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 |  Mer 17 Nov 2010 - 11:32 | |
| Quarteto traversait d'un pas régulier et serein la grande plaine sauvage. L'étalon marchait contre le vent glacial, qui faisait s'envoler ses crins à chaque pas.
Une odeur nouvelle lui vint alors aux naseaux. Nouvelle? ... Peut-être pas tant que ça. Le grand palo semblait en effet reconnaître cette odeur, mais se réussissant pas à mettre un visage dessus, il poursuivit son chemin sans y prêter plus d'attention. |
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| | Mer 17 Nov 2010 - 12:19 | |
| La jument était affalée de tout son long sur l'herbe grasse, se roulant dessus telle une pouliche. Rien qu'en évoquant cette période de sa vie, elle revoyait le corps de sa mère morte. Avec une grande férocité, elle se releva d'un bond. Cette odeur... Elle lui disait quelque chose. Elle la reconnaissait, mais a qui appartenait-elle ? Pour mettre ses idées au clair, elle suivit la fameuse odeur, jusqu'à apercevoir une silhouette au loin ... Et une silhouette qui semblait lui dire vaguement quelque chose ...
Lui ?
Lui ?!
Near s'ébroua nerveusement, reculant, ne savant que faire. La jument respira un bon coup, puis marcha jusqu'à ce qu'elle considérait comme son plus grand ennemi ( après son père ). Après être arrivée à juste quelques mètres de lui, elle poussa un drôle de son, proche du grognement. < Traître, l'on se retrouve ... > Lâcha t-elle sur un ton frôlant le murmure, d'une voix absente, de mort-vivant. |
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| | Mer 17 Nov 2010 - 13:48 | |
| A mesure qu'il marchait, Quarteto sentait cette odeur familière de plus en plus proche. Et quand il vit à qui elle appartenait, il s'arrêta net, ébahi. A quelques mètres se trouvait face à lui Near, qu'il n'avait pas vue depuis des années et qu'il n'avait pas quittée en de très bons termes...
L'étalon baissa aussitôt les oreilles, scrutant les mouvements de la jument. Il enfouit de nouveau ses oreilles sous sa crinière crème quand il l'entendit, et répondit d'une voix tendue par la colère, les sourcils froncés:
Je ne te permets pas de m'appeler ainsi, tu ne sais pas de quoi tu parles. Visiblement, la politesse n'est pas quelque chose que tu as acquis ces dernières années... |
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| | Mer 17 Nov 2010 - 15:32 | |
| Ne prenant pas compte de ses paroles, Near, tout en continuant d'avancer, éleva légèrement le ton de sa voix. < Je t'aimais bien avant, tu étais comme un ami pour moi. Mais lorsque tu as ... Tu as ... Défendu cet imbécile ... > Ne continuant pas sa phrase, elle pila net, à quelques centimètres du palomino. < Mais aujourd'hui, alors que je te retrouves, Quarteto, je sens que ma revanche ne tardera pas. Je suis sure que tu sais où se cache m... mon père > lâcha t-elle, son regard exprimant la colère et tout ce qui y touchait. |
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