- Paysage gelé

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Atalante s'était (encore) trompée de chemin pour revenir à son territoire. Elle était arrivée dans une sorte de chemin où les fleurs semblaient gelées. Elle en écrasa quelques unes pour le plaisir de les voir crisser sous son sabot. Puis, elle déboucha sur un jardin, rempli de fleurs. L'odeur lui monta aux naseaux, et elle plaqua ses oreilles dans ses crins. Elle détala de suite, voulant à tout prix trouver la sortie de cet endroit "romantique", sûrement un état d'esprit qu'elle n'aura jamais connu.

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Ce sujet est pour moi :) Je répond à mon retour I love you

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( Tu en veux un autre avec Horus ou je peux continuer en même temps? :hh:

)

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( Horus : https://galop-sauvage.forumactif.com/t30328-take-it-bow#737973 I love you

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À certaines endroits, sa longue crinière s'accrochait aux branches. D'un pas léger, le frison contournait les arbres grands. Tout en restant d'un silence pure, certain. Il était revenu depuis peu, sans aucun but précis. Seulement son coeur lui avait donner l'ordre de revenir. Certes, il y avait ce petit quelque chose qui lui dictait le droit chemin mais lui ne savait toujours pas. Il avait le doute, depuis peu. Avec l'odeur ensanglanté de cette jument, sur ce territoire, il avait compris qu'il y aurait peut-être un lien. Il savait aussi que chaque rencontre lui voudrait peut-être une marque. Une cicatrice. Comme chacune d'entre elles sur son corps massif. Son histoire. La Perle posa vivement ses prunelles sur l'écorce d'un arbre. Longtemps il avait dit que pour se rendre à la feuille, il devrait surpasser les défis. Il était né avec un but, peu importe ce que la destiné lui avait réservé. L'odeur parfumé d'une jument régnait fortement dans le Jardin Secret. Bien vite, la curiosité l'avait emporté jusqu'à ici. Il marchait, toujours avec élégance. Ses muscles roulaient avec puissance contre son corps, sa robe brillait avec rage et son regard trahissait la haine. La colère et l'envie. L'ébène vu enfin la lumière du jour et lentement, il sortit du petit bois.

C'était un paysage fleuris. Où la saison froide avait fait son court. Le vent caressait avec douceur la masse du fière étalon. La légende. Il respira longuement tout en parcourant des yeux le paysage jusqu'à ceux-ci s'arrête sur le corps sombre d'une jument. Willow s'arrêta, stable. Il était grand, toujours aussi beau et fière. Il n'avait jamais vu cette jument sur le territoire de Galop-Sauvage. L'étalon se redressa, hautain.

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NIAHAHA

Quelques petits bouts d'histoire revenaient peu à peu à la noire. Pourtant, Sorely l'avait chargée de revenir sur Galop Sauvage à sa place. Elle savait apparemment qu'un certain Willow était toujours là-bas, et devait lui passer le bonjour d'une ancienne connaissance.. Sauf.. qu'elle ne savait pas où le trouver, ni comment le reconnaître. Sorely lui avait simplement dit "tu le reconnaîtras facilement". Chose déjà gagné, elle l'imaginait grand et musclé, du moins assez pour que sa tante l'apprécie.
Au contraire de sa tante, la noire n'était pas aussi fine qu'on pouvait l'imaginer. Elle avait cependant la même dégaine qu'elle, tellement qu'on pouvait même les confondre. Elle avait la même marque qu'elle à l'œil, presque les mêmes cicatrices sur son corps, et elle lui avait donné son collier fétiche, qu'elle avait attaché au même endroit qu'elle.
Tout était fait pour les confondre. La noire accéléra un peu, puis tomba sur une impasse. Elle fit volte-face sur ses postérieurs, ne trouvant pas de sortie à ce jardin. La brume s'installait peu à peu.
On ne voyait pas à moins de cinq mètres.

Pourtant, elle s'arrêta, les naseaux dilatés, le souffle rauque et rapide, sa queue en panache. Son corps se soulevait rapidement, dû à sa respiration saccadée. Un bruit de sabot arriva aux oreilles d'Atalante - un modèle lourd, apparemment. Elle s'enfonça dans la brume, mais fit tomber son collier, qui s'était détaché à cause d'une branche qui l'avait retenu. Elle le rechercha, et releva la tête, désorientée.
Elle trotta dans un sens, ne savant plus par où elle voulait aller. Mais soudain, elle pila.
Il était là.

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Il était là, certe. Son corps était grand. À commencer par ses membres solides où des muscles taillés avec puissance surmontait ceux-ci. Un poitrail bombé massivement, prouvant ce qu'il était. Des épaules larges, faisant de lui un fort frison. Son dos était creusé avec élégance, d'une longueur bien défini. Il avait cet encolure, très large et marqué avec définition. Sa épaisse crinière tombait le long de celle-ci. Toujours sans y remédier. Les chevaux s'y perdait presque toujours. Elle était longue et sans fin. Cachant ainsi son chanfrein large. Il était reconnaissable parmi tous. Toujours aussi beau avec ses lèvre enviant. Celle pulpeuse et à la fois craqué par le temps. Ses naseaux bien ronds. Ses oreilles toujours cachés sous son épaisse crinière et son regard... Celui incompréhensible. D'une profondeur sans fin. Tous les chevaux auront beau s'y perdre, jamais ne comprendront ce qui si cache. Les cicatrices contres son corps racontaient son histoire. Longue. Épuisante. Sa robe brillait avec rage, d'un noir charbonneux. Il était le célèbre Willow. Sa masse le représentait, le différenciait. De son regard sévère, il contemplait avec intérêt la femelle se présentant devant lui. Il se tenait grand, hautain. Tel un roi. Parmi la brume, il pouvait y déceler une jument sombre. Grande et massive. De marbre, il tenta de la reconnaître mais en vain. C'étais la première fois qu'il voyait cette jument ou même, sentait ce parfum.. Son souffle était rauque, y menant sa puissance. Silencieux, il attendait. Patient. Y cherchant l'attention de celle-ci et surtout, le respect. Tout son corps le demandait, l'obligeait même. Il était le légendaire Willow. La Perle du Désert. Par son courage, sa force et son histoire.. Il était aussi un symbole aux yeux des chevaux. L'intelligence le menait chaque jour et surtout, le but. Il le savait depuis sa naissance. Quelque chose le désirait, lui en voulait aussi. Il devait suivre son coeur, il était sa destiné. Il se souviendrait toujours de cette rencontre. Celle avec cette jument. Sorely. Pour le grand ébène, elle avait été différente. Sa longue cicatrice sur son oeil. Il s'en souviendrait toujours. Malheureusement, elle avait disparu avec le temps. Il n'avait donc pas eu le temps de la connaître assé. Il fit un pas en direction de la femelle.

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La noire s'arrêta complètement, face au grand noir. La brume enveloppait les deux chevaux, mais s'évaporait devant le frison pour le laisser passer. Ses yeux perçants rencontrèrent ceux de l'étalon. Même si on lui avait appris à savoir ce qui se cachait derrière les yeux.. elle resta silencieuse devant les siens. < Willow .. > Murmura-t-elle, maintenant persuadée que c'était bien lui. Sa prestance était incroyable, et très bien conformé. Tel une musique, la courbe de son dos était harmonieuse. Un petit sourire en coin apparut aux lèvres de la noire.
Quelques mètres les séparaient à présent. Elle entendait ses sabots marteler la terre gelée.

Malgré l'imposante silhouette du frison, la noire restait résignée à sa propre théorie : il fallait beaucoup de temps, et beaucoup de preuves pour obtenir la totale confiance et le respect de la noire. On lui avait appris à se tenir plus que droite, faisant ressortir son poitrail musclé, rare pour une jument. Non, elle n'était pas comme les autres, faibles et souriantes, débordant d'amour. Non.
Sorely lui avait raconté ce qu'elle avait fait. La noire avait décidé non pas de marcher dans ses traces, mais de se faire son propre chemin. Un chemin froid, tendu, mortel, dangereux.
Le noir s'était à présent arrêté face à elle. Le silence vint entourer à présent les deux noirs. Même si elle faisait une tête de moins que Willow, Atalante restait fidèle à elle-même. On lui avait souvent répété que la grandeur physique ne faisait pas tout, la grandeur d'âme était très importante. Elle montrait combien son importance au sein d'un clan était vitale.

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S'il fallait croire que Willow donne sa confiance d'une seule parole, tous serraient dans l'erreur. Il ne fallait pas seulement avoir une conversation importante avec lui mais aussi des preuves. Des liens parfois même. Il le savait que par le regard. Seulement qu'à croiser celui d'un cien, il savait. L'impensable, il l'avait ressentis avec cette jument. Que par sa naissance, il avait su faire l'erreur mais.. La promesse avait été fait et il se devait de ne pas être un traître face à son ami. Un ami qui c'étais retrouvé sous ses sabots au mauvais moment. Jamais il aurait du trahir le maître.. Jamais. Pourtant, il n'y avait aucun regret. Kenpachi était mort heureux, avec loyauté. Il était mort d'un étalon ayant été un ami fidèle. Le frison soupira lourdement, traversant le fin voile de brume.

Willow avait fais la rencontre de cette jument dans la noirceur des plus total. Juste à entre ce souffle. Très profond mais aussi, d'une puissance sans fin. Elle avait longtemps été du côté du mal mais... L'avait elle été pour de vrai lors de leur rencontre ? Le destin avait fait en sorte qu'il c'était rencontré pour une raison. Voilà maintenant qu'il se trouvait face à cette jument. Celle d'une amie. Comme disait-il depuis toujours, le Légendaire se cherchait toujours. À savoir de quel côté il était. La mort était pour lui un succès. De voir la peur des ciens, dans leur regard si descriptif était qu'un bien. Mais aussi avait-il l'envie de survivre et d'enlever le diable de ce monde? Il était pour tout dire des deux côtés. L'unique raison avait été cette promesse. Elle avait été traître, il lui devait la mort. Kana, tu seras ma victime comme ton père. Sorely aurait sans doute été d'accord. Cette énergie, ce lien. Elle avait vieillie comme lui et peut-être étais cette raison. Ce but même. Des légendes se réunissant. Il aurait aimé la connaître d'avantage. Apprendre, il demandait.

Son poitrail était volumineux, plus que d'autre. Son regard semblait d'une raison indiscutable. Incompréhensible se montrait il aussi. Tous avions une raison de vivre, même un chemin à suivre. C'était seulement à nous de choisir. Parfois, la vie nous coûtait la raison. Il prit donc le pas pour se trouver près d'elle. L'on avait conduit ici. Il se devait. La Perle du Désert avait aussi une théorie. Faisant de lui un guerrier. Un tout puissant. Elle était donné qu'à ses fidèles. Qu'à ses prochains. Il s'arrêta donc près de la jument, contemplant celle-ci d'un regard intéressé. La brise enveloppa l'ébène et lourdement, il ferma ses paupières, saluant la prochaine car, il avait compris.

» C'est pas qu'on se les gèle...
» Gelé -м-
» *° Ruisseau gelé
» Coeur gelé
» Ah .... Le paysage