( BOUE

Dans la boue, Will se roula lourdement. Il donna un coup puissant vers le haut et rapidement, il se releva. Le noir regarda autour de lui et et il s’ébroua vigoureusement pour enlever la terre mouillé collé à son poile sale.

C'est à ce moment que hennissement d'une petite pouliche s'éleva à travers les marécages. Le noir pointa nerveusement les oreilles, brusquement, Il regarda plusieurs fois à sa droite et à sa gauche et sans attendre il s'élença au trot rapide.
Il cherchait entre les arbres, dans les marécages, derrière les arbres. Chaque mileux prennait que très peu de temps. C'est là que l'éclat de boue résonna derrière lui. Le noir s'arrêta et regarda derrière lui. Le corps frêle d'une jeune était allongée dans la boue. Le noir tourna les talons et au trot il s'approcha. Elle était prit.. Ces petits muscles incapables de se déprendre. Tellement fragile. Il approcha ses naseaux chauds et souffla contre son encolure : - Tu ne dois pas avoir peur.. Je vais te déprendre. Un sourire confient se dessina sur son visage. Attendant un petit signe convainquant de la pouliche.

Willow avait remarqué le comportement effrayée de la pouliche.. Il pencha la tête et soupira. Plusieurs petits réagissaient de la même façon ! Il attrapa les petits crins cours de la pouliche et tira délicatement... Essayant de ne pas lui faire mal.

Le grand noir continua de tirer, laissant la pouliche lui attraper les crins. Plus il reculait, plus les petits muscles de la pouliches sortaient. Juste comme ça, il savait que sa robe était pâle et qu'elle avait peut-être une personnalité différente des autres. Les pattes avant enfin dépourvu de l'ennemi, il sourit.

Willow lâcha le crins frisotté de la pouliche et lourdement il leva la tête. Elle semblait être en bonne santé sur un point de vue rapide. Juste par sa taille, son regard, ses muscles, son visage et sa respiration normal. - Tu as de la chance que je sois ici... Qu'il n'est pas eu de... La voie du noir se crispa. Il ne voulait pas faire plus peur à la petite... C'étais assé ainsi. Il soupira : - Non, rien. Tu vas bien? ( Il approcha ses naseaux de son visage) Es tu blessée ?.

Will regarda une dernière fois : - Bien. Il recula lentement et tourna les talons. Le mâle s'arrêta contre un arbre, dans l'ombre. Il contourna l'écorce et derrière celui-ci, il allongea son encolure pour faire voir d'avantage sa tête : - Pourquoi es tu seule ici ? C'est dangereux ! Le noir plaqua les oreilles, pas très conveinçu.

Il écarquilla les yeux et se tourna vers la pouliche : - Tu.. tu ne sais plus où sont tes parents... Silencieux, il fixait la pouliche..

Le mâle regardait la jument de ses yeux sombre et à la fois remplis de tristesse. Il ne savait en aucun cas si elle avait de la peine, si elle cherchait ces parents ou peu importe.. Mais il aurait été capable de la comprendre et de l'aider. Lourdement, il baissa les yeux et tourna la tête : - Rien.. Dit-il dans un souffle. Il se remit à marcher la tête basse.