et les chats affamés miaulaient

Ven 18 Oct 2013 - 19:57

Ramsès avait suivit sa maîtresse avec discipline, restant toutefois légèrement en arrière. Il frémissait d'excitation à l'idée qu'elle pourrait lui apprendre de nouvelles choses, utiles pour lui comme pour Apo.

**Messages :** 1951 **Inscription :** 26/05/2013

Rejoignant l'endroit le plus tranquille de GS à ses yeux, Amalfi jeta un regard autour d'elle, préférant ne pas être dérangée. Mais au final, si ils l'étaient, cela ferait un bon entrainement à Ramsès. S'arrêtant net, elle pivota vers lui, blasée. " Jt'apprendrai pas à te combattre. " Elle voulait le prévenir avant qu'il ne se fasse des faux espoirs. " Pas avant qu'tu grandisse. " De là où ils venaient, ils avaient toujours procédé de la sorte : les tactiques avant la force brute. C'était bien la faiblesse de la plupart des " méchants " de GS : Ils savaient taper mais ils ne savaient pas réfléchir. Ramsès en était le parfait exemple. Il était trop excité, trop pressé. L'inverse d'Amalfi. Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire en regardant la squelettique noiraude, elle n'était pas née comme ça.

Sam 19 Oct 2013 - 13:53

Elle avait raison, mais Ramsès était lucide ; il ne gérait pas sa force. C'est là qu'Apophis intervenait ; il le canalisait, et lui " dictait " quoi faire. Or, cela ne pourrait pas marcher éternellement de cette manière. Un brin de déception l'envahit quand Amalfi lui annonça qu'elle ne l'entraînerait pas - non pas qu'il ne savait pas y faire, Kana avait fait du bon boulot. Il hocha la tête, et frappa le sol d'un air rageur. « Je hais ma condition d'enfant. » souffla-t-il avec colère. Il se sentait faible, frustré, car son potentiel ne pouvait s'exprimer pleinement dans ce corps chétif.

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Son regard paresseux parcourut l'enfant, un sourcil haussé et un sourire fin et sans joie sur ses lèvres. " Frapper sans réfléchir n'est pas mon genre. " dit-elle en roulant des yeux avant de se détourner, ignorant les plaintes de l'appaloosa. Il fallait qu'elle éradique ce penchant enfantin de lui. Ce processus était censé prendre plusieurs années, mais Amalfi n'avait pas assez de temps. Elle se souvenait parfaitement de son entrainement à elle, et à quel point elle avait souffert. Tout à coup, sans prévenir, elle pivota à une vitesse fulgurante, lui infligeant un brusque coup d'antérieur contre l'encolure, qu'elle espérait ne manquerait pas de lui faire perdre l’équilibre. Reculant dans la même foulée, elle plaqua ses oreilles, soudainement venimeuse. " Qui est ton ennemi ? " gronda-t-elle, le fusillant du regard.

Lun 28 Oct 2013 - 19:39

Il ronflotta et baissa la tête, vexé qu'elle critique sa façon d'agir. Aussi ne la vit-il pas pivoter sur lui et ne put éviter son violent coup de sabot qui le fit tomber sur le côté, d'une façon pitoyable. Il se releva, furibond, la fusillant du regard malgré sa soudaine attitude aggressive. « Je n'ai pas d'ennemi, je suis invincible ! » gueula-t-il avec rage, son petit corps tremblant de colère.

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" Non ! " Dévoilant légèrement ses dents à la réaction du poulain, elle se leva d'un coup sec sur ses postérieurs, l'attaquant de nouveau du bout des antérieurs, sachant qu'elle s'emporterait si elle goûtait sa peau et sa chair entre ses mâchoires meurtries. " Qui est ton ennemi ? " répéta-t-elle, plus fort cette fois-ci, naseaux dilatés, roulant le blanc de ses yeux. Il devait reconnaître contre qui diriger sa haine avant qu'elle puisse continuer.

Mar 29 Oct 2013 - 11:02

Elle le bouscula encore, et sa rage augmenta aussi vivement que son humiliation était grande. « C'est toi, C'EST TOI ! » hurla-t-il presque avec démence, sautillant de rage sur le sol, ses yeux révulsés et blancs, et ses petites oreilles plaquée sur sa nuque. C'était elle son ennemie, c'était elle qui l'humiliait. Il ne savait pas ce qu'elle voulait entendre, et sa tête bourdonnait de fureur.

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La plus difficile barrière que Ramsès se devait de franchir était son mental. Amalfi grinça des dents jusqu'à s'en faire mal, secouant vivement son encolure pour exprimer son mécontentement. Tout à coup, elle s'éloigna de l'appaloosa, gémissant légèrement, et s'immobilisa un instant, dos à lui. Son sang bouillonnait, et elle savait qu'elle devait se calmer sinon elle le blesserait sérieusement. Même l'attaquer distraitement de la sorte l'excitait et elle savait trop bien qu'une fois lancée, son instinct prenait le dessus et elle détruisait tout ce qui était à portée de main. Soufflant lentement, Amalfi pivota de nouveau et fixa le jeunot, un peu déçue. Mais elle reconnaissait son potentiel, il fallait juste qu'il pense comme elle. En tous cas, il n'avait pas riposté, et elle en était encouragée. " Qui veux-tu tuer ? " dit-elle tout bas, sifflant et armant son corps tel un serpent prêt à mordre.

Dim 3 Nov 2013 - 16:23

Elle s'écarta, elle semblait en colère ; il ne comprenait pas pourquoi. Aussi, quand elle revint vers lui, tentant une nouvelle fois de lui arracher une information qu'elle connaissait déjà, Ramsès plongea son regard noirci de rage dans les siens, la fouillant, cherchant ce qu'elle désirait. Son poil bicolore était trempé de sueur, mais il se mit à réfléchir profondément. En quelques secondes, la réponse s'afficha à son esprit, et il souffla d'un ton sombre, un sourire déformant son beau visage ; « Kishin. »

**Messages :** 1951 **Inscription :** 26/05/2013

Un sourire des plus sombres fendit le visage machiavélique de l'akhal-téké. Il devait se sentir privilégié, il était rare qu'elle baisse son masque. " Bien. " En un mouvement elle fut sur lui, le contournant d'aussi près qu'elle le pouvait sans avoir à le toucher, sans jamais le quitter des yeux, ses yeux vides brûlants d'une flamme nouvelle. " Qui suis-je ? " Se penchant pour le lui murmurer à l'oreille, Amalfi mordit d'un coup sec la pointe de l'oreille du yearling, relâchant aussi tôt, vissant douloureusement ses mâchoires en luttant pour garder le contrôle d'elle-même.

Lun 4 Nov 2013 - 20:44

Effectivement, il se sentit flatté de ce sourire qu'elle lui adressa, car jusque là, il l'avait connue froide et sévère. Une vague de fierté l'envahit, et il dilata ses petits naseaux veloutés, attentif. Elle plongea de nouveau sur lui, et il sentit la délicate chaleur de sa peau à quelques centimètres de la sienne, avant qu'une fugace douleur le prenne au bout de son oreille. Il ferma les yeux, se concentrant sur cette douleur qui restait forte après la morsure. « L'Initiatrice » souffla-t-il de sa voix grave, posant ses yeux maléfiques sur elle, la regardant gravement.

**Messages :** 1951 **Inscription :** 26/05/2013

( On dit qu'il est adulte là ? )

Le fixant avidement, la noire accepta sa réponse. " Tu vas apprendre à combattre avec ta tête. " Elle s'avança de nouveau vers lui, se dressant sur ses postérieurs comme pour le boxer des antérieurs, avant de le contourner rapidement et de lui infliger une vive morççççure sous le ventre, pinçant sa peau fine. " La surprise est ton meilleur ami, il faut porter confusion à ta victime, car celle ci ripostera bêtement par une pluie de coups. Apprends à les éviter, et à frapper ses points sensibles, bien que plus difficiles d'accès. Regarde. " D'un geste vif, elle s'empara d'un de ses postérieurs entre ses dents et le souleva d'un coup sec, faisant preuve d'une force étonnante vue sa carrure, une force qu'elle se gardait bien de dévoiler à ses ennemis. Ainsi déséquilibré, elle cherchait à ce que l'appaloosa bascule sur le dos. Lançant rapidement prise, Amalfi s'éloigna encore, traversée de spasmes, heurtant violemment le sol d'un coup d'antérieur sec, voulant ramener le calme qui l'habitait naturellement d'habitude.

Mar 5 Nov 2013 - 22:44

( Non jeune yearling, je prévois un truc un peu particulier quand il sera adulte et les chats affamés miaulaient 561150

)

Combattre avec sa tête. Autrement dit, réfléchir. Analyser. Ramsès en était incapable. Et même si c'est son frère qui gérait ses choses-là, il savait qu'il devait s'y mettre aussi. Mais il n'y arrivait pas. Il tenta d'esquiver son attaque, déjà plus attentif à ses mouvements, mais elle était trop rapide pour lui. « Quels sont les points sensibles exactement ? Il y a les jambes, les tendons, le grasset ... quoi d'autre ? » eut-il le temps de dire avant qu'elle ne se saisisse de son antérieur et le renverse en arrière. Il s'écrasa sur le sol de façon tellement ridicule qu'il se releva aussitôt, furibond. Il allait s'en aller, car il en avait marre de prendre des coups - il était trop impatient - mais le comportement étrange de la jument l'intrigua ; il l'observa spasmer sans l'ombre d'une quelconque pitié.

**Messages :** 1951 **Inscription :** 26/05/2013

( J'ai peur et les chats affamés miaulaient 1722932523

)

Trop concentrée à tenter de cacher sa lutte, Amalfi ignora momentanément sa question, ses spasmes s’atténuant lentement pour laisser place à la brûlure habituelle qui suivait son refus de tuer : le feu se propageait dans ses membres, attaquant ses articulations, raidissant douloureusement sa nuque, lui donnant envie de s'arracher la tête. Elle avait beau être habituée, cela la terrifiait toujours autant à chaque fois. Pendant de longues minutes elle se tint immobile, tressaillant, dos à lui, sa respiration haletante et une légère sueur perlant son encolure et ses épaules, malgré le froid qui la gagnait. En fin de compte, la grande noire poussa un soupir, fermant ses yeux, heureuse de retrouver enfin le bas de la vague. " Corps ... Endommagé. " articula-t-elle à travers ses mâchoires, retrouvant le mutisme qu'elle avait porté lorsqu'ils s'étaient rencontrés pour la première fois. Chaque mouvement calculé avec une précision infime, elle se retourna lentement, et boitilla vers lui, montrant tour à tour son ventre, son entrejambe, ses oreilles, ses yeux et ses naseaux du bout du nez, avant de retenir un nouveau rictus de douleur. " Faible. " cracha-t-elle, ses yeux roulant furieusement dans son crane, prenant de plus en plus l’apparence d'un serpent.

Lun 11 Nov 2013 - 21:57

( tékass

)
Il trouvait ça beau, il trouvait ça attirant, terriblement attirant. La façon dont elle prononçait ses mots, et son corps qui se rebellait contre elle. Il pensait qu'elle était l'incarnation même de la liberté, et parallèlement, le symbole de l'être soumis à sa propre condition, et ce paradoxe qu'elle représentait l'attirait irrévocablement, sans qu'il ne puisse vraiment l'expliquer. Il ne cessa jamais de l'observer durant son petit instant de lutte avec elle-même, son regard pervers glissant sur sa croupe ainsi dévoilée à sa vue, sur ses jambes fines, sur la courbe délicate de ses hanches, s'accrochant aux moindres détails de corps ... endommagé, comme elle dit ensuite, ce corps qui était comme une machine. Il leva les yeux brusquement quand elle se tourna vers lui, car il sentait qu'il n'avait pas le droit de la mater ainsi, et que si elle s'en rendait compte, elle cesserait son aprentissage, cet entraînement dont il avait terriblement besoin. Il hocha la tête avec vivacité. « Je ne veux pas faire de mal directement, je veux prendre mon temps. Je veux que la douleur dure, et qu'elle tue l'autre à petit feu. » fit-il rapidement, d'une voix basse, ses yeux brillant d'excitation malsaine.

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