InvitéInvité
 |  Sam 29 Juin 2013 - 13:10 | |
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- Une fine silhouette noire arpentait le champs de Coquelicots. Elle avait la tête basse et semblait pensive. On pouvait remarquer qu'a chacun de ses pas elle levait bien haut les membres pour éviter d'abimer ces si jolie fleurs. Une douce brise faisait voler ses crins noir, cachant son regard triste de la vu d'un inconnu. Elle pensait à son prince, l'ange blanc, son ange blanc. Elle ferma les yeux quelques instants, elle pouvait voir son visage se former devant elle, l'éclat de ses yeux doux, ses yeux bleu, ses yeux remplis d'amour... Elle secoua la tête d'un coup, essayant d'enlever ses pensées triste de son esprit. Dans le bateau ils s'étaient perdu... Elle n'avait ensuite plus eu de nouvelle. Triste sort pour un si bel amour...
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Yrma
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| | Sam 29 Juin 2013 - 17:26 | |
| Alors ainsi, il n'était plus qu'un inconnu à ses yeux ? C'est vrai que, de loin, il ne semblait plus être le même équidé. Sa silhouette autrefois si fine et féline s'était affirmée et durcie, sa robe si pure était encore striée de balafres pâles, "souvenirs de guerre". Pire encore, la douceur qui le caractérisait autrefois s'était usée à force de jurer et de boire comme ses comparses pirates. Le cœur de Shiiro bondit dans sa poitrine. Vodka. Sa belle, son amour. *Elle ne doit pas me voir ainsi souillé* Il se retenait de toute ses forces de hurler son nom et de courir vers elle.
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InvitéInvité
| | Dim 30 Juin 2013 - 22:59 | |
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- Soudain cette douce brise lui apporta une odeur, mais pas n'importe quel odeur. Celle de son prince. D'un coup, elle se stoppa net et leva la tête brusquement, cherchant des yeux son prince. Elle se rendis compte de son erreur quelques instants plutôt. Ce n'était pas un inconnu. C'était son prince. Son amour. Son Shiiro. Elle se cabra de toute sa hauteur, appelant son amour avec force et passion. Elle n'était pas sûre qu'il l'avait vu. Elle se laissa retomber avec souplesse sur le sol pour foncer au galop vers son amour.
Au premier coup d'oeil, elle ne l'avait pas pas reconnu pour rien. Le corps de son ange n'était plus le même, il avait pris en muscles mais surtout en cicatrices! Cela fit un pincement au cœur de la belle. Elle ne savait même pas si Shiiro avait rencontré de nouveau sa mère. Cette pensée la fit frisonner. Elle s'arrêta dans son galop, enfonçant ses quatre membres dans le sol, glissant. Elle avait arraché des coquelicots en deux traits parallèle distinct. Une dizaine de mètres la séparé encore de son amour, mais elle voulait le laisser venir. Au fond d'elle, elle avait peur, peur qu'il soit passé à autre chose, peur qu'il ne soit plus intéressé par elle. Elle serra les dents, si seulement elle pouvait lire dans ses pensées.
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Yrma
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| | Ven 5 Juil 2013 - 0:21 | |
| Il n'en pouvait plus. C'était comme devoir contempler le ciel sans y monter jamais. Vodka était là, devant lui, amoureuse jusqu'aux yeux, et pourtant elle lui paraissait si lointaine. Il aurait voulu la combler de joie, l'inonder des plus beaux mots d'amour, la porter des plus divines mélodies ! Mais l'ange semblait incapable, bloqué dans ses ardeurs artistiques et romantiques, condamné au silence. Il était semblable à un jouet brisé. Son visage durcit n'arrivait plus à se dérider et les larmes qui gonflaient son coeur ne trouvaient plus la voie de son regard bleu... Un tremblement, une secousse même, le parcourut des pieds à la tête. L'étalon recula, vaincu, perdu, amoureux. Qui était-il ? Voilà la grande question. Celle qui, toute sa vie durant, le rendra fou. Car jamais il ne trouvera la réponse. Après tout, n'est il pas qu'un artiste fiévreux, victime des aléas de son âme et des dilemmes du coeur ? « Ne m'embrasse pas. Si. Non. Fais ce que tu veux bon sang de merde ! » Ses prunelles, toujours bleues, de ce bleu qui vend du rêve et de la passion, s'agrandirent de stupeur. Quels mots rudes venait-il de prononcer envers sa belle, et avec quelle violence dans le ton ! C'en était trop. Le visage creusé et fatigué, tel un marin en dérive, le blanc posa sa tête sur le dos de sa princesse. Des larmes invisibles semblaient lui brûler le visage. Une sensation étrange vint augmenter son malaise. Vodka, si forte, si dominante, lui parut si fragile tout à coup ! Il avait l'impression de la briser dans son étreinte tant il manquait de douceur et tant son corps auparavant de coton s'était transformé en pierre... « Excuse moi, Excuse moi, Excuse moi. » Et enfin, il l'embrassa, fougueux et brutal, comme un jeune chien.
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