/ abyssum

Sam 28 Mar 2020 - 15:19

Il est épuisé, mais il la traine depuis les terres du Nord. Pendant le voyage, Boréale s'est peu éveillée, parsemant parfois les efforts de Faucon de murmures incompréhensifs, de soubresauts colériques et instinctifs. Il serre les dents. Il a une envie de meurtre, tenace, primitive. Faudra pas l'ennuyer ces prochains jours au risque de se retrouver empaillé comme un gros cerf.
Ils arrivent par la forêt. Il essaie de choisir des sentiers dégagés pour ne pas qu'elle s'écorche plus sur les pierres et les racines. Elle est déjà en si mauvais état... Sa tête saigne toujours et c'est bien ça qui l'inquiète le plus. Elle est brûlante, la fièvre est montée pendant qu'il la déplaçait et ça non plus, ce n'est pas bon signe. Tiens le coup, on y est presque, lui souffle-t-il, puisant sa force dans leur amour. Première étape, trouver Narval pour qu'il la soigne même s'il est encore apprenti.

Sam 28 Mar 2020 - 15:23

i take this shitttttttt

Sam 28 Mar 2020 - 19:09

Take too

Sam 28 Mar 2020 - 20:15

Mais c'est Météore avec sa routine quotidienne constituée d'une promenade de sentier dans la forêt - et il a remarqué une fabuleuse ruche qui dégoulinait de miel, sous laquelle il avait placé un dispositif ingénieux constitué d'un grand fruit à coque comme réceptacle pour en recueillir le maximum. Un régal I love you

Il vient avec l'autre moitié du fruit, vide, prend celui qui est rempli (quelques léchouilles sur les bords car ça déborde hihi) puis place le second en dessous. Il entend un bruit pas commun, comme un gros serpent qui se traîne; il croit qu'on va lui voler son miel alors il le porte avec ses dents et se dirige vers la source du bruit. Météore met quelques temps à comprendre la situation, Faucon qui traîne sa propre fille ... il reste bloqué durant de petites secondes, pose le nectar divin et accourt. Bordel Faucon, il s'est passé quoi ? Bordel, bordel, il nous faut un soigneur bordel !!! Il attend pas sa réponse, l'état de sa fille le préoccupe beaucoup trop et il rapplique vers son miel divin qui va faire accomplir un autre miracle en plus lui régaler son gros ventre : stopper une hémorragie. Revenu aux deux amants (oui bon, il avait des soupçons mais là c'était carrément évidant) il trempe une branche au bout cotonneux dans le liquide doré et l'applique à l'endroit où s'écoule le sang.

Dim 29 Mar 2020 - 13:31

Je me permets de répondre avant toi Océ pour faire avancer plus vite comme elle est un peu dans les vapes

Une silhouette s'approche d'eux mais Faucon ne prend même pas le temps de s'arrêter pour regarder de qui il peut bien s'agir. Il traine toujours son amante, terriblement épuisé et pourtant, il ne s'arrête pas. Il ne sent que l'odeur du sang et cela le draine. Lui donne de l'énergie, encore et encore. C'est en entendant la voix qu'il reconnait leur Chef. Et aussi, au passage, le père de Boréale, ce qu'il a parfois tendance à oublier. Il la lâche alors à ce moment, quelques-uns de ses crins blancs coincés dans sa bouche. Il pose sur lui un regard bleu et angoissant. Il n'a pas le temps de lui répondre que Météore s'est volatilisé. Il revient avec du miel, en applique sur la tête de la pie et cela apaise un peu Faucon même s'il est toujours tendu au maximum. Il faut aller chercher Narval, ordonne-t-il fermement, mais dans l'urgence, il ne prend pas la peine d'utiliser mille formules de politesse avec son chef, huhu. La mieux placée aurait été sa mère, elle s'y connait bien, mais Mygale absente et captive, ne restait que son apprenti, son frère. Il ne répond pas à sa question sur ce qu'il s'est passé. Ce n'est pas le moment. Il lui faut toute la concentration de Météore pour la garder en vie, avant de devoir le plonger dans un état qu'il imagine aussi colérique que le sien. Il s'agenouille près de la jument, l'inquiétude instillée dans son iris à la manière de piquets blancs qui viennent colorer le bleu électrique. Boréale, est-ce que tu m'entends ? Tiens le coup. Tout va bien se passer.

Dim 29 Mar 2020 - 15:34

Météore, dans des instants comme ceux-ci, n'a clairement rien à foutre de la politesse :face:

Faucon est largement pardonné. Ouais, Narval ok. Logique. Il part à tout allure, et arpente la forêt de long en large le plus vite possible. Il en sort même, et se rend sur la roche mère. De là il aperçoit une silhouette aussi blanche qu'imposante : aucun doute. Il se cabre, hennit pour attirer son attention et une fois qu'il croise son regard, détale au triple galop pour rejoindre sa fille mal en point. Une fois arrivé, son coeur bat la chamade, il regarde Narval, n'ose pas trop approcher Boréale de peur de fausser le diagnostique ou quoi que ce soit.

Dim 29 Mar 2020 - 21:23

B O R E A L E

Durant le périple, elle émergeait de temps à autre. La première fois, elle crut que c'était Aszio qui la traînait tel le trophée macabre qu'elle représentait surement pour lui. Alors un Non ... faible était sorti de sa bouche avant qu'elle ne sombre de nouveau, incapable de lutter pour l'empêcher de poursuivre ses sombres intentions.
Un peu plus tard, elle revient de nouveau à elle, de manière fragmentée. Sa vision est floue, elle entend une voix mais elle paraît si loin, alors qu'on la traîne toujours. Et dans tout ce flou, dans le brouillard, elle distingue alors cet œil aucunement semblable à un autre, son œil. Il la trouvé, comme il lui avait promis. Elle se noie de nouveau dans les méandres du néant après avoir murmuré ses deux noms. Horus … Faucon ...
Plus tard encore, un hurlement lui fait froncer les sourcils. Sa tête, elle lui fait si mal. Elle a l'impression de passer sous les sabots d'un troupeau entier. De nouveau des voix, un peu plus distinctes, mais toujours lointaines. Faucon est toujours là, cela la rassure, et puis … Son père ? Elle ressent toute sa détresse, étrangement, elle a envie de le rassurer alors qu'on devrait plutôt la rassurer elle, n'est ce pas ? Et comme à leur habitude, la mâle bai entend ces besoins silencieux. Tout va bien se passer. On lui applique quelque chose de collant, sur le visage, elle bouge légèrement la tête pour marquer son mécontentement, puis de nouveau, elle plonge.

N A R V A L

Le mâle blanc rentrait d'une nouvelle exploration du continent, ramenant quelques plantes qui pourraient s'avérer utiles, ou pas, il allait devoir décortiquer et expérimenter tout ça. Avant qu'il ne pénètre dans la taverne de la Roche, un puissant hennissement retentit, un appel mêlant espoir et désespoir. Interpellé, le fantôme pivote la tête en direction de leur chef Météore, qui détale la seconde suivante. Il prend sa suite, sans se faire prier, comprenant qu'il était attendu.
Il arrive peu de temps après le pie, sa mâchoire se crispant lorsqu'il aperçoit la silhouette de son frère. Est ce lui qui est blessé ? Ses yeux clairs s'ancrent immédiatement aux siens, dans lesquels il lit une profonde détresse, ainsi que quelque chose de bien plus sombre. Lorsque Météore se décale, il aperçoit le corps inerte de Boréale. Il s'approche doucement, les coulures de sang au visage le guide jusqu'à la plaie principal, qui a été colmaté avec du miel. Vous avez stoppé l'hemoragie. Sa voix est froide, concentrée. Méticuleusement, il observe la plaie en approchant son visage de celui de la blessée. Il faudrait désinfecter et bien nettoyer, mais ils avaient bien fait. Narval passe ses naseaux sur son front, il est brulant. Il faut faire tomber la fièvre. Il continue d'observer sa patiente, parcourant son corps avec minutie. De nombreuses ecchymoses ressortaient de sa robe claire. Elle dégusterait demain, il allait aussi ajouter quelque chose d'anti inflammatoire. Il ne porte aucun intérêt ni à son frère, ni au père inquiet, se concentrant uniquement sur la jument. Lorsqu'enfin, il arrive aux traces du sang marquant son entre cuisse, il serre la mâchoire en redressant son encolure, ayant terminé son auscultation. Je vais aller chercher quelque chose pour la fièvre et les courbatures. Pour le viol, je ne peux rien faire. décrète t-il en relevant ses yeux glacés sur Météore, puis Faucon. Il ne prend pas de gant, laisse tomber la nouvelle brutalement, il n'y avait de toute manière pas de manière douce de l'annoncer. Il laisse les deux mâles, pour aller chercher de l'écorce de saule dans la forêt, ainsi que de la camomille pour sa tête. Il ne pense pas y trouver de fleurs d'arnica, il irait en chercher un peu plus tard pour l'appliquer en cataplasme sur les zones les plus touchées.
Il revient au bout de quelques minutes, attrape un étrange récipient vide placé sous du miel, certainement pour le recueillir mais tant pis. Il prépare sa mixture dedans, concentré, ne se préoccupant de rien d'autre que de ça. Narval finit par revenir, et place la concoction près de Boréale. Il faudra lui faire avaler ça lorsqu'elle sera réveillée. Je vais partir en quête de fleurs d'arnica et les préparer en cataplasme. Au vue des ecchymoses, demain, elle aura la sensation que son corps tout entier se brise.

Dim 29 Mar 2020 - 21:50

Narval va droit au but : il fait clair et concis. Comme s'il s'agissait là de formalité, d'un bulletin météo. C'est pas plus mal, peut-être. Puis la nouvelle tombe. Un viol. Il secoue sa tête, peine à réaliser. Il a comme l'impression que sa mâchoire touche le sol. Il cligne des yeux par plusieurs fois, comme pour se réveiller d'une torpeur étrange et fait volte face, presque chanfrein contre chanfrein avec Faucon. Qui c'est ? Qui c'est que je le bute ce sale chien ? Une colère vertigineuse s'emparait du pie qui, après s'être emporté égoïstement, redescend, se contenant, car crier n'arrangerait pas la situation, et empirerait peut-être les maux de Boréale. Narval dit qu'il part, ok, il le remercie d'un sourire vite fait puis plante de nouveau son regard dans les yeux de Faucon. Son oeil trouble ne le perturbant pas, il s'y est habitué, mais il le fixe plus que l'autre, comme si la vérité pouvait en transparaître. Il veut la vérité, toute la vérité.

Dim 29 Mar 2020 - 22:15

Météore revient en compagnie de Narval, ce qui a pour effet de soulager Faucon. Il ne s'y connait en rien, en plantes, en médecine, rien de tout ça. Il serait resté complètement paumé, tout seul. Mais il n'est pas seul. Les Nayati sont là et aujourd'hui, il sent vraiment l'importance vitale d'appartenir à un clan. En attendant leur retour, il murmure des paroles rassurantes à Boréale. Il lui caresse sans cesse le front, les joues, frôle même ses lèvres dans l'espoir que cela l'éveille. Mais ne crèverait-elle pas de mal, si elle était éveillée ? Peut-être sa perte de conscience est préférable. Au moins, sa blessure à la tête ne saigne plus même si c'est franchement moche à voir. Il ne manquait plus que ça, en ce moment.
L'annonce de Narval ne le choque pas. Il avait deviné en voyant le sang entre ses jambes arrières. Il n'est pas stupide et bien qu'il aurait préféré être dans le déni, il sait parfaitement ce qu'elle a subi. Du moins, il imagine, les dents serrées. Il se remémore le visage de l'étalon gris qu'il a croisé. Quelque chose ne colle pas. Il était tellement effrayé... Peu importe. Cet enfoiré va payer. Il dilate ses naseaux, seul signe montrant la colère qu'il éprouve et qui le malmène de l'intérieur. Mais Faucon ne cède pas à la panique ni à la rage, il reste impassible. Il observe Narval. Il lui ressemble de plus en plus. Ils ressemblent à deux statues taillées dans une pierre à laquelle aucune émotion ne peut s'accrocher. Il se retrouve seul avec Météore, qui lui pose la question et c'est comme une honte pour Faucon que de n'avoir aucun nom à lui donner. Il soutient le regard du père inquiet, se sentant comme rapproché de Météore par la peine et la colère qu'ils éprouvent à l'unisson. Je l'ai vu mais je ne connais pas son nom. Peu importe, il n'en aura bientôt plus. Pour lui, c'est un être déjà mort.
Parce qu'il va le tuer.

Narval revient, le mâle hoche la tête, écoutant bien les informations. Je lui donnerai. Je ne vais pas la quitter, je veillerai sur elle. Il se tourne vers Météore, comme pour lui proposer de rester lui aussi, s'il le souhaite. Il s'imagine comme cela doit être dur pour lui aussi. Puis son oeil acéré observe les alentours. La nuit tombe peu à peu. On ne peut pas la laisser là, même si je reste avec. Il faut au moins la rapprocher du camp.

**Messages :** 482 **Inscription :** 16/07/2018 **Age :** 24 **Pseudo :** boo

Des murs, énormes, plus massifs que Météore ces frangins. Putain il l'a vu ... heureusement. Il était persuadé que sa fille se réveillerait avec des souvenirs éparpillés et rien de concret. Alors voir un visage, c'était un bond en avant. Il reste muet, longtemps, ne voit même pas l'invitation de Faucon pour rester - bien sûr qu'il allait reste, sa fille sa bataille, la seule et l'unique, en soit - tant il reste bloqué sur ce sang, qu'il n'avait pas vu, ce sang qui n'aurait jamais du couler. Il se tourne d'un coup sec vers Horus et cligne plusieurs fois des yeux, pour balayer cette vision d'horreur. On le tuera, à deux, qui que ce soit. Et, on lui demandera à elle aussi. Il est conscient du traumatisme immonde et gigantesque que ça peut être. Mais si Allie exprime la moindre envie de le buter d'elle même, il lui servira sur un plateau d'argent. Reste plus qu'à le trouver. Oui, y'a des abris à l'orée du bois, frontaliers au camp. Je préfère pas qu'elle soit à la vue de tous maintenant, on va la garder à l'écart, elle détesterait ça. Il était peut-être davantage triste qu'en colère. Il savait qu'une partie d'elle serait brisée à tout jamais. Et par conséquent, une partie de lui aussi.

Sur le chemin, ils restent assez silencieux. Ils essaient de la secouer le moins possible, mais c'est compliqué. Narval avait été prévenu de l'endroit où ils camperaient, il reviendrait avec les préparatifs dont il avait besoin pour guérir Boréale. Une fois arrivés sur place, ils la placent sur un matelas de feuilles, dont Météore prenait soin régulièrement. Il aime savoir son île confortable, quelque soit l'endroit et le moment. Un recoin naturel protégé de la pluie et du vent, taillé dans la roche et boisé au devant. Ils seraient tranquilles ici. Sa fille n'était toujours pas réveillée, et il s'activa pour faire un feu. Une fois qu'ils n'avaient plus rien à faire, il posa des mots sur une de ses inquiétudes, à haute voix. Mais ... elle va porter ... son enfant ... peut-être ... Et ça le dévastait. Ce ne serait qu'un rappel, chaque jour, qu'un connard fini à commis le pire des crimes sur elle.

(je réponds pour faire avancer, océ tu réponds tranquille quand tu veux de toute façon avec bobo )

Les mots de l'étalon font tiquer Faucon. Son self-control a été trop sollicité, il ne parvient plus bien à rester de marbre comme il le fait toujours. Il perd son côté froid, découvre sa sensibilité aiguisée, menaçante. Il couche une oreille en arrière, renâclant. Tuer quelqu'un n'est pas un acte anodin. Elle a eu assez de traumatismes comme ça, tranche-t-il, et cela vaut aussi pour lui. Il ne connait pas encore énormément l'étalon, mais a-t-il les épaules, derrière son allure assurée et enfantine, pour supporter ça ? Il ne s'imagine pas. Les visages, qui reviennent sans cesse nous hanter. Pas pour des remords, juste pour donner une piqûre de rappel. Être victime est traumatisant. On oublie souvent qu'être meurtrier l'est aussi. Il balaie la conversation en commençant le transport. Ce n'est pas le moment d'en parler. Ce n'est pas le moment pour avoir l'esprit lucide là-dessus.
(...) Il est couché près d'elle, toujours. Près de Météore aussi, du coup. Il la fixe sans vraiment la voir, perdu dans un monde où se disputent des ombres gigantesques. Les paroles de l'étalon lui font serrer la mâchoire. Je l'élèverai. Il lève la tête pour poignarder son chef du regard. Il est hors de question qu'il en soit autrement. Si enfant il y a, le père devra être moi. Il crache au sol, laissant échapper un peu de tenue, un peu de ce contrôle si forcé qu'il s'impose. Il sent ses épaules s'affaisser, son armure s'effriter. Il aurait tellement besoin qu'elle s'éveille. De toute façon, s'il vient le réclamer, il est mort. A la lueur du feu de camp de fortune qu'ils ont fait, Faucon donne un sourire aux flammes. Un sourire aux allures carnassières. Il espère que Météore ne se dit pas qu'elle n'est pas en sécurité avec lui. Au fond de lui, ça renforcerait l'idée empoisonnée qui est née en lui quand il l'a trouvée. T'aurais pu éviter ça. T'aurais dû éviter ça.

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Météore ne voit que du bon en Faucon. Et c'est clair qu'il est moins glacial et impassible que tout à l'heure, Météore est tout feu tout flamme quasiment tout au long de ses journées. Pour lui, la situation ne se dérobait pas devant Faucon, il était totalement maître et ses paroles censées. Et cette légère animosité que le chef Nayati perçoit comme de la détermination, ça le console un peu. Je vais être papi ... peut-être l'est-il biologiquement depuis longtemps. Il a couché avec tellement de jument qu'il doit avoir derrière lui pas mal de génération en vadrouille. Mais cet enfant, cet enfant c'est l'enfant de son enfant. Alors même s'il a le sang d'un violeur qui coulera dans ses veines, il aura deux parents formidables et un papi qui le couvrira d'un amour grandiose. Merci pour tout Faucon, de l'avoir ramenée, et de veiller sur elle à chaque instant. Pas la peine de renchérir sur les envies de meurtres, faut que tout ça se tasse ... et peut-être questionner Boréale quand elle en trouvera la force.

Faucon détourne son regard, difficilement, du corps de Boréale pour fixer Météore au travers des flammes. Il l'écoute reparler de l'enfant. Il va être grand-père, oui... Pas de la meilleure façon qu'il soit. Mais l'étalon se jure de s'occuper de cet enfant comme s'il était le sien. Il sera le sien.
Après tout, il a bien pris Narval comme son frère. Oui, une naissance au sein de la Tribu... Je n'en ai encore jamais vu. Il y a un rite particulier ? demande-t-il, curieux, toujours avide de curiosité sur les coutumes qu'il ignore encore. Les remerciements le surprennent, non pas qu'il imagine Météore comme avare de reconnaissance, seulement parce que ça ne lui ai jamais venu à l'esprit qu'il pourrait être remercié pour ça. Parce qu'il le fait naturellement. Parce que c'est de son devoir, à présent. Il se détend légèrement, faisant craquer sa nuque avant de le fixer de nouveau. Tu n'as pas à me remercier. Il veillera toujours sur elle. Toujours, quoi qu'il arrive. Même si un jour ils se fâchent, il sera toujours dans ses traces pour la garder loin du mal. Il baisse les yeux, essuyant un soupir. Si je la protégeais vraiment, cela ne serait jamais arrivé. La colère le fait bouillir, la culpabilité aussi.

**Messages :** 482 **Inscription :** 16/07/2018 **Age :** 24 **Pseudo :** boo

Des rites

Oui y'a forcément des rites :face:

Météore ne les connaît juste pas :aa:

Euh, Volcan sera plus à même de tout t'expliquer, d'ailleurs ce sera lui qui s'en chargera. Son petit coeur se brise quand il comprend qu'Horus s'en veut. Alors il tente de le rassurer à sa manière. Eh écoute, si t'étais tout le temps fourré avec elle, vraiment h24, ça serait invivable pour chacun. Alors c'est normal que des choses arrivent sans que tu sois présent. Ce qui compte, c'est que le destin t'a mis sur sa route, et que tu as su la retrouver au bon moment, au bon endroit. Te sous-estime pas, Faucon. Dans n'importe quel domaine.

tu me tues

Il hoche la tête, se promettant d'en parler à Volcan la prochaine fois qu'il verrait son meilleur ami. Il s'ébroue, avec cette impression d'être courbaturé de partout. Il a hâte qu'elle se réveille, qu'elle lui parle, qu'elle l'embrasse, qu'ils fassent l'amour... bon, chaque chose en son temps. Il hoche lentement la tête sans répondre. Seul son regard témoigne de sa reconnaissance envers les mots de Météore mais il ne parvient même pas à sourire. Demain, je retournerai là où je l'ai trouvée. Je dois pouvoir imprimer son odeur. Il revient sur le sujet, avant de se souvenir qu'ils l'avaient esquivé peu avant pour ne pas trop envenimer la situation. Tu as des idées de nom, pour le petit ? demande-t-il doucement. Il n'a pas trop la tête à penser à ça mais il a compris que malgré les circonstances, Météore était content de pouvoir avoir un petit-fils. Ou une petite-fille, d'ailleurs. Et Faucon sent que ce sujet-là, il ne va pas pouvoir l'aborder avec Boréale pendant un long moment.

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