Mars

et si tu ne reviens pas? demande la jument en échappant ses yeux des regards du grand noir. Sa visage est pâle, elle est malheureuse d'être une incapable, elle allait seulement espérer de ne pas être tué par un paria, comme les appellent les gsiens d'après la combattante qu'elle avait rencontré.

Je t'écoute. dis la jument, sans même cligner des yeux. En ce moment même elle pensait à comment annoncer au noir une décision qu'elle avait prise, celle de fuir, comme elle l'avait toujours faite.
Parantez n'allait aider à aucun des deux camps de faire couler du sang, que ce soit le sang des paria ou des gsiens, elle était neutre et elle le restera, elle avait proposé à jiyuu de leurs aider en soignant, mais ce n'était pas accepté par la combattante et encore, elle lui avait laissé le choix entre se faire exiler des terres ou bien servir d'appât aux parias. Parantez avait choisie de partir se chercher d'autres terres, en pensant à elle même comme toujours, pourquoi se risquer pour une terre qui ne disait rien pour elle?

Je suis à toi, je te le promets. souffle t'elle en s'approchant. Elle plongea sa tête contre ses crinières abondantes en inspirant le plus profondement possible son odeur. Comme si c'était sa dernière fois. mon cœur ne se détacherait pas de la tienne, mais mon corps sera loin. murmure la grise de sa voix étouffé par les crins du noir, elle se recule bientôt, avec une visage ne trahissant pas sa détresse de devoir partir. je me suis fait exilé des terres, je part ce soir. lâcha t'elle en échappant les regards du grand noir.

Ça ne sert à rien de demander des questions. elle en avait demandé, elle. Et à la fin de la conversation, elle s'était retrouvé face à deux choix à prendre. Celle de combattre ou fuir. ne te fatigue pas trop pour ces inconnues, laisse leurs mourir écrasés par leurs propres idée de combattre. elle était fâché contre ce peuple, contre ces terres mal accueillant. Mais sa colère ne faisait mal qu'à elle même. je reviendrai, seulement pour le but de te revoir et rien d'autre. Mais cette nuit, c'est le début d'une longue moment de patience pour nous deux. elle contemple le soleil qui se perds tout doucement en colorant le ciel de sa couleur rouge.