Elle avait juste soif ! Rien qu'un peu d'eau, même croupie, même marécageuse, aurait était plus désaltérante que ce liquide sirupeux au gout sucré qui vous envahissait la bouche avant de vous redonnez encore plus soif ! Marengo leva les yeux, dégoutée. Ce tableau ridicule du bonheur lui donnait la nausée. C'était l'affiche publicitaire de tout ceux qui recherchait le bonheur, la joie ; mais a quoi s’attachaient-il vraiment ? Un ramassis de rêve déchus et d'idéaux inachevé, appartenant à ceux qui se jettent sur leur bonheur comme des chiens sur un os, qui réclame un petit lambeau de bonheur tout les jours si ils ont étaient sage. Elle se foutait de cette demi euphorie, ridicule, incomplète, misérable. Elle haïssait cette médiocrité, ces beaux visages qui affichait un affreux sourire hypocrite pour illustrer leur beau tableau ; qu'ils étaient laids ! Elle ne voulait pas se contenté d'un petit bout si elle avait été bien gentille, non. Elle était de ceux qui voulait tout, immédiatement - ou rien.
La lèvre retroussé, les yeux froncés par tant de dégout et de pitié, elle observa cet endroit qui ne lui inspirait qu'un écœurement intense.