| carnival of idiots / m | |
|
|
Auteur | Message |
---|
Faucon
Messages : 34345 Inscription : 03/04/2011
Age : 30 Pseudo : chinook, manon.
| Mar 10 Mar 2015 - 18:02 | |
| In a carnival of idiots on show You'd to lie slow.
Tu serpentes sur la glace, sans que tes sabots ne glissent ou ne fassent un bruit plus prononcé qu'habituellement. L'habitude, sûrement. Être né ici, y avoir grandi – y sombrer ? Tu observes un icerberg, pensif, en t'immobilisant. Et si toutes tes douleurs, tous tes démons étaient là ? Au-dessus de la surface, dérivant lentement, t'amenant à leur suite. Tu frémis de tout ton long. Tes iris cherchent la suite de la glace sous la surface noire de l'eau ; en vain. Y a-t-il aussi une aussi grosse partie (en toi) cachée à tes yeux, à tes sens ? |
|
|
InvitéInvité
| Jeu 12 Mar 2015 - 8:53 | |
| le départ précipité de son père l'a atteint. la bicolore a décidé de sortir de l'empire pour se ressourcer. bien sûr, ses mouvements aléatoires la mène aux terres nordiques. quand elle voit sous ses sabots, une couche de neige formé, elle hésite à faire demi-tour. néanmoins, un pincement au corps la guide à travers les allées glacées. il faut qu'elle le voit, qu'il est bien vivant et qui n'a pas déserté ses terres comme l'a fait son père. alisha l'a inquiétée et c'est avec une boule à l'estomac qu'elle rejoint l'île glacée. |
|
|
Faucon
Messages : 34345 Inscription : 03/04/2011
Age : 30 Pseudo : chinook, manon.
| Lun 16 Mar 2015 - 12:51 | |
| Tu ne l'as pas sentie. Toujours fasciné – du mauvais côté – par l'icerberg qui te fait face comme un ennemi, tu restes immobile, le regard plongé au fond de la glace. |
|
|
InvitéInvité
| Mar 17 Mar 2015 - 1:10 | |
| elle arrive enfin près de lui. elle se poste à ses côtés, le regard perdu et la poitrine douloureuse. solheim ? sa voix se fait douce. l'inquiétude naît, appréhendant la réponse. beaucoup de chevaux ont disparu, mais le palomino est toujours là. |
|
|
Faucon
Messages : 34345 Inscription : 03/04/2011
Age : 30 Pseudo : chinook, manon.
| Mar 17 Mar 2015 - 11:07 | |
| Ou du moins ce qu'il reste de toi. Ta tête se tourne lentement vers Iwa, que tu dévisages lentement, inspirant à fond. Bonjour, Iwa, murmures-tu doucement en reportant ton regard marbré sur l'iceberg. Lui ne coulera jamais, Murphy. Lui saura cacher ses failles en restant présentable aux autres. Putain, tu pouvais pas être un icerberg ? Tu me cherchais ? |
|
|
InvitéInvité
| Jeu 19 Mar 2015 - 8:51 | |
| je... les mots ont du mal à fuser, se retenant de tout lui dire. et puis merde alors ! oui je te cherchais. elle fixe l'iceberg, elle aussi. regarder solheim dans les yeux avec la terrible envie de l'embrasser, c'est impossible pour la bicolore. |
|
|
Faucon
Messages : 34345 Inscription : 03/04/2011
Age : 30 Pseudo : chinook, manon.
| Sam 21 Mar 2015 - 20:07 | |
| Tu restes de marbre. Comme l'icerberg. Comme si tu avais un corps – un coeur – de glace. Comme si toi aussi, t'étais armé contre toutes les tempêtes. Faux. Je suis là, souffles-tu dans un murmure drôlement bas, en fixant la bicolore même si elle fuit ton regard. |
|
|
InvitéInvité
| Mer 25 Mar 2015 - 19:45 | |
| et en se retournant, elle lui met un coup d'épaule violent en lâchant tu m'as fait peur ! puis elle se ressaisit mais cette fois, c'est des larmes qui coulent. alisha m'a dit que tu as été gravement blessé, là-bas... elle parle du champ de bataille. et tous ses sentiments qui la tiraillent pour le palomino. elle respire un bon coup, calmant ses sanglots. |
|
|
Faucon
Messages : 34345 Inscription : 03/04/2011
Age : 30 Pseudo : chinook, manon.
| Ven 27 Mar 2015 - 12:48 | |
| Désarçonné par ses pleurs soudain, tu ne sais pas comment y réagir et restes donc impassible. Tu baisses les yeux et lui désignes ton antérieur. Celui-ci ne soutenait plus mon poids, au début. Tu relèves ton regard perturbé et perturbant vers Iwa. Tu bouges ta mâchoire sur le côté, de droite à gauche. Un léger craquement se fait entendre à chaque fois. Ramsès m'avait déboîté la mâchoire. Sur le coup, je n'arrivais pas à parler sans que ça m'inonde d'une douleur affreuse. C'est passé. Ça me fait encore un peu mal certains jours. Tu lui détailles tout cela comme pour lui dire que tu es en vie. Que tu es vivant. Ou presque. Ton corps est couvert de cicatrices bien moins importantes, données par tant d'ennemis à la guerre sur le front que tu ne pourrais pas les nommer. Ou peut-être que tu pourrais, un peu. Tu es au courant, pour Absalom, j'imagine ? |
|
|
Contenu sponsorisé
| |
|
| carnival of idiots / m | |
|