▴ partenaire particulier

H O O K E R

Les deux drôles de partenaires progressent vers le royaume des ombres. Hooker avait les boules de ne pas être aux galeries mais il n'y était pas utile. Peut être qu'il ne le serait pas plus, que son plan échouerait, mais il devait bien essayer de faire quelque chose, il ne pouvait rester les sabots croisés, même aveugle.
Il sent la chaleur, l'odeur des pins lui chatouille aussi les naseaux. Il se détend. Il est chez lui. Et il connait ces terres par coeur, il n'a pas besoin de voir pour savoir où il est. La Garrigue. Ils n'étaient plus très loin. Il fait un brusque mouvement de côté en sentant les naseaux de Winterfell. Wooooooh ! En profite pas pour me tripoter !

Son rire et son ton moqueur l'horripile. Il a envie de lui arracher la langue, la mâchouiller et de lui recracher en plein visage. Mais il ne peut pas, pour plusieurs raisons. Il n'était pas encore assez habitué à sa cécité pour avoir sa pleine aisance de ses aptitudes au combat, ce qui rendait d'autant plus sa mission suicidaire, et il avait du coup besoin de cet abruti pour mener cette mission à bien. Ouais non vraiment, il détestait cette situation plus que précaire. Mais il devait faire avec. Pour Phoenix, et pour la promesse qu'il avait fait à Enja. Il avait déjà échoué une fois, hors de question de le faire une seconde fois. Sa voix lui permet de savoir où il se trouve, et il tourne le visage vers lui, rivant ses yeux morts sur lui, même si cela ne changeait rien pour Hook, il espérait bien dégouter l'argenté de part la vision enchanteresse de ce qu'il avait subit. Ferme ta gueule Frisette. Il n'avait pas oublié son physique. Oublie pas où nous sommes, j'ai pas besoin de voir pour pouvoir te pousser dans un ravin dont tu ne soupçonnerais même pas l'existence. maugrée t-il, dents serrées, avant de reprendre son chemin en faisant attention. Il avançait ses sabots avec minutie, tâtait rapidement le terrain pour voir s'il y n'y avait pas d'obstacles. Quelle perte de temps. Et vu au point où j'en suis, me prendre un arbre ne changerait pas grand chose. Lui aussi, il pouvait avoir un humour pourri. Ils étaient vraiment pas rendu ces deux là. Fais pas tout foiré, sauve ta fille. Il avait retrouvé tout son sérieux, un sérieux glacial et tranchant. Cette fois, il parlait d'une chose qui ne l'amusait pas du tout. On va peut être y rester. On va surement y rester. Mais elles, elles doivent vivre et réussir à s'enfuir. Il s'arrête, brusquement et sans prévenir. Il se tourne vers Win. D'abord du mauvais côté, puis il se concentre sur son odeur pour se guider et réussit à lui faire face. Alors foire pas ça, assume ça. Sinon t'inquiète pas que je trouverai le moyen de te buter avant de crever.

Hooker plaque ses oreilles contre sa nuque. Il avait le même présomptueux discours avant, ne pas avoir peur de la mort. Quelle connerie ! Ouais bah tu devrais avoir peur, crois moi --" réplique t-il dans un souffle, un long frisson désagréable parcourant son échine en repensant à quelle épreuve il avait du survivre il y a de ça pas si longtemps. Il se jetait aujourd'hui de nouveau dans la gueule du loup, certes, mais il ne pouvait en être autrement.
Il allait se tourner pour lui faire face, bien qu'en réalité il ne sache pas trop où se trouvait Win par rapport à lui, mais il capta une odeur, deux odeurs, suivit d'un fracas de sabots contre le sol. Deux chevaux étaient entrain de rappliquer et à vive allure. Faut qu'on se planque... commence t-il à dire au gris, mais les deux individus se rapprochaient bien vite. Maintenant ! presse t-il l'andalou, dont il devait malheureusement dépendre, attendant qu'il le guide.

(les deux qui rappliquent sont Soshan et Lov qui partent aux galeries mais ils vont pas voir Hook et Win)

(Ah ouais fock t'as raison j'ai merdé   bon bah osef de toute manière on le clôture )

Hooker allait lui hurler dessus quant à sa petite question de merde qui le faisait pas rire du tout, quitte à se faire repérer par l'ennemi, mais Winterfell lui bondit dessus sans qu'il ne puisse amortir le choc et se retrouva à faire des roulets boulets sur lui même dans les buissons.
Les bruits de sabots martelant le sol s'éloignant, l'appaloosa se redresse, furieux. Il avait des branches de partout dans les crins, des épines plantées dans la peau, bref, un carnage MAIS PUTAIN ! hurle t-il sans savoir si il lui faisait face ou pas, ce qui était pas du tout le cas, il criait contre un pauvre buisson. T'es vraiment qu'un connard ! Il fait brusquement demi tour en se disant qu'il allait se demerder tout ça mais PAF, il percute Wintyty cette fois. Se rendant compte alors qu'il avait hurlé sur il ne sait trop quoi quelques secondes avant, il plaque ses oreilles contre sa nuque, encore plus vénère contre lui. Il balance son genou au hasard, mais trouve le moyen de le heurter contre le genou du gris, ce qui lui arrache une grimace douloureuse. PUTAIN MAIS TU ME FAIS CHIER ! On se bouge ! coupa t-il court à tout ce merdier. Le temps pressait.

Ta gueule. raille t’il en grinçant des dents. Pourquoi avait il fallut qu’il soit un putain d’aveugle qui ait besoin de l’ex de sa meuf pour aller la délivrer. Vraiment de la merde ce qu’il lui arrivait là.
Il finit par se résoudre à suivre docilement Winterfell. Ils n’étaient plus très loin et bientôt ils franchirent la frontière de ces terres qui leur avait été dérobé. Hooker inspire profondément, et se concentre pour tenter de repérer l’odeur des filles. Que le jeu de pistage commence.

OUT
(Faudra qu’on s’en refasse un des deux ahah)