J’en ai plein le dos, j’ai vraiment la rage. - Alcantaraz.

Le prince noir marchait à pas de loup entre ces étranges arbres difformes. Leur sève rouge vif rappelait étrangement à l'ébène les litres de sang qu'il avait vu couler au long de ses dix années de vie. Au tournant d'un sentier, il discerne une silhouette grise déambulant étrangement entre les arbres, comme à bout de souffle. Méfiant, ses oreilles en croissant de lune pivotent vers sa nuque, il choisit de rester derrière l'inconnu afin de le garder à l'oeil.  

Le sbire observait son environnement et il sentit bien vite le poids d'un regard sur lui. Il se retourna, les oreilles plaquées contre sa nuque. Il chercha l'individu qui l’épiait et il le vit, bien en face de lui. "T'es qui toi ?", dit-il avec une légère colère.

Ses oreilles restent plaquées contre sa nuque comme avertissement. Il forme un cercle autour du gris, l'examinant minutieusement. T'as l'air angoissé, t'es sûr que ça va ? lui dit-il d'un ton moqueur. Mépriser, le sport favori de l'étalon. Malheureusement pour lui, il ne se doute pas qu'il tourne autour d'un adversaire plus puissant que lui.

Alcantaraz se retient de lui arracher la jugulaire. Tu veux voir si je suis angoissé ? demanda-t-il d'un ton calme mais avec de nouveau un sourire carnassier, narquois et moqueur. Il se jette à la gorge de l'étalon aux oreilles en croissant de lune. Il compte bien le soumettre.

ALCANTARAZ : 24
ASLAK : 21 - 3 = 18

Il aime le ton de l'étalon, le sarcasme dont il fait preuve à son tour. Son attitude sonne comme un défi à l'oreille de l'ébène. Je t'en prie montre moi, j'attend que ça. Un rire sournois s'échappe de ses lèvres avant de sentir les crocs du gris se planter dans sa jugulaire. Il se dégage vivement de son emprise, se dressant sur ses postérieurs en espérant atteindre le visage du gris de ses antérieurs.

Alcantaraz : 22
Aslak : 18

L'étalon noir parvint à toucher les naseaux du grand ibérique gris. Il secoua la tête pour chasser quelques gouttes de sang. Il profita de la proximité des antérieurs d'Aslak pour tenter de lui en prendre un et le tordre de toutes ses forces.

ALCANTARAZ : 22
ASLAK : 16

Des gouttelettes de sang des naseaux de son adversaire viennent s'écraser contre les muscles tendus de l'ébène. Il s'ébroue vivement en affichant une mine dégoutée. Mais n'eut-il pas le temps de finir qu'il retrouve son antérieur dans la mâchoire du gris, qui le tort de toutes ses forces. L'ébène laisse échapper hors de ses lèvres un hennissement de douleur, avant de se jeter sur l'encolure du gris.

Alcantaraz : 20
Aslak : 16

Forcé de lâcher le membre du grand cheval noir, il secoue la tête pour qu'il lui lâche l'encolure et appuis ce geste en lui mordant lui aussi l'encolure. Il lui arrache d'ailleurs un peu de peau qu'il recrache, dégoûté. Il tente ensuite de lui balancer ses antérieurs dans l'épaule.

AL : 20
AS : 14

Il flanche sous le coup porté à son épaule, manquant de tomber au sol. Il se ressaisit vivement, les oreilles plaquées contre sa nuque. Son souffle est court, sa respiration saccadée. Des gouttes de sueur lui perlent le front. Il se jette sauvagement sur les flancs de l'étalon.