- envole-moi.

CSILLAG.
Légèrement égaré mais pas inquiet pour le moins du monde, sans le montrer, je continue de marcher dans les couloirs hauts et sinueux.

Le jeune mâle est aussi perdu à travers les différentes allées du labyrinthe. Le bruit de l'eau éclate quand ses sabots heurtent le sol. Rehan se laisse être guidé par son instinct.

Tu crois que quelqu'un a déjà sauté depuis en haut ? Je n'en sais rien, Gallisc, mais l'eau n'est pas assez profonde pour espérer survivre à une telle chute. Je souris, me demandant bien avec une certaine appréhension quand même s'il ne vaut pas mieux qu'il ne m'impose jamais ce défi.

Il n'est plus guidé par son instinct quand il détecte l'odeur de son ami, Csillag. Le jeune mâle le découvre et décide de le rejoindre. Tous les deux ont bien grandi depuis la dernière fois.

Je l'aperçois avant de le sentir, j'ai le vent dans le dos. Je souris, le reconnaissant malgré les semaines passées où nous avons tous les deux grandis. « Heeey ! »

Il le rejoint et commence à l'analyser comme s'il était sa future nourriture. Csillag. Il finit par se stabiliser devant son ami de jeunesse. T'es devenu fort et grand. Il évite d'ajouter le qualificatif de "beau".

Je l'étudie avec un sourire, cachant un peu comme son compliment me flatte « Je ne peux que dire la même chose de toi Et encore, je n'ai pas fini de grandir »

Rehan considère Csillag du regard, avant de tourner les yeux pour observer l'environnement. Il a oublié qu'ils sont dans un labyrinthe. Rehan a l'impression de tourner en rond depuis qu'il s'est aventuré dans ce casse-tête. Je fais bien de te trouver.

J'incline la tête sur le côté. « Tu es perdu ? »

Oui. Tout se ressemble ici. Rehan n'a pas de repère et compte sur son ami Csillag pour trouver la sortie du labyrinthe.

« Me perdre et me perdre encore, il n'y a qu'ainsi que je me repère. » récité-je avec un sourire amusé. Moi je trouve ça cool d'être perdu, en fait. Je reprends la marche, tranquillement.