une nouvelle ère ~

SUITE A CETTE REPONSE

Spoiler:

La ruade que la jument balance au niveau de son nez ne le manque pas, esquintant ce dernier et obligeant l'étalon à s'arrêter. Il renifle, renâcle, secoue sa tête de gauche à droite pour enlever cette sensation pénible qui l'attaque au visage, gardant un oeil ouvert et attentif sur le corps de sa douce. Malheureusement pour elle, même si elle doit ressentir une certaine fierté à ne pas l'avoir loupé, ce geste ne fait qu'exciter d'avantage le pervers qui l'habite. Il roule les muscles de ses épaules, lâchant un léger grognement de plaisir. Avoir passé autant de temps aussi loin de lui n'a pas été bon pour elle, à première vue, pour avoir oublié ce qui l'excitait en sa compagnie.
- Mon coeur, garde tes forces, le chemin va être long et très pénible.
Un sourire carnassier étire les lèvres sombres de l'étalon, qui s'empresse de rejoindre à nouveau la croupe de la belle Myosotis pour presser un peu plus son poitrail à sa croupe, laissant ses naseaux se balader sur cette dernière ainsi que son dos.
- Lutte, et je ferais pire, crois moi.
Il n'avait pas besoin de promettre que ses intentions seront mauvaises ; elle le connait un minimum pour comprendre qu'elle ne peut rien contre lui.

Cependant, étrangement, il lui laissa un peu d'espace après dix ou quinze minutes de marche silencieuse. A quelques pas derrière elle, il avait de cette manière une vue d'ensemble sur ce joli cul qui lui appartient de nouveau, mais aussi sur d’éventuels dangers qui viendraient bousiller ce moment, ce retour aux sources. De temps en temps, Kieser jette des regards derrière lui, se maudissant intérieurement ; il aurait dû enfermer Myo quelques minutes le temps de retrouver la trace de ce petit môme de merde pour mettre fin à ses jours. Il le sait, il le sent, ce petit morveux est allé tout balancer. Pas grave, encore quelques longues minutes et ils seront à l'océan, à la frontière, et impossible à tracer.
- Mes femmes sont impatientes de te retrouver.
Dit-il pour casser le silence pesant, levant les yeux au ciel tout rêveur. Il avait tellement hâte de retrouver tout le monde, et que le groupe soit à nouveau soudé. Un sourire étire ses lèvres, pensant aussi à ses futurs fils que Myosotis va lui offrir. Des mâles, des vrais cette fois. Des guerriers, nombreux, éparpillés aux quatre coins du monde. Mettant à feu et à sang tout sur leur chemins, chantant le nom de leur géniteur. Quel beau portrait.
- J'ai déjà des noms pour nos futurs fils.
Il accélère le pas pour venir se mettre à sa hauteur, mordillant la joue de sa petite esclave.
- J'ai aussi appris pas mal de choses sexuelles. Tu vas plus pouvoir marcher pendant plusieurs jours

La pensée que ses femmes disparaissent ne lui traverse à aucun moment l'esprit. Il est profondément accroché à cette idée qu'on ne puisse pas le quitter aussi facilement et sans raison ; sauf Myosotis. Et c'était sûrement pour cette raison qu'elle brillait comme un diamant insaisissable à ses yeux. Qu'elle était si spéciale. Pourquoi résiste-t-elle alors que les autres abandonnent corps et âmes à ses moindres désires salaces, perfides.
Son cri résonne et son poil se dresse tel un gros chat en colère, créant une mine surprise sur le visage de l'étalon. Il se gonfle, prêt à lui en coller une pour cette fougue, cette assurance qu'elle a développé depuis qu'ils ne sont plus ensemble. Pour qui se prenait-elle ? Mais bien avant qu'il agisse, la voilà qui s'excuse, devient toute mielleuse. Comment pouvait-il ne pas lui pardonner ? Il se calme, laisse un sourire presque doux creuser ses lèvres tant il est en admiration devant sa beauté. Un idiot aurait remarqué la comédie à des kilomètres ; mais Kieser est tellement surexcité de retrouver Myosotis qu'il plonge dans son jeu d'actrice.
- Tu n'as plus l'habitude, c'est normal.
Et alors qu'on aurait pu croire que le blondinet devenant tout ce qu'il y a de plus normal, il dépasse sa belle prisonnière pour venir la percuter, poitrail contre poitrail. Sa bouche rencontre la sienne avec brutalité, et haine. Sa bouche perfide et rugueuse se fraye un chemin pour la posséder un petit peu, à sa manière. Une mise en bouche, faut le dire. Le reste attendra qu'ils arrivent à bon port. Avec violence il se retire, ses lèvres encore baveuses.
- Mais je ne suis pas patient.
Sur ces mots il se remet en marche, un sourire étrange dans le coin de sa bouche, son flanc collé à celui de Myosotis pour lui indiquer l'allure à adopter. Elle marche trop doucement, ce qui faisait doucement naître de la folie en lui.

Il ne cherche pas à être discret. Ses lourds sabots martèlent le sol avec force et vigueur, impatient à l'idée de retrouver son harem dans sa totalité. Et si certaines ont eu l'audace de 's'enfuir, il ne se gênera pas pour pour leur ôter la vie. Mais alors que son pas se faire plus vif, voilà que sa prisonnière trébuche et s'étale à ses pieds. Myosotis minaude, use de ses charmes en bonne comédienne pour essayer de le faire tomber dans son piège. Un sourire mauvais survol les lèvres de l'haflinger, qui vient glisser sa bouche dans le creux de son oreille. Il l'a précisé, quelques minutes plus tôt, pourtant.
- Je ne suis plus, patient, Myo. souffle-t-il entre ses dents, excédé, un grognement sourd s'échappant du fond de sa gorge.
Sans douceur, sans crier gare, elle attrape les crins de son encolure sombre avec ses dents, l'envoyant voler un peu plus loin. Si elle voulait avoir mal, vraiment, il allait de faire un plaisir de lui rendre se service. Au loin, on apercevait l'océan, signe de la frontière. Signe de la liberté. Et que personne ne pourra les suivre. Ses yeux glissent de l'horizon au corps frêle de son amour au sol, l'œil brûlant d'un danger imminent.
- Tu cherches à gagner du temps pourquoi, pour qui, ton fils ? I'll continu à s'avancer, tel un lion sur le point de prendre son déjeuner. Dangereux, affamé, il pose un sabot sur son encolure, l'obligeant à rester au sol.
- Ou alors c'est pour ton.. Le père de ce gosse ? Tu n'es à PERSONNE MYOSOTIS, MIS À PART MOI !
La haine tiraille ses entrailles, il sent la colère le brûler douloureusement de l'intérieur. Pour qui elle se prend, à vouloir le remplacer ? Personne n'était mieux que lui, personne. A nouveau, les crins de la jument finissent entre ses dents, et le voilà qui la traine sans aucun ménagement, à la recherche de deux arbres assez proches pour soutenir le poids de Myosotis, et l'empêcher de s'agiter.
- Tu vois j'étais prêt à te laisser du temps, histoire que tu te rende compte que ta place est parmi nous. Mais non, tu as jouée la conne. Voyons voir si le goût d'une partie de sex avec toi a changé.

Le nom qu'évoque sa douce suffit à faire grandir la colère que Kieser tentait de canaliser jusqu'à maintenant, de peur d'exploser et de la tuer. Non il ne voulait pas la tuer ; il serait prêt à 'ui infliger les pires souffrance pour lui faire comprendre, lui arracher une oreille ou lui crever un œil. Mais la tuer jamais. Et à présent, elle a gagné ce qu' elle allait devoir subir. Pensait-elle vraiment qu'il allait l'épargner ? Que ses larmes allait suffir à lui faire de la peine, et l'empêcher de faire le moindre mal, provoquer une souffrance à la fois physique et moral ? Il rigole intérieurement, un rire qu'il n'arrive pas à garder pour lui, et partage avec elle. Un rire mauvais, perfide. Il n'observe que furtivement les perles d'eau salées qui déferlent sur le visage meurtri de Myosotis, haussant les épaules, je m'en foutiste. Ce n'est pas maintenant qu'il faut demander pardon.
Il plaque ses oreilles pour camoufler au mieux les plaintes, pleurs, et autres gémissements de la prisonnière, attrapant à nouveau sa crinière pour l'obliger à se lever, plaquant son corps frêle entre deux arbres. Et à présent, face à lui, une belle coupe rebondit qui lui avait tant manqué. À présent, il n'entendait plus que le doux son du vent, enfermé dans sa bulle, humant avec délice les effluves qui se dégage de la jument, le nez collé à ses parties intimes.
- Tu es à moi ! dit-il une seconde fois, la voix et le corps tremblants d'excitation et d'impatience.
Au fond de lui, Kieser savait qu'il n'avait aucune chance de s'en sortir vivant. Il avait.. au mieux 40 % de réussite avec son plan. Alors si ce Njord devait venir pour récupérer son précieux, soit. Mais il prendra aussi sa descendance. À plusieurs reprise, le mâle se cabré à demi, croquant à pleine dent la croupe juteuses de Myosotis, comme pour faire monter la pression Mais n'y tenant plus, l'haflinger vient écraser son ventre contre le dos de sa tendre, saisit sa crinière et commence son ballet de vas et vient sans douceur, exprimant dans ses gestes toute la violence de sa colère. Elle devait en ressortir vivante, mais pas indemne. Il s'en fait la promesse.

Dès le moment où il avait vu son fils rentrer au camp, il avait tout de suite su que quelque chose de grave était arrivé. Non seulement il était blessé, amoché de partout, mais il le voyait dans ses yeux, y lisait une profonde peur. L'ébène la ressentait comme si elle était sienne, le frappant de plein fouet. Et il n'avait suffis que d'un mot pour que son sang ne fasse qu'un tour et qu'il prenne le galop, quittant le camp à la vitesse de l'éclair. Myosotis.
Il avait suivi sa piste activement, trottant rapidement ou galopant à toute vitesse. Il savait qu'elle était en danger, qu'il devait la retrouver et rapidement. Et plus il avançait, plus la peur lui tordait les tripes. Il ne pouvait pas la perdre. Il ne le pouvait tout simplement pas. Elle était son âme-soeur, l'amour de sa vie. Il ne pourrait pas le supporter s'il lui arrivait quelque chose. Putain, il aurait dû faire plus attention, la surveiller de plus près, elle et Filao. Elle l'avait sentie d'avance, angoissée comme elle avait été. Et en pleine saison des chaleurs en plus... Ses pas martèlent le sol, il carburait à son stress pour continuer d'avancer, si plein d'adrénaline qu'il ne ressentait pas la fatigue.
Bien vite, la trace de sa belle dorée le mena à la frontière entre Lunaera et le monde extérieur. Et bien vite, l'odeur musquée d'un autre étalon se mêla à la sienne. Encore une fois, son sang se figea, les battements de son coeur s'accélérèrent d'un seul coup. Il ne savait que trop bien ce qu'il était en train de se passer. Kieser tentait de l'emmener avec lui. Ceux qui avaient tous connus Njörd comme un étalon doté d'un calme olympien, d'une grande sagesse, d'une douceur particulière et d'une bienveillance propre à lui oubliaient parfois la bête féroce qui pouvait resurgir une fois que l'on touchait un point sensible. Et à chaque foulée qui le rapprochait de sa cible, la rage pulsait un peu plus dans ses veines. Aucune retenue cette fois pour le mâle d'ébène.
Lorsque ses yeux se posèrent sur eux, il poussa un grondement sombre, comme venu du plus profond de son être. Pendant tout le trajet avant qu'il arrive à eux, il ne savait que trop bien que c'était ce qu'il allait arriver. Et pourtant, le voir en train de malmener le corps de son épouse le blessait plus que si c'était lui qui était en train de vivre cette horreur. D'abord Lyra, puis Fiona et finalement elle... c'était à croire que toutes celles à qui il tenait devaient y passer. Cela dit, c'est la colère qui l'anima plus que sa peine. Il ne ressentait que le désir de lui refaire le portrait, de le faire souffrir comme il avait fait souffrir Myosotis. Il s'élança vers l'alezan et planta ses dents dans sa croupe, avant d'envoyer ses antérieurs frapper son dos. T'es un homme mort. cracha-t-il. Oh oui, il n'allait pas se retenir...

Soudain, Kieser ressent une étrange tristesse envahir son corps et son esprit, et son acte semble avoir un arrière goût. Oh non, il n'a aucune peine pour la prisonnière. Mais qu'elle n'essaye même pas de se débattre un peu le déçoit. Puis, ses oreilles se dressent, sans arrêter ses mouvement. Des sabots écrasent le sol avec violence, une odeur devient plus forte. Sûrement son chevalier servant. Un sourire perfide trône sur ses lèvres, et même si ça faisait plusieurs secondes qu'il avait terminé sa petite affaire, Kieser continu, accélère le mouvement. Car oui, dans sa tête il en était persuadé : c'était elle la méchante. Elle mérite ce qui lui arrive.
- Oh ce que tu es bonne Myosotis ! gueule-t-il à plein poumon pour se faire entendre, la tête penchée sur le côté, observant son mari courir pour lui porter secours.
Il aurait pu essayer de s'enfuir, mais il savait que c'était la fin. Et quelle fin ! Un sourire en coin, il espère bien lui faire comprendre que malgré tout, il avait terminé. Que malgré tout, il subira un enfant issu de son sang. Car il sait Myosotis bien trop maternel pour avorter. Un enfant qui lui ressemblera comme deux gouttes d'eau, comme les précédents. Un enfant, avec un sang de fou furieux dans les veines. L'haflinger ne réagit pas immédiatement lorsque l'étalon noir déferle sa colère sur sa coupe et son dos, laissant seul un ricanement mauvais quitter le fond de sa gorge. Non pas qu'il ne ressentait pas la douleur, ce n'est pas un dieu, mais l'excitation du moment est si grande qu'il se sent invincible. Lourdement, avec lenteur, histoire d'en faire profiter le nouvel arrive, il se dégage du cul rebondi de Myosotis.
- Si tu veux. Tu peux m'enterrer, me démembrer.. Tu vas subir à vie le regard, le visage d'un enfant qui sera moi.
Il roule des muscles, son regard jonglant entre le mâle noir et sa compagne. Pas la sienne, mais celle de Kieser. Elle le sera à vie. Malgré tout, il n'allait pas se laisser faire si facilement.

@Séléné du coup on garde l'idée de la cicatrice ou juste le viol ?

bruh il le laissera même pas approcher Myo
au fait moi j'dis qu'on lance pas les dés, fuck off les points tout ça on connait déjà l'issue de toute façon.

Son sang bouillait dans ses veines, brûlant de haine, de rage, de colère... Il ne savait pas s'il avait été autant animé par sa haine dans sa vie, lui étant d'habitude toujours si calme et en parfait contrôle de ses émotions. Mais là, il se sentait déraper. Et il n'essayait même pas de se contenir en fait. Il lui ferait payer pour tout ce qu'il a pu faire à Myosotis, pour ce qu'il venait de lui faire. Dans le feu du moment, il n'était même pas vraiment sous le choc de l'avoir vu en train de la faire souffrir. Enfin, si, ça le brisait jusqu'au plus profond de lui, mais la tristesse et le choc viendra plus tard. Là, il allait se venger, la venger.
Il savait que c'était trop tard pour l'empêcher de finir, alors il attendit simplement qu'il redescende, qu'il laisse la dorée tranquille, ne voulant pas prendre le risque de la blesser accidentellement. Si le murmure de la belle lui déchira le coeur, il lui donne aussi la force de se battre. Kieser s'en est pris à elle une fois de trop. Une fois qu'il libéra sa bien-aimée de son emprise et que cette dernière alla se coucher au sol, Njörd se plaça entre elle et son bourreau. Hors de question qu'il l'atteigne à nouveau. Il ne savait que trop bien qu'il allait mourir en laissant un dernier enfant dans ce monde, mais ce n'était pas ça qui allait l'arrêter. Dommage que tu ne seras plus de ce monde pour le façonner à ta manière. rétorqua-t-il, pour lui rappeler qu'il n'aura plus aucun pouvoir, aucune emprise sur eux une fois qu'il l'aura descendu. Il se jeta sans plus attendre vers le mâle, enfonçant ses dents dans son encolure, tout en faisant attention à bien faire barrière entre lui et Myosotis.

Cette situation le fait doucement rire. Lui-même savait qu'il allait y rester, mais qu'importe. Il aurait aimé apporter un peu plus de malheur à cette garce, pour toute la tristesse qu'elle lui a causé. C'est quand même elle, la fautive. Il n'allait tout de même pas s'excuser, pour les blessures sentimentales qu'elle a fait ?! Les paroles du noiraud lui font hausser machinalement les épaules, peu intéressé par cette conversation inintéressante.
- Oh parce que tu crois que j'ai besoin d'être en vie ? Pauvre con. Dit-il doucement, avec un sourire amusé dans le coin de ses lèvres, penchant sa tête sur le côté pour glisser ses yeux pervers sur le corps inerte et souillé de Myosotis.
- Cette garce le sait mieux que personne. Cette enfant n'aura pas besoin de moi pour éprouver des tendances assassinés. Vivez devrez vivre avec l'enfant du mal, le souvenir de mon visage, et le souvenir de ce jour. Le jour où je suis mort, de ma renaissance.. Et de l'avoir baisé avec toute la violence que je pouvais donner.
Son monologue finit, le voilà droit comme un i devant l'étalon noir, prêt à recevoir le premier coup- chose qu'il avait espérer. L'haflinger le laisse planter profondément ses dents dans sa chair, serrant sa mâchoire pour réprimer la douleur. À quelques millimètres de la carotide. Un sourire de fou orne ses lèvres, tandis qu'il maintien fermement son équilibre. Là, il saisit le bon moment pour pour se cabrer de toute sa hauteur et avancer, forçant l'étalon à faire de même et à reculer debout, espérant lui faire perdre l'équilibre et l'écraser de tout son poids.