Et tandis qu'elle déambulait tranquillement, une odeur lui sauta aux naseaux. Une odeur tellement familière qu'elle ne pouvait pas l'ignorer. La rouquine redressa la tête, stupéfaite. En revenant ici, elle pensait qu'elle n'avait plus personne à chercher, plus rien à reconstruire, qu'elle n'avait plus qu'à tout recommencer à zéro. Visiblement, elle s'était trompée. L'arabe s'arrêta un instant, chamboulée. Durant ses brefs passages sur les terres de son enfance, c'était de son père dont elle avait toujours été la plus proche, mais bien qu'elle se soit promis de ne plus s'attacher aux liens du passé, elle ne pouvait pas faire une croix sur celui-ci. -Hönir ? Appela -t- elle d'une voix hésitante, fouillant les alentours du regard.