Une bien triste nouvelle.

Parantez est en route. Le ciel est gris, pas à cause des nuages mais des poussières . Elle est déjà très fatigué, tout ce chemin est bien pour un seul personne. Heiken. Ils s'étaient promis de se rencontrer après sa retour. Elle avait tenu sa promesse, elle avait remit les sabots dans ces terres maudites, juste pour lui.
Alors qu'elle espère une silhouette noir, et grand, elle ne peut apercevoir que celle d'une jument. Elle est déçu de ne pas avoir été accueilli par le grand noir. Maudites terres.
Elle s'approche à contre-coeur de la jument inconnue, non seulement pour demander la place de son seul ami, mais aussi ce qu'est devenu la guerre.

Bonjour! s'exclame t-elle, d'une voix aussi vive qu'on ne pourrait croire que ça sortait d'elle. Sa visage est bien plus pâle qu'avant la guerre, ses yeux sont aussi vide que le ciel. Mais sa tête est bien remplie par les souvenirs d'un noir. Avez vous vu un noir par ici, un frison? demande-elle brièvement, ce qui l'intéresse est évident, elle peut bien s'en passer de la présentation. Heiken, je veux dire. elle soupire, Si je traine dans cette enfer, ce n'est que pour le voir.

Alors qu'elle entends son prénom, elle ne peut cacher sa surprise. Comment? Elle peut lire dans les regards de la grise une tristesse profonde, et quelque chose qui la lie à ces regards. Elle ressent.
Heiken insiste-elle, sa visage prends la colère mélangé par l'inquiétude, tu vas me dire où il est?

Il allait être vivant, il me l'avait promis.
La jument ne peux plus rien écouter. Les images deviennent floue, la voix de son interlocuteur n'est plus qu'un brouillard. Bientôt, ses jambes affaiblissent, et se plient pour la laisser s'écrouler à terre. Aucune larme ne tombe, cela à été la même à la mort de sa mère. Aucune larme, que de la sueur, de la souffrance.
Ils avaient dit qu'elle était morte, elle avait dit OK, elle avait marché, jour et nuit pour fuir ses souvenirs, aucune larme n'était tombé par terre, seulement de la sueur.
Elle se laisse gifler par le vent de poussière, ses yeux ne voient plus rien, aucune voix n'atterrissent dans ses oreilles. Puis des souvenirs se mettent en face de la grise, les muscles du noir, sa robe noir qui brillait au soleil... Son baiser. Sa petite victoire contre la petite voix intérieure... Mes pressentiment ne sont jamais fausses, tu devais m'écouter. La voix guettait le bon moment pour ressortir de sa dernière défaite. Et elle l'a trouvé. Tu vois, il n'a pas tenu sa promesse.
Maintenant ces terres n'étaient pour elle qu'un enfer, bien au sens propre cette fois. Allait elle encore fuir les souvenirs vécus avec un mort?
Non, bien au contraire, elle devait se punir. Faire tout ce qui ne la plaisent pas, tout ce qui est de mal. L'enfer ne serait plus que sa cage fait de ses propres mains à présent.

Un roi... Bien sur, c'était son Prince, à elle. Celui que sa mère racontait quand elle était enfant. Mais le prince est mort, l'histoire est terminé. Je n'ai plus aucune force. peut-elle dire à peine, pourquoi n'est-ce jamais moi qui meurt? Pourquoi toujours les autres?
Elle est bien celle qui désire la mort le plus à present. Le dieu la punit. Sa voix intérieure la punit, elle se punit. Tout le monde est contre elle, tout est contre une vie heureuse.
Mourir en souffrant,
Ou souffrir en vivant.
C'est le dilemme qu'offre dieu
Aux humains de ce monde.

Elle se relève à l'aide de la jument. Mais ses jambes ont bien affaiblis, elle avait fait une fausse espoir pendant tout le chemin, elle avait imaginé l'expression que prendrait l'étalon en la voyant en face de lui. Elle avait imaginé à recontempler la robe brillant du noir. Et d'un coup, tout ces bon pensées étaient volatilisés, et avaient pris une forme qui la fesaient souffrir.
Il l'est, oui. affirme la grise, en pointant ses regards vers le ciel. il l'était. Sa visage reste indifferent, ses mimiques sont immobiles. Comme une statue, comme un mort.
Comment le connais-tu? demande-t-elle enfin, en essayant de se reprendre, sans pouvoir changer le ton rauque de sa voix.

Je regrette. soupire la jument. je devais lui convaincre à venir avec moi. la visage de la grise prends une expression amère. Qu'allait-elle faire maintentenant, il était bien impossible de repartir face à la mauvaise nouvelle. Mais elle hallucinait du noir, où qu'elle mette ses regards, sur le ciel et sous la terre. Elle ne savait même pas si son cœur allait pouvoir porter cette lourde émotion. Ces terres sont maudites. grogne la jument avec colère. depuis que j'y ai mis les pieds, la malheur ne me quitte pas.

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