arbre de la vie - l.

L'étalon n'aime pas vraiment la neige. La marche demande plus d'effort aux chevaux et les fatigue donc plus vite. Il n'a pas compté les heures de sa promenade matinale, mais une flamme invisible commence à s'attaquer et englober ses quatre membres. Il parvient vers la prairie où l'arbre particulier avait planté ses racines. Son regard fait la connaissance d'une jument, Cook s'avance vers elle.

quand on habite dans un pays donc l'été peut être assez chaud pour assécher les points d'eaux, et des hivers assez froid pour vous tuer en deux heures, on s'habitue à aimer la simple poudre blanche, en autant qu'elle n'est pas un vent à 100 kilomètres par heures. mais, les moins habitués la trouve dur. et c'est bien drôle de les voir marcher ainsi sans grâce. mais cette étalon marchait avec aise, même avec son expression qui montrait sa haine envers la neige. elle ne put que l'observer, et envier sa beauté naturelle. elle hennit à son égard. "bonjour, monsieur!" dit-elle.

L'étalon a bloqué son attention sur cette jument baie. Il finit la distance qui les sépare et jette un regard furtif sur les alentours. Personne à l'horizon ? Tant mieux. « bonjour, charmante demoiselle. Êtes-vous perdue ? » Il demande cela par simple tactique de drague et puis, on ne sait jamais, elle peut être réellement perdue.

elle remit sa queue en place pour essayer de moins répandre cette odeur, qui au fin odorat de la bai, semblait répugnant. maudite chaleur. elle lui sourit, avançant d'un petit pas nerveux. "Non, je visitais simplement. Toute seule."

« Ca m'étonne qu'une jument comme vous avance en solitaire. Vous êtes nouvelle ici ? »