pasta box

H O O K E R

L’étalon avait entendu parlé de la venue des zombies sur GS, et autrement de flipper comme la plus part il avait trouvé ça intriguant, voir même terriblement excitant. Comme tout ce qui avait attrait à la mort, cela le fascinait particulierement. Mais il voulait le voir de ses propres yeux, alors quel meilleur endroit que le cimetiere ?
Baroudant avec cette insolence naturelle qu’il dégageait, il ne tarda pas à apercevoir des fesses qu’il avait longuement matté et même sauvagement chevauché. « Zohra ?! »

Hook reste interdit lorsqu'elle se retourne face à lui. Ses yeux s'écarquillent, tellement qu'il a la sensation qu'ils vont sortir de ses orbites. Et en même temps ... Il trouve ça trop ouf. Son regard ne parvient néanmoins pas à se détacher de sa boite crânienne écrasée, dont soit disant passant, il était l'auteur. Mais ses paroles le ramène vite à la " réalité ". Son corps réagit de suite au mot baiser, mais son visage affiche tout de même un air incertain, voir même légèrement... Dégouté. " Je sais pas si t'as vu ta gueule Zohra, moi je veux bien te baiser, mais fais un truc je sais pas là c'est chaud quand même. "

" Hé je suis plus un gamin tu me parles pas comme ça --" " se vexe t-il, bien qu'il sache pertinemment qu'elle lui ait mis le nez dans son caca. Sa réaction tranchait pourtant les mots qu'il prononçait, car il réagissait encore comme un gamin. Mais bon, pour baiser, fallait pas vraiment le prier trois fois. Pour pas s'avouer vaincu, il grommèle un : " Ouais bah... Me regarde pas. " Il se recentre, se concentre sur son objectif : son cul. Toujours aussi bien conservé soit disant passant. Sa bouche vient s'aventurer sur le sommet de sa croupe, avec une légère appréhension, comme s'il s'attendait à avoir un gout de pourri dans la bouche. Il n'en est rien.

Ses yeux sont inévitablement attiré par sa queue qui se décale, lui laissant tout libre accès à son intimité. Cette fois il ne prendrait pas son temps, il ne s'amuserait pas avec sa langue, et d'un coup, il grimpe sur sa croupe. Il s'empare d'une poignée de crins, peut être d'un lambeau de peau aussi au passage. De toute façon elle n'en a plus besoin, osef. Il la pénètre sans aucunes onces de douceur, juste de la brutalité, de la profondeur, de l'intensité. Ce qui les caractérisaient.

Dans le feu de l'action, il oublie un peu qu'il baise une morte. Il tend l'encolure, cherche son visage, sa bouche, ses lèvres. Il veut l'embrasser, baiser autant sa bouche que son corps. Mais son regard finit par se heurter à son crane défoncé. Yeurk. Ok, ça refroidit un peu ses ardeurs et il se reconcentre sur sa tâche. Juste baiser. Quelques minutes plus tard il lui assène son dernier coup de reins.
Il se laisse redescendre mollement, fatigué.

Sa robe luit encore de la sueur après l'effort, mais il fait en sorte de garder fière allure et se redresse en bombant le poitrail. " Et tu m'offres quoi cette fois ? " Bon ok il la taquine. Son air redevient un peu plus sérieux, curieux surtout. " Comment ça se fait que t'es là ? Tu reviens genre pour me hanter ? "

Son regard et son visage se ferment brutalement, et la colère se faufile petit à petit par éclats dans ses yeux. Pourquoi tu me parles de cet enfoiré ? Sa voix est sifflante.