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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeLun 9 Juin 2014 - 19:29

Illusion éphémère dans la vapeur chaude et parfumée. Elle est immobile. Seul le bruit de sa respiration résonne dans la salle humide. Elle ferme les yeux, repensant à ces rêves tourmentés dans lesquels trône un seul et unique. Aigle noir indécent, il illumine ce chemin dangereux sur lequel elle marche sans cesse. Elle le cherche. Sa voix douce et suave résonne dans ces lieux sacrés et divins.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeLun 9 Juin 2014 - 19:37

Sont-ils eux ou sont-ils autres, dans ces chaudes vapeurs qui lèchent langoureusement les pierres usées ? Les corps apparaissent, se frôlent le temps d'une caresse puis disparaissent. C'est un jeu de dupe et de mensonge qui semble s'installer, mais c'est elle, et ce n'est pas un songe. L'a-t-elle vu, entendu ? Ou l'espère-t-elle seulement ? Un sourire aussi généreux que ténébreux passe sur son visage, alors que comme porté par une volute de vapeur, il apparaît, perçant les brumes.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeLun 9 Juin 2014 - 19:49

Il est là. Tel une ombre, il l'effleure de son corps vif et chaud. Il est nul part, il est partout. Elle elle l'appelle, l'attire, telle une sirène. A travers la fumée blanche, humide, presque étouffante, elle le voit. Et son coeur rate un battement. La muse brune s'approche.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeMar 10 Juin 2014 - 21:05

Marin malheureux, à la dérive et en perdition, c'est avec passion qu'il embrasse cette muse, cette insolente étincelle dans son regard murmurant cet éternel refrain : je te connais. Et depuis qu'il la connait, depuis que son corps suave et mâle se presse contre le sien, délicat et subtil, il n'a plus rien de cet ivre marin. De nouveau il est Soldat. Et c'est toi, Muse sublime et cruelle, que je sers aujourd'hui, au prix de ma vie. Elle s'approche, forte et fragile à la fois. Il sourit, s'avance et la percute ou la caresse, l'embrasse, sauvage et insoumis. Je t'aime.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeMar 10 Juin 2014 - 21:38

Il s'avance, de cette marche royale et intemporelle, sue seul cet aigle noir peut maîtriser. Sauvage tel un indomptable lion, il l'embrasse. Violents et passionnés, leurs poitrails étroits se heurtent. Telle une explosion, un big bang, ils sont là, deux ardentes comètes entrant en collision. Et leur univers candide et libertin s'enflamme. Fougue, violence, passion. Seuls les respirations haletantes, les cœurs palpitants et les corps frémissants s'imposent.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeMar 10 Juin 2014 - 21:48

Les mots ne coulent plus et seuls les corps, puissants et ardents, dessinent encore des promesses. Les yeux sans fond de l'étalon cherchent les siens, plus doux. Oh, qu'il aimerait pouvoir vivre en eux ! Mais l'heure sonne déjà et, sans prévenir, l'animal au noir ramage se recule, ses sabots heurtent le sol. Il se soustrait à elle comme il le fait avec vous. Les vapeurs l'embrassent à nouveau, courant langoureusement sur son corps qui se couvre d'une pellicule moite mais brillante. Il revient.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeMar 10 Juin 2014 - 22:05

Suintants, ils reviennent sur Terre, de grises de ce fol amour. Le regard pénétrant et infini de l'ange déchu perce celui, doux et voluptueux de la muse aux crins d'ivoire. Leurs sabots claquent, leurs naseaux se dilatent. Et elle, amante passionnée, déjà vient caresser ses rondeurs orientales, sa couleur noirâtre et irisée, de sa bouche encore frêle et tremblante.Je crois, ange noir, que seuls mes désirs et mon coeur me poussent à agir ainsi. Ma conscience, ma raison, noyées."
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeMer 11 Juin 2014 - 12:33

C'est d'interdits qu'ils vivent, amants damnés et déchus. Et plus fière qu'une Reine encore, sa muse vient, l'embrasse et confesse. Elle perd pied, elle ne sait plus le vrai du faux, mais elle n'en a cure. Et qu'importe, Princesse, qu'importe encore de savoir. Ils sont fous, le monde les chasse mais ils sont là, ils s'arrêtent et s'aiment, ils contredisent peut-être, sans doute, le destin. Qu'importe. | Mais qu'il est sage pour nous, Enfants du Malheur, que de s'abandonner à ces joies nouvelles, Muse de Feu. Vif et ardent dans ses attitudes, encore, il se retourne et l'embrasse, sauvage et presque violent. Son corps brûle, toujours plus, et il la désire.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeMer 11 Juin 2014 - 20:31

Et, ivres, ou fous, ils se laissaient emporter par cette indécente passion qui les réanimaient. Et de ce dangereux et cruel amour, avides, leur âme voulait encore, mais leurs corps allait-il supporter ce feu puissant qui brûlait insensiblement? Et encore, son amant sombre revenait, insatisfait, baiser ses lèvres douces et tremblantes. Elle fermait les yeux, savourant cet instant éternel et pourtant si court. Qu'ils s'échouent dans les bras regorgeant de beauté d'Aphrodite!"Sommes-nous sur le chemin de volupté cruelle de cette ivre luxure, ange incandescent?"
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeJeu 12 Juin 2014 - 20:00

Oui, c'est bien sur ce chemin qu'ils sont, anges vaillants et fragiles, anges féroces et puissants. C'est sur ce chemin qu'ils s'égarent désormais, et c'est ce qu'elle semble redouter qui s'accomplie. Mais elle n'est plus seule désormais ! Il est là et il le sera toujours. Ce n'est pas seule qu'elle se perdra. | Ô Muse, ne craignez pas cette aventure dangereuse qui nous guette. Si les corps se heurtent ou se blessent, sachez seulement qu'ils n'en seront que plus beau. Ne craignez pas le changement en vous ; je serai à jamais là, même quand vous ne m'aimerez plus, même quand vous déciderez d'offrir votre cœur à un autre. Pour moi, vous serez pour l'éternité cette délicate muse, cette incandescente reine. Ne me craignez pas, Dame Ecclesya, n'ayez peur de celui que je suis, et repoussez-moi si vous me trouvez trop ardent dans mes démarches. Je ne veux vous effrayer. Je n'aspire qu'à t'aimer, douce Ecclesya, et c'est fou que je suis de toi.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeJeu 12 Juin 2014 - 21:53

Elle ne voulait lui paraître réticente. Elle l'aimait, follement et tendrement, et c'est ce qui comptait en cet instant. Non, ce chemin, au grand jamais ne redouterait d'arriver jusqu'au bout! Que leurs grandes ailes brûlées se régènèrent et qu'ensemble, rois de l'azur, parcourent les infinis cieux. Et pas même la Mort ne pourrait les séparer. " Ô Maître des Cieux, ne croyez pas cette idée inimaginable. Avec plaisir et violence nos corps se percuteront. Et je vous fais mon seul et unique, mon guerrier, mon soldat, mon prince, mon dieu. Et, jamais, Ô jamais ne pourrai avoir inclination pour un autre, car votre cœur est mon Eden." Il était sa seule obsession, son seul but, sa seule motivation de vivre. Il avait réactivé son cœur et son âme.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeVen 13 Juin 2014 - 23:18

Ils s'aimaient, aussi tendrement que violemment sans doute, oui. Mais ne devenaient-ils pas dangers, l'un pour l'autre ? Lung ne voyait plus qu'elle, il passait ses journées à espérer sa silhouette, à l'imaginer fondue dans l'ombre, à l'attendre et, partout où il passait, il la cherchait, forçat qu'il était. Ses mots firent trembler son cœur, et il se rapprochait encore, toujours davantage. | Jamais donc je ne me lasserai de vous le dire ... Je vous aime, sublime Muse. Et partout je vous déclamerai cet amour qui, s'il est encore enfant, ne pourrait être plus féroce et palpitant. Je vous aime de cet amour d'enfant, de cet amour premier, originel et fort, de cet amour qui revêt une robe plus grave et qui se penche vers les véritables passions. Mais je crains d'en arriver à vous haïr parfois. Serez-vous pour moi une de ces reines cruelles, une de ces reines qui aurait sur moi tous les pouvoirs et qui jouerait avec mon cœur ? Soyez cette Muse Vilaine, mais souvenez-vous toujours de cet amour et, parfois, redevenez tendre et douce et ardente, et faites de moi, simple Soldat, un Empereur ... Son cœur battait plus vite alors que prince, il passait son col puissant au-dessus de son dos, l'amenant près de son poitrail.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeSam 14 Juin 2014 - 7:54

Et elle, aimante, se fit le pacte éternel de toujours lui donner amour et respect. Oh,comme il lui serait facile de ne pas le briser! Mais, deux comètes ardentes se rapprochant dangereusement, d'amour, n'entreraient-ils pas en collision, tombant tous les deux en miettes? Elle sentit sa peau brûlante de vie sur son dos, et son souffle incandescent courir sur ses flancs fragiles. Alors, une nouvelle énergie la poussa à continuer."Rien n'est plus beau à mon oreille que cette phrase inlassable, qui chaque fois fait battre mon coeur. Et nos flamboyants azurs, ils sont enflammés! Oh amant sublime, pourquoi les éteindre? Pourquoi éteindre ce feu passionné qui brûle en nous? Et impardonnable faute pour moi, serait de me jouer de vous! Aigle de jais, comment m'en croyez-vous capable...Empereur que vous êtes, je vous parerai de mille richesses, et, sublimes, nous règnerons sur ce monde. Notre monde."Et délicate, elle s'échappait de son étreinte, pour venir caresser ses flancs.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeDim 15 Juin 2014 - 21:18

En s'échappant, votre création, imparfaite dans sa perfection, s'était penché sur les autres. Il les savait désormais, et il connaissait leurs élans, leurs passions mais également les fracas dans lesquels ils se brisaient. Mais eux, eux étaient différents. Ecclesya n'avait, en cette terre, d'égale. Elle était cette Muse de feu, cette muse cruelle, aussi violente que douce, cette muse qui faisait battre son cœur. Et comme lui, elle savait la vie et le monde. Elle n'avait plus peur de la mort : elle avait bien conscience, l'étrange dame, que personne n'y échapperait jamais. Aussi, c'était sans honte ni déplaisir qu'il l'aimait. Il l'aimait oui, et il l'aimait bien au-delà des apparences ou des mots : il l'aimait de ce qu'elle savait, de ce qu'elle était et de son essence, profonde et sublime. | Jamais je ne les éteindrai, ma très chère dame. & si un jour il nous arrive de suffoquer, je soufflerai sur ces braises rougeoyantes, que nous puissions vivre encore. Je ne doute pas de vous, Ecclesya, je ne doute pas de vous ... Que notre monde brille, alors, et dès maintenant ! Sa voix rauque, mâle et chaude claqua dans l'air et les vapeurs, un instant, s'évanouirent. Était-ce un empire qui, sous leurs pieds, allait surgir ? Ce qu'ils érigeaient était plus haut, plus noble et plus précieux : à coups de caresses et de baisers, de mots et de touchés, Ecclesya reconstruisait une à une toutes ces imprenables forteresses qui, dans le secret de son cœur, s'étaient un jour effondrées.
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¥ - Seule, je crie son nom quand vient le désarroi. - ¥ Icon_minitimeMar 17 Juin 2014 - 21:22

Braises rougeoyantes, est-ce une passion divine? Seules leurs promesses résonnaient, avides encore d'avenir. Ils ne suffoquent pas, invitant même cette chaleur à venir caresser leurs corps suintants. Et qu'ils s'y perdent, s'y étouffent! Emportés par la violente passion, leur coeur déjà brûlants, s'enflammeront. Et par dessus les mots, elle revient, seul ce regard suave et voluptueux anime son corps humide et chaud. "Qu'il brille, amant d'ébène, qu'il brille...Et s'enflamme!"Et encore une fois, oh jamais elle ne s'en lasserait, encore une fois vint goûter ses lèvres, qu'elle connaissait déjà par coeur.
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