guerre, et sa courage s'était un peu brisée. Pourquoi il t'a suivie? Hein dit moi!! Parcequ'il veut se profiter de toi, puis il vas te tuer? Je ne fais que d'alerter, après ne viens pas en pleurnichant. la jument fouette du queu, il semble que ça ne vas jamais se terminer.

(Merciiii , j'ai le temps encore, il me faut les 400 messages xD)

pire encore? demanda la grise, elle était terrorisée, au début elle ne prenait pas cette histoire au sérieux, mais la guerre allait s'éclater, c'était la réalité. Elle s'en moque de tous les gsiens et leurs terres, elle s'inquiète seulement pour elle même, toute au contraire de l'étalon. Ses regards restaient froides jusqu'à ce que le mâle raconta son histoire, elle coucha aussitôt ses oreilles vers l'arrière et recula vivement d'un ou deux pas. il en a vu du sang lui... Tu voudrais fréquenter un homme de ce genre? C'était très rare d'attraper ses ressentis aussi clairement que ça. Elle laisse échapper deux mots, C'est horrible elle a horreur de tout ce qui rappelle la douleur, rien que penser à cette scène de massacre lui donnait envie de vomir. Elle prends quelques secondes pour se reprendre . ton frère? C'est qui? il paraissait que tout le monde allait se battre, et elle allait prendre la fuite.

non je ne le connais pas répond la jument. Il examine l'étalon, chaque trait sur son visage, sa robe d'ébène, ses muscles et son rire. Il riait malgré tout, mais la grise ne savait ni rire ni pleurer, elle était vide de sentiment contrairement au grand noir. ils ne pourront pas me faire ça, sinon ils prendront un gros coup sur leurs gueule. Ne soit pas grossière, c'est pas comme ça que je t'ai appris, en plus on ne ment pas, ce n'est pas bien pour la santé. la voix n'allait pas se taire, il fallait qu'elle apprenne à vivre avec. Après le mort de sa mère, elle avait pris un ton plus dur et moqueur, et ça devenait insupportable, mais dés fois ses alerte servait à quelque chose.

Non, on dirait que c'est le désert. dit-elle. à part toi et une jument, qui était un peu froide contre moi. elle rabaisse ses regards vers le sol. mais je n'ai besoin de personne de toute façon... la grise ne montre aucun émotion, mais elle rougit intérieurement. parce que j'ai toi. sa volume baisse, ses mots sortent comme une murmure. Elle n'allait plus écouter la voix paranoïaque, elle allait décider elle même.

Un frisson parcourt le corps de la jument. Elle referme ses yeux et inspire profondement l'odeur du mâle, comme la nuit dernière, comme les nuits à venir. Elle se sentait rassurée, et avait pris une victoire contre la petite voix. je ne te lacherais pas. dit elle, je ne pourrais pas.
dit, est-ce que tu me ferais du mal? Tu es quand même un peu grand tu sais... demande la grise en hésitant un petit peu, mais mieux valait demander ses doutes et ajouter d'autres victoires contre sa système d'alerte.

En effet, la grise retrouve la bonheur de remplir un trou vide dans sa vie, celle de l'abscense de son père, elle ne l'avait jamais rencontré, ni entendu parler sur son sujet. Elle ne fréquentait pas très les mâles, c'est ça qui la rendait aussi mefiante contre le noireaud. Elle retrouve la chaleur d'un père et la confiance dans les regards de l'étalon, son rire et sa façon joueur le rends plus respectueux de sa part, mais ce qu'elle ressent contre lui et encore plus que ça.
Ses lèvres la chatouille, et retrouve légèrement la sourire, Arrête ! s'ecrie t'elle en rigolant doucement. Apres elle prends un ton plus serieux. ne me laisse pas, que vais je faire si tu pars en combat?