Quand un arbre tombe, on l'entend, quand la forêt pousse, pas un bruit //F//

C'est la première fois qu'elle retourne sur l’île depuis sa captivité. Fiona reste sur le qui-vive, moyennement détendue. Elle a besoin de revenir ici pour se ré-approprier cet endroit qui est désormais le sien, celui de son peuple : Les gsiens. Elle arpente la forêt, admirant la végétation luxuriante malheureusement, elle ne peut s'empêcher de sursauter lorsque qu'un oiseau s'échappe un peu trop bruyamment d'un buisson. Son coeur bât dans ses tempes, elle s'efforce de respirer longuement afin se détendre puis elle reprends la route avec une assurance instable.

Recoucou lol

C’était la première fois qu’il mettait les pieds ici. Mais quand il avait senti le parfum de Fiona, son coeur s’était serré et il était parti à sa suite. Il be comprenait pas trop pourquoi elle était revenue ici alors qu’elle avait été captive. Peut-être était-ce pour faire la paix avec ce qu’il s’était passé. Néanmoins inquiet, il préférait garder un oeil sur elle. Il savait qu’elle avait mal pris les dernières paroles qu’ils s’étaient échangés, il savait qu’il lui avait fait du mal, mais cela ne changeait pas le fait qu’elle avait été là pour lui quand personne ne l’était. Sa vieille amie lui manquait, il aimerait que tout redevienne comme avant, que tout le mal s’efface. Mais à défaut de pouvoir changer le passé, il lui devait des explications. Pour le moment, il n’en avait p’us ou moins le courage alors il se contentait de rester caché dans les branches.

Oh tu as eu tellement raison :chx:

Quand un arbre tombe, on l'entend, quand la forêt pousse, pas un bruit //F// 571640

Au grand noiraud, Fiona y pense beaucoup. Elle déplore chaque jour leur relation qui s'est brutalement effacée. Elle se sent fautive, elle n'aurait jamais dût lui demander ça. En plus, maintenant elle est mal à l'aise et elle n'ose plus faire le premier pas de peur qu'il refuse de lui parler et qu'il lui fasse plus mal encore. Fiona marche activement dans la pampa, aux aguets. Elle est tellement obnubilé par les odeurs de la forêt qu'elle redécouvre qu'elle ne perçoit pas le parfum de Njörd. Ayant la curieuse impression d'être épiée, elle part au petit trot pour éviter qu'un prédateur ne la piste.

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Il voudrait que leur amitié redevienne comme elle l’était avant, simple et sincère, sans rien de plus. Il voudrait que le malaise s’évapore et que leur complicité reprenne la place qu’elle avait avant. Il avait tendance à se dire que rien n’était impossible, mais il savait qu’elle lui en voulait. Njörd se contenta de la suivre en essayant de se faire discret. Il était curieux de savoir où elle allait et une part de lui cherchait à s’assurer de sa sécurité.

S'il continuait à la suivre dans l'ombre, Fiona risquerait de prendre peur et de s'enfuir au grand galop. Le malaise causé par le lieu l'angoisse terriblement, si elle se rend compte que c'est Njörd qui la suit, elle risque de mal le prendre et s'imaginer qu'il l'espionne. A force de marcher trop vite en regardant derrière elle, la jument se prend la jambe dans une liane et se tord la cheville. Elle grommelle et ralentis le pas. Ce n'est pas grave mais elle risque de boiter quelques jours.

En La voyant prendre peur et se torde la cheville, Njörd sort discrètement des ombres et alla à sa rencontre. Ça va ? demanda-t-il, légèrement inquiet pour elle. Puis, il resta simplement planté près d’elle, se dandinant d’un pied à l’autre, mal à l’aise.

Fiona pousse un hennissement suraigue en entendant une voix masculine derrière elle. Elle fait quelques pas sur le coté, l'antérieur toujours levé et fixe l'étalon, naseaux dilatés. La brune ressemble à une biche aux abois, comme une proie prête à déguerpir. Lorsqu'elle reconnait la silhouette de Njörd, un long frisson s'empare de son échine. Mélange de satisfaction et de malaise. Au moins ce n'était pas un loup. " ça.. ça va. " dit elle en reposant son sabot au sol prudemment. Elle ne sait pas ce qu'il voulait dire par là : S'il parlait seulement de son pied, ou bien d'elle entière. Elle détourne le regard et se mord une lèvre. Fiona perçoit le malaise de Njörd, il est communicatif. Elle fait un pas vers elle pour le mettre à l'aise. " Est-ce que tu.. étais entrain de me suivre ? " demande t elle d'une voix très douce, sans reproches, sans rancoeur. Une voix cristalline.

Surpris de la voir faire un pas vers lui, les oreilles de l’étalon pivotaient de tous les côtés. Il appréhendait la conversation qu’il aurait avec elle. Il savait qu’il n’allait pas être particulièrement à l’aise. Et il se doutait qu’elle non plus. Cela dit, la voix de la baie l’étonna. Il se serait attendu à une voix froide, sèche et même hostile. Mais, au contraire. Elle se montrait douce. Peut-être le calme avant la tempête ? Il ignorait ce qu’il se passait dans sa tête. J’étais sur ta piste, oui. Je voulais m’assurer que tu allais bien. Je ne m’attendais pas à ce que tu remettes les pieds sur l’île. s’expliqua-t-il.

Fiona baisse les oreilles doucement, apaisée qu'il ne se montre pas hostile. Elle regarde ses pieds doucement et soupire. " Je vais bien. " Elle arbore un doux sourire, détendue. La vie en dehors des Nilaak lui réussissait plutôt bien. Elle avait trouvé un équilibre de vie bien plus stable. Elle contribuait à la bonne santé des Wiha, tout en prenant du temps pour elle pour découvrir de nouvelles personnes. Fiona pose son regard doux vers Njörd sans oser parler, puis l'émotion prend le dessus. " Tu m'as manqué. " souffle t elle d'une voix timide. Elle n'approche pas, de peur qu'il interprète mal son geste. Elle le regarde avec des yeux tendre, lui laissant le choix de faire le premier pas, ou non.

C’était la confusion dans l’esprit de l’étalon. Il ne comprenait pas pourquoi elle se montrait détendue avec lui, alors qu’elle avait tant semblé le détester. Avait-elle réussi à prendre du recul pour réfléchir à ce qu’il s’était passé ? Notre amitié me manque. Tu me manques. avoua-t-il un peu gêné malgré tout. C’est juste que là, il avait peur de revenir vers elle, de rebâtir leur complicité d’antan, parce qu’il n’avait pas envie qu’elle s’imagine une ambiguïté dans leur relation. Malheureusement peut-être pour elle, il n’était pas du tout attiré envers elle. Ils n’avaient pas cliqué sur ce coté, du moins pour lui.

Les paroles de l'étalon font l'effet d'une bouffée d'oxygène. L'étau sur le poitrail de Fiona se libère, et la jument à l'impression d'avoir laissé tomber un lourd poids de sa poitrine. Elle sourit doucement mais reste distinguée. Étrangement, elle n'a plus envie de lui sauter au cou comme avant. Comme si elle faisait attention à ses moindres faits et gestes de peur que ça soit mal interprété. Son attitude n'était pas très naturelle, il allait falloir du temps pour qu'une complicité renaisse, néanmoins aujourd'hui, ils avaient tout deux fait un grand pas en avant. " Je suis désolé. " souffle t elle. " Il ne se passe pas un jour sans que je regrette ce que j'ai fais. " confesse t elle à voix basse. Elle ne se lamente pas ni ne cherche à attirer la pitié. Elle expose juste les faits d'un calme olympien.

Du temps, il en avait besoin lui aussi, mais il avait la volonté d’aller de l’avant. Il aimerait réparer ce qu’ils avaient brisé pour cette histoire d’enfant. Je suis désolé aussi, j’ai été trop dur avec toi. dit-il alors lui aussi. Il avait été un peu sec avec elle, alors qu’elle n’avait fait que se sentir désespérée de ne pas pouvoir enfanter. Mais je ne changerai pas d’avis, Fiona. J’essaie d’apporter une ère de changement chez les Nilaak, pour ne pas commettre les erreurs du passé. Les vieilles traditions, je ne les affectionne pas particulièrement pour plus d’une raison. expliqua-t-il d’abord d’une voix calme et douce. Il était ouvert à la discussion si elle lui demandait plus d’explications.

Fiona écoute d'une oreille attentive. Ses oreilles trésaille légèrement lorsqu'il lui indique qu'il ne changera pas d'avis. Elle se permet de l'interrompre. " Je ne souhaite pas que tu changes d'avis. Je ne l'ai jamais souhaité. " se défends t elle. " Même si je n'ai pas compris ta décision autrefois, je l'accepte aujourd'hui. " rajoute t elle plus calmement pour exposer clairement ses positions. Lorsqu'il parle du camp Nilaak, cela attise sa curiosité. Même si elle ne souhaite pas y retourner tout de suite, elle garde une certaine attirance pour son clan de coeur. Celui où elle avait toujours vécu. " Que prépares-tu pour les Nilaak ? "

Il n’essaya pas de la contredire la dessus, il n’avait même pas chercher à l’attaquer, mais plus à s’expliquer. Cela dit, il n’argumenta pas, se disant qu’ils reviendraient sur le sujet plus tard. Un fin sourire s’étira sur les lèvres de l’étalon charbonneux quand elle énonça le clan. En fait, les grands changements étaient déjà mis en place, la démocratie était là. Pour le moment, j’essaie surtout que les autres ne me voient pas seulement comme un roi inaccessible, comme leur chef. Je veux qu’ils me voient comme personne, qu’ils me parlent d’égal à égal malgré mon rôle. C’est pour ça que j’essaie de les aider, comme quand je suis intervenu au près de Winterfell en lui parlant comme un ami. dit-il alors, avant d’esquisser un sourire gêné. Je sais que tu ne devais pas me voir comme un vrai chef, mais... J’essaie vraiment tu sais.

Fiona écoute patiemment l'étalon noir. Son visage est sans émotion, et sa queue se balance lentement de part et d'autre de ses flancs. Elle reste reste neutre et prudente. " Tu reproduis un peu le clan des Wiha en faites. Je suis chez eux en ce moment et il n'y a pas de dominants mais une guide, Jiyuu. Elle ne prends pas de décisions mais elle à le rôle d'une matriarche et donne des conseils. Son rôle est uniquement de représenter le clan au sein des rassemblements. Pour ce qui est des décisions, c'est le peuple qui choisit. " Elle cligne des yeux lorsque Njörd se met à parler de Winterfell. Un Winterfell qui a besoin de parler s'est inquiétant. " Il est arrivé quelque chose de grave à Winterfell ? " demande t elle, visiblement inquiète.

» ❥ on reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va
» Quand la nuit tombe...
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