Avenir, mais de quoi est-il fait ?

Personne apporte à mes questions des réponses. Pas grave, j'ai déjà trouvé la réponse à toutes.

Siiii, MOI !

Donc non, je ne crois absolument pas à la destinée. Déjà le fait d'être athée en dit long sur mes croyances. Je pense qu'il suffit de volonté pour faire telle ou telle chose, et notre route n'est absolument pas toute tracée parce que l'on peut agir quoi qu'il arrive (ou presque) sur certains évènements. Et non, je ne pense pas qu'il y ai une seconde vie ni rien. Ça arrive de passer très près de la mort, j'en suis consciente, mais je ne pense pas pour autant que l'on peut mourir puis revivre.

Sinon au niveau de mes études j'hésite entre plusieurs domaines plutôt difficiles : Sciences Po, médecine ou encore droit (avocat).

Salomé elle a frit, elle a tout compris
Moi non plus, mais j'ai l'impression d'être une autre personne que c'est parfois déstabilisant. En fait j'ai juste acquis, avec du recul, une maturité.

Tu es comme moi, tu as l'impression de pouvoir tout faire.
Vas-y, fais médecine ou sciences Po comme ça on se captera et tu me feras part de tes cours car ça m'intéresse aussi.
(Le droit aussi mais j'en fais déjà quatre heures par semaine et le par cœur me tue sans arrêt)
En tout cas, en Terminale, tu vas voir comment tu vas galérer avec tes vœux. J'en ai mis neuf et vu que la psychologie, les autres s'annulent.
Ils ont juste à me donner la réponse pour Sciences Po mais je dois faire ma lettre de motivation (à ne pas oublier.... avant le 2 avril !).

j'ai suivie une première année science po, c'était une licence en fac, pas sur dossier donc, on a juste été 100 personnes à être tirées au sort. j'ai totalement foiré mon premier semestre, c'était lamentable. j'ai rien foutue, rien compris et ai décidé d'aller en philo l'année prochaine. je ne sais pas si j'y arriverai mieux, et ça m'angoisse. foiré une année ça passe, deux moins.
je n'ai aucune idée de ce que je ferrais plus tard (j'ai toujours été attirée par le journalisme mais c'est une idée qui reste vague.) tout ce que je sais c'est que jamais je ne me dirigerais vers une filière de l'enseignement (or, une licence en philo forme forcément à l'enseignement de la philo) bref, c'est relou, finalement quand on se lance dans ses études on ai jamais sur de quoi sera fait notre avenir, c'est mon cas, et bien sur ma plus grande angoisse étant de me retrouver avec un job qui ne me correspond absolument pas, et ne me plait pas.

puis j'ai aussi envie de pousser un coup de gueule, contre le système français, qui ne prépare absolument pas le bachelier à son avenir. on ne sait jamais ou on va, alors on se rate parce que finalement on s'aperçoit que ce n'est pas fait pour nous, ou encore que ça ne nous mène pas là où on le souhaiterais. on est lâché dans la nature sans indication. le lycée c'est finit, trouve toi des études à suivre, un job à visé. on nous aide jamais à nous diriger comme il se doit, les divers forums de métiers ne serviront en réalité jamais à rien, ils n'aident personne puisque rien n'y ai renseigné.
puis tellement de filière à la fac, des trucs divers et variés, des trucs que finalement tu ne sera jamais ce que c'est. on suit des études en fonction des mots que contiennent les formations, on ne sait pas ce qu'elles renferment, on n'a jamais eu aucune préparation à ce genre de travail mais on y va, jamais renseigné, et on se casse le nez...

ça me parait pas mal un cursus histoire/sc po, le miens tirait plutôt vers le droit (trop de droit constitutionnel), on en a encore ce semestre et c'est le premier trucs que j'ai laissé tombé, notre filière chez nous est trop basée sur les concours de l'administration publique, on a également du droit administratif, j'ai horreur de ça. sinon on avait de la sociologie, de la vie politique française, l'étude des relations internationales et les cours de sciences politiques qui étaient tous vachement intéressant (on étudie vraiment pleins de trucs en détails, genre en vie po, on a jamais fait de l'histoire pure ou quoi, on analysait certains évènements et attitude en détails, au premier semestre on était sur la révolution et l'arrivée de la démocratie, on a vut le pourquoi de la révolution (révolution des bourgeois et non du véritable peuple comme on le pense) bref c'était super intéressant. Mais il ne reste que le niveau était vraiment dure. (Bien que je n'ai pas eu mon bac avec de superbes notes (11,84) je m'attendait vraiment à m'adapter un peu mieux, or j'ai atteint 6,8 à mon premier semestre --' m'enfin d'autres on réussit hein, mais faut vraiment être motiver, vivre sa vie à la fac et totalement laissé sa vie étudiante de coté (amis, sortis, soirées toute la semaine) les deux n'étant vraiment pas compatible. (or comme j'aime en profiter.. )

sinon j'ai toujours accroché avec la philo (cette année encore, j'avais droit à des commentaires du style "trop philosophique ou littéraire" quand je rendais mes dissertation. J'apprécie les débats, l'apprentissages d'arguments. Notons que j'était en L hein, et j'adorais mes 8h de philo par semaine. J'ai toujours kiffé lire les bouquins des philosophes, j'en ai d'ailleurs une bonne collection.
puis dans la fac où cette filière est proposé, il y a possibilité de suivre une préparation au concours des écoles de journalisme (avec justement le genre de matière que j'appréciait cette année : relations internationale, sociologie des médias, sciences politiques, vie politique.. ce n'est pas une formation très lourde, d'ailleurs avec la philo et cette formation j'aurai malgré tout moins d'heures de cours par semaine qu'en science po, puis grâce à sa j'aurai au moins la possibilité de réussir le concours, chose à laquelle ne préparait finalement pas vraiment mon cursus en sciences po.

quoi qu'il en soit j'espère que tu seras accepté si c'est véritablement ce que tu souhaites faire et je te souhaite bien du courage car à ce que j'ai compris tu cherche à t'inscrire en iep, or j'ai crus comprendre que c'était bien plus dure encore qu'en fac (loin de moi l'idée de te décourager bien sur ) puis tout est dans la motivation. pour ma part je crois que je m'étais toujours promis que je me la coulerais douce durant ma première année de fac. :D