THE WALKING DEAD

OWBERINE
Le Serpent

Fils légitime de Sweeney et Rowena, Owberine a toujours voué une haine profonde pour ses géniteurs, mais ce n'est pas pour autant qu'il a fait en sorte de se racheter une conduite à leur place, au contraire, les parents peuvent être fiers de leur rejeton.
Froid, malin, manipulateur, sarcastique, cynique, impressionnant... Rien de bien ragoutant et pourtant, il dégage ce magnétisme entêtant, envoutant, qui vous attire à lui sans que vous ne parveniez à y résister. Peut être ses yeux bleus abyssales vous captiveront, ou vous capturerons.
Père d'Akan et d'Hooker, il perpétue la lignée des fouteurs de merde.

Owberine est toujours aller et venu sur GS, sans y rester longtemps ni éternellement. Il marque chaque fois son passage, laisse son empreinte, avant la prochaine, plus marquante encore. Aujourd'hui c'est son ultime voyage sur ses terres natales. Alors autant dire que cela va faire mal.

Et comment est-il mort le serpent ? Empoisonné. Le serpent qui se mord la queue.
Physiquement intacte, ses yeux sont tout de même devenus d'un bleu translucide, presque blanc. Ses lèvres quant à elles sont encore imprégnées de son sang, ainsi que ses dents et ses gencives. Comme s'il revivait son étouffement avec son propre sang indéfiniment. Mais rappelez vous, ce n'est pas sans lui déplaire, le sang, n'était ce pas son breuvage préféré ? Autant dire qu'il a hâte de varié les goûts et les plaisirs.

MURPHY


Murphy a été le plus jeune dominant de GS. Né d'un étalon de passage et de Brooklyn, meurtrière aguerrie, il a été recueilli et élevé par Athéna. C'est lorsqu'il est tout juste yearling qu'il est nommé dominant du Nord. Apprécié de tous par son caractère compréhensif, altruiste et droit, il a porté le Nord au plus haut, en faisant régner paix et légèreté sur le territoire aux apparences pourtant hostiles.
Mais bien vite en grandissant, les maux qui sévissaient sur ses géniteurs semblent le rattraper et bientôt, Murphy se sent contaminé. À l'intérieur de sa tête, une voix, une présence. S'il garde encore le contrôle, il prend conscience que ce démon lui fera engagé la pire bataille de sa vie : celle contre lui-même. S'engage alors une guerre interne qui, selon certains, finira par le faire sombrer dans la folie. Murphy se découvre alors à l'intérieur de lui-même un être sombre, qu'il baptise Solheim et qui devient comme une épidémie. Par moment, il perd le contrôle. Par moment, violence et folie dévorent son cerveau alors qu'à d'autre, il se repentit sur ses actes incontrôlés. Il prend sous son aile deux enfants abandonnés, Ruyn et Fenrir, dans l'espoir de les élever ; mais il échouera.

Se découvrant un amour infini pour un autre étalon, Nox, il souhaite protéger son image prestigieuse de dominant en s'alliant à une amie, qui prendra le rôle de fausse compagne et dominante du Nord à ses côtés, Mara. Porté par sa force et sa détermination, il livre également une guerre sans fin aux tyrans de l'Egypte de l'époque, Ramsès et Apophis, jurant leur mort.

Mais la disparition soudaine de son amant catapultera l'étalon au plus bas et au plus près des enfers. Sa véritable descente commence alors et ses proches ne le reconnaissent plus. Murphy disparait, laissant entièrement la place à Solheim. Lors d'un moment de folie intense, il s'associe à la Reine de l'Egypte pour faire naître un enfant qu'il sait perdu d'avance, qu'il sait maudit par lui, par elle, par ces démons qui ne le lâcheront jamais : Oroszlàn.
Déboussolé, Murphy s'efface réellement, pour laisser à Solheim un droit total sur ses actes et ses pensées. Détruit par les pertes qu'il accumule, par les déchirures autour de lui, par toutes ces guerres qu'il n'arrive pas à gérer en plus de la sienne, il déraille. Violent, il s'en prend à ses proches.
Sa mort : il était sur ce grand navire échoué, devenu son refuge. Et la guerre éclata. Il hurlait se battre contre le Diable en lui-même, certains diront de lui qu'il était réellement possédé. Alors qu'il se livre une guerre contre l'imbattable, un yearling déboule alors pour le pousser directement dans la mer déchaînée, où Solheim – Murphy, se noiera. Celui qui l'a tué – ou sauvé ? – n'est autre qu'Oroszlàn, son propre fils, alors tout jeune.


Et voilà qu'il revient. Sans savoir pourquoi, sans savoir comment.
Murphy, Solheim, il peine à faire la différence, il n'existe plus deux personnes en lui, les deux se sont fusionnées. Ses souvenirs s'emmêlent, l'eau semble s'être incrustée en lui – ses crins restent mouillées, plaqués contre son encolure cramoisi. Son corps est criblé de cicatrices passées, de blessures qui ne guériront plus jamais. Parfois encore tiraillé, Murphy est resté mélancolique et lessivé de son histoire ; Solheim lui, est plus énergique, plus violent, plus animal. Mais encore une fois, les deux ont fusionné, sûrement l'étalon fantôme que vous rencontrerez aujourd'hui ne sera qu'un mélange cruel entre deux entités torturés à leur façon. Il ignore qu'il a une longue descendance derrière-lui.

ELUNE
je baiserait le diable sur vos tombes.

Elune, c'était une Reine. Une jument venue de nulle part. Une ingénue pleine d'amour et de douceur. Ex-compagne d'Oroszlàn - dont elle a toujours été amoureuse - et de ce fait ex-Reine du Nord, elle est aussi la mère de Maddison et Eryn. Eryn, qu'elle a eue avec Hawk, lors d'une brève tentative de reconstruction d'elle même et de sa vie, peu avant sa mort. Sa mort, survenue suite à son retour de la guerre. Gravement malade, la douce Elune n'a jamais réussi à guérir de cette infection pulmonaire, qui a signé son glas. Et elle est morte. Comme ça.

Ce que personne ne sait d'elle, ce sont que ses propres démons l'on rongée. Petit à petit d'abord, puis de plus en plus violemment. Elle n'est plus réellement elle même. Malgré sa robe immaculée, presque angélique .... Elune n'existe quasiment plus. Ses yeux, légèrement rougeoyants, n'expriment plus rien d'autre qu'une infinie noirceur, une sauvagerie sans précédent, quelque chose qui a toujours attendu au fond d'elle de pouvoir totalement la submerger. Physiquement parlant, elle n'a pas vraiment changé ... de nombreuses plaies parcourent son corps, jamais fermés, toujours un peu suintantes. De sa bouche, du sang s'échappe parfois, souvenir de sa maladie.

Peut-être aurez-vous la chance de croiser la vraie Elune lors des rares moment où elle se montre. Soyez prudents. Ne vous faites pas avoir par son visage d'ange : le monstre qui prend peu à peu sa place ne ferait qu'une bouchée de votre âme. Cette vile fripouille est rusée. Méfiance !