Quand se taisent tes démons. Tu decouvre d'autres sons.

Trop curieux.
Tu garde ton air.
Mystérieux.
Mais tel une chimère.
Tu modifie ta paire.
Et tu ôte pour un soupir.
Qui se change en sourire.
"J'suis du territoire ennemi.
Mon petit."
T'a entendu.
Le pacte entre territoire.
Contre la sangsue.
Qui te sert de dominant.

Tu t'avance.
Tu te lance.
D'un pas dangereux.
Jugeant de ton regard mystérieux.
Cet étalon qui te croit.
Dans la bonne voie.
Tes lèvres sourient.
Tes démons crient.
Mais tu les ignore.
Gardant le contrôle de ton corps.
Il n'a pas tort.
Tu n'es pas comme eux.
A sévir contre ceux.
Qui leur bloquent la route.
Toi tu trace ta route.
Selon tes convictions.
Malgré certaines pulsions.
"Qu'est ce qui t'fait croire ça?"
Ta silhouette meurtrie.
Montre que tu survie.
Que tu te bat contre les maudits.
De ton esprit.

Il le sait.
Comme s'il te connait.
Crois t il au monde rose.
Qui se repose.
Sur de jolies choses.
"Réveille toi!"
Un coup de nez.
Contre son flanc.
Amener à la réalité.
Ce vulgaire enfant.
Tes lèvres s'avancent.
S'élancent.
Vers ses oreilles.
Sans livrer bataille.
Tes lèvres jouent avec son corps
Tout en t'assurant qu'il soit pas mort.
Tu veux chercher la faille.
Loin dans ses entrailles.
Tu recule.
Tu te régule.
Princess.
Hausse.
Le ton.
Et tes démons.
Persistent à fond.
Respiration forte.
Un poids que tu porte.
Se réveille tes pulsions.
Pour cette fascination.
Jeu.
Dangereux.
"Tu veux jouer?"

"Ces cicatrices?
Te viennent d'ou?"
Tu as ignoré ses mots.
Concentré par les maux.
De ce jeune.
Qui te mène.
Tourmente ton esprit.
Par fascination.
Et pourtant tu souris.
Condamnation.

Les loups.
Espèce de fous.
T'en a eu douleur.
Pourtant t'en a jamais eu peur.
Tu as les yeux.
Mystérieux.
Qui jouissent de son corps.
Ta tête qui pense à la mort.
"T'a du frôler la mort."
Seule parole.
Qui s'épaule.
Entre ta mâchoire serrée.
Et laisse ton nez.
Mesurer les plaies.
Pis tu lève la tête.
Tes yeux toujours sur sa silhouette.
Enlevant tout air bête.
Pour rester ingénieux.
Tout en demeurant mystérieux.

Tout est éphémère.
Les émotions.
Les passions.
Mais pervers.
De penser ça.
Tu a livré ton combat.
Tu as survécu.
Mais tout a disparu.
Tu pivote.
Tu marche pour la vie.
Idiote.
Reste ici.
Va donc jouer.
De cet étalon.
Et t'aura la liberté.
Tant désirée.
De tes démons.

Discret.
Mais pas pour toi.
Tu es captivé.
Par le bruit de ses sabots.
Mais tu continue.
A la recherche d'une proie.
Sans piper mot.
Il te suit.
Tu le fuis.
Pour le protéger.
De tes entités.
Qui te disent de le manipuler.
Pour en faire un guerrier.
Arrete toi.
Tourne toi.
Et plonge tes yeux.
Mystérieux.
Au creux.
Des siens.
Perçant.

Et quand elle s'arrêta, le noiraud fit de même, comme une ombre qui suivait le corps auquel il était dévoué. L'étalon renâcla, grattant le sol d'un antérieur, discrètement. « A quoi tu joues ? »