Mon dieu.

A l'opposer, j’éraie seul. Guider par le parfum rebutant que dégageait les mille et une broussailles de ces lieux, j’espérai pouvoir y rencontrer une fluette âme qui de son plein gré viendrait m'ouvrir son cœur, tandis qu'en chapardeur que j'étais, m'y serais faufiler, sans ne plus jamais lui laisser une chance de m'en faire sortir... Ainsi, j'allais donc à ma quête de la séduction, persuader de trouver en ces lieux ce que je recherchais.

Alors qu'une voix grave m'interpella, je fis une halte. A ma grande déception, elle n'appartenait guère à ma future victime, encore que celle-ci aurait put se trouver enrouée... Néanmoins, je su de suite que, qui que soyait cette personne, j'allais pouvoir m'amuser...
Faisant donc volte face en direction de mon interlocuteur, j'alla a sa rencontre, affichant un sourire a la fois cynique et emplis de malice. « Mieux vaut avoir seulement un sourire niais qu'une attitude sotte telle la tienne... » Répliquai-je sur un ton on ne peu plus calme et posé, tandis que mon regard habituellement méprisant détaillait l'autre.

Plus amusé que outré par les dires de mon interlocuteur, j'affichai un franc sourire. « Monsieur fait dans le comique à ce que je vois... » Fis-je sur un ton sarcastique. Finalement, je compris que je n'aurais pu espérer mieux tomber en cette belle journée. En effet, j'avais toujours adoré les gens emplit d'arrogance. Certainement parce qu'ils étaient les seuls à ne pas me reprocher la mienne...

« Je ne voudrais pas t'en priver, tant je vois comme tu l'admires... » Déclarais-je amusé et décidé à rentrer dans son jeu.