‹ staring at the sun ›

Il ne sait pas comment lui dire doucement. Comment le lui faire comprendre. Oros est un enfant. Il n'a pas encore la délicatesse qu'il faudrait par rapport à ça. Son regard se voile. Mais il ne pleurera pas. Il a promis. « Il est mort... »

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mon visage se crispe, se grimace. que très légèrement. il fallait que je m'y en attende. c'est toujours ce qui arrive. toujours. « qu'est-ce qu'il est arrivé ? » demandais-je simplement, coupant brusquement le silence qui avait pris la place quelques instants.

Comment lui dire ça ? Comment lui dire qu'on lui avait pris son père ? Que le voleur n'était autre que le Diable ? Ceux qui n'ont jamais rencontré Murphy dans cet état ne pourraient pas saisir. Il ferme les yeux. Brièvement. « Il s'est noyé. » préfère-t-il alors dire, à demi-mots.

Invité

noyé ? ces mots raisonnent dans ma tête. je savais que ça ne fonctionnait pas. « il était dominant. puissant. il ne peut pas s'être noyé. à moins que quelqu'un ait participé à l'action » moi, j'ai faillit me noyer. et plusieurs fois. mais je ne vois rien, je n'ai aucun repère. je me rappelle avoir touché les muscles du dominant, lorsque je ne voulais pas qu'il me quitte. ça ne se pouvait tout simplement pas. j'ai été abandonnée trop jeune par l'ignorance.

Oroszlàn tressaille. Cette pouliche a bien trop d'intelligence en elle. « Quelqu'un, oui. Mais on ne devinerait jamais qui. » laisse-t-il échapper dans un souffle. Au fond de lui, le Lion a peur, aussi. Que le Diable ne jette sa patte crochue sur son petit être.

Invité

« tu parles comme si tu savais, Oros » lâchais-je en plissant des yeux. si un de mes parents auraient été tués, j'aurais tout fait pour connaître le meurtrier, pour me venger. mais je sentais une énergie calme. je ne sentais pas Oros agité et je ne sentais pas des vibrations de frustration dans sa voix.

« Bien sûr que je sais. » répond-il d'un ton parfaitement calme, sans pourtant dévoiler de qui il s'agit. Il fixe la pouliche noire avant de secouer la tête et sa courte crinière blonde. « Ne parlons plus de ça. »

Invité

voyant bien qu'il souhaitait garder cela secret, je me résigna. peut-être qu'un jour, je saurai. « tu peux te décrire, s'il te plaît ? » ajoutais-je soudainement. j'étais habitué de m'imaginer les autres. cette fois-ci, j'avais envie d'avoir la vraie vision des choses.

Il fronce les sourcils, sans comprendre ce qu'elle attend. « Me décrire ? »

Invité

« dis-moi à quoi tu ressemble. » ajoutais-je simplement avec insistance sans ajouter plus de détails.

Le Lion fronce les sourcils. « Euh.. Je ressemble beaucoup à mon père quand il était jeune, il parait. Un poil doré comme le soleil, des crins presque blancs, des yeux noirs par contre. » commence-t-il, ne sachant pas vraiment comment se décrire lui-même.

Invité

est-ce que le signature de Joey est correct comme ça ou elle doit lui ressembler encore plus ? x)

l'ayant touché tout à l'heure, je pouvais mieux me l'imaginer, maintenant. « et moi, je ressemble à quoi ? »

Oui je t'ai assez embêtée comme ça
Mais Siewka est aveugle ?

Oroszlàn ne comprend pas. Il observe la pouliche avec attention. « Euh.. Tu es plutôt petite, fine, tu as l'air fragile. Tu es toute noire, aussi. Tu es jolie. » Il dit ça sur le même ton. Lui et les compliments, il ne sait pas vraiment encore ce que c'est.

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ahah non pas de problème ! oui, elle est aveugle :3

noir. comme ce dans quoi je vis. à tout les jours. toujours. si ma robe eut été plus pâle, il m'aurait certainement vu rougir. je m'approche d'Oros et pose doucement mes naseaux contre son épaules. « on va courir ? » c'était la parfaite occasion de piquer une course, moi qui aime tant courir. cependant, je préférais la faire avec quelqu'un plutôt que de foncer dans un arbre.

Oros l'observe avec attention, remarquant ses yeux légèrement voilés. Pourtant, il ne lui posera aucune question. Rien qui puisse la déranger, comme s'il se voulait simplement protecteur. Un allié pour elle. Il acquiesce. « Avec plaisir ! » fait-il en se plaçant près d'elle, laissant son flanc frôler le sien pour attendre le signal du départ.

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