∞ chatouille moi si tu peux

Njörd (zombie)

Le noiraud avit observé, le sang bouillant. Il avait réfléchi, presque traqué. Et donc c'était bien lui. Il devait lui venir en aide. Il reste persuadé que l'inconnu n'avait que de mauvaises intentions. Il grogna, profitant des ombres qqui les dissimulaient. Détourner l'attention. Ses os craquent, clac. Il se dépplace dans les ombres. Puis, il se poste devant la petite, feignant ne pas l'avoir vue.

N'ayant pas confiance en Eïdan, Gaya ne sortit pas immédiatement des entrailles du vieil arbre. D'ailleurs elle fait bien puisqu'un inconnu viens à sa rescousse. Enfin, elle ne le sait pas encore, tout ce qu'elle voit c'est le popotin d'un cheval qui pu la mort, de la même façon qu'elle probablement. La princesse attend patiemment de voir comment le reste des événements allaient se dérouler.

Eïdan qui sentait une présence depuis un moment déjà s'était déconcentré de cet élément en s'amusant avec son joujou. Puis il vit cet inconnu sorti de nul part pour se poster devant lui, l'empêchant de pouvoir s'approcher de nouveau de la cachette de la petite. Eïdan se redressa alors de toute sa hauteur pour ancrer son regard neutre dans celui de l'inconnu. Il ne put retenir un léger rire sortant du creux de sa gorge. " Ecoute moi mon grand, bouge d'ici tu ferais mieux. "

Njörd ne se laissa pas impressionner. À quoi bon? Mourir? Il l'était déjà à moitié. Il ne craignait plus la douleur, son corps qui dépérissait avait perdu ses sensations. Lui aussi il était costaud, et ses os ronds étaient solides. Alors le noiraud vissa son regard noir dans celui de l'opposant et tapa du pied. Avant d'employer le comat, tenter l'insolence. Cartes qu'il n'avait que rarement à jouer mais il était entrainé et sa répartie, correcte. Nan, j'écoute pas moi. Pas tant que t'as pas dégagé de là, mon grand.

La petite écoute les adultes discuter, pour l'instant elle n'ose pas parler, l'atmosphère est lourde et elle l'a ressent même si elle est toujours bien cachée dans son terrier. Gaya à l'impression que cette histoire finira mal.

oui pardon j'avais pas capté que c'était mon tour

Alors que l'inconnu se tenait là devant lui sans bouger, Eïdan l'observait, le jaugeait silencieusement. Il avait quelque chose de particulier en lui. Difficile à expliquer mais il semblait n'avoir qu'un pied dans ce monde. Mais Eïdan avait vu la mort en personne et rien ne pouvait l'impressionner et encore moins l'effrayer. Alors Eïdan plaqua ses oreilles sous son épaisse crinière et fit un pas en avant, s'approchant d'avantage de l'inconnu. "Mêles toi de ce qui te regarde et barre toi d'ici. Je ne bougerais pas de là tant que la petite ne sortira pas de son trou. " Grogna-t-il alors, en jetant un regard glacé en direction de la cachette de la pouliche.

Mais Eïdan avait-il connu la mort par lui-même. L'avait-il déjà senti s'infiltrer dans tout son corps? Sûrement pas. Njörd si. Et ses pensées se sont assombries depuis. Alors il n'hésiterait pas à lui montrer ce que ça fait d'être mort. Il plaque ses oreilles sur son crâne et son regard vide se remplit de haine et de rage. C'est ce que je fais. C'est toi qui me regarde. claque-t-il. Casse-toi avant que je m'occupe de ton cas.

Gaya a de la difficulté à suivre se qui se passe réellement, dans sa petite tête d'enfant, elle n'arrive pas à comprendre un tel affront. Le lapin bouge dans son terrier, espérant qu'elle ne soit pas entendu, elle tentait de se faire le plus petite possible et invisible. Maintenant il fallait espérer que Njörd réussisse à faire fuir Eïdan pour qu'elle puisse aller retrouver sa mère.