J’en ai plein le dos, j’ai vraiment la rage. - Alcantaraz.

Al : 4
As : 4

L'étalon a de la chance, il aurait pu avoir l’œil crevé. Au lieu de ça, il l'a juste fermé. Il secoue la tête pour chasser quelques gouttes de sang et tord l'antérieur d'Aslak qui était devant sa tête, espérant que cette attaque soit la dernière, il n'en pouvait plus.

AL : 4
AS : 3

Son antérieur de nouveau tordu, il hurle de douleur. Il ne va pas tenir encore beaucoup de temps, il faut que le combat prenne fin. La haine l'obsède, il ne parvient plus à réfléchir, agit dans la précipitation et perd ses moyens. D'un mouvement spontané il tente de mordre la jugulaire du gris.

Al : 1
As : 3

C'est serré ! Al' secoue la tête pour que l'autre le lâche et le roue de coups dans le poitrail et tout son corps, il veut gagner, il doit gagner.

L'étalon roule sur le côté, presque inconscient. Le combat est terminé, il ne peut plus se relever. Vexé dans son ego, il évite son adversaire du regard. Il fera mieux la prochaine fois, même s'il doit lui faire manger ses dents.

Les membres du sbire tremblent fortement. Sa respiration est sifflante, ses nombreuses blessures le font souffrir et pire encore, il a l'impression que sa côte cassée lui rentre dans le ventre. Il est en sueur et il s'effondre au sol. Sa fierté est intacte mais il est trop fatigué pour rester debout, alors il toise son adversaire du sol, haletant. Bien joué.

Il se dégage vivement de ce contact visuel en se relevant non sans difficulté. Son oeil reste clos, gonflé pour un bon moment. Il fait quelques pas boiteux autour du sbire resté au sol. Pas suffisamment, apparement. Son regard se balade dans la colline. Où as-tu appris à te battre comme ça ? Qui es-tu, au juste ?

Al' se redresse après s'être reposé quelques instants. Il frotte son œil fermé contre son antérieur. Avec les parias. J'm'appelle Alcantaraz, je suis un sbire.

Il l'observe se relever avec un air de méfiance, légèrement en retrait. Un sbire. On ne sait jamais de quoi sont capables ces bestioles là. Si t'es pas un paria, c'est quoi ton rôle à toi dans ce bordel ? La défaite devient moins amère suite à cette révélation du gris. Il s'est tout de même bien défendu, contre un adversaire présumé aussi doué.

Un léger rire s'échappe de ses lèvres rougis par le sang. Il est marrant celui-là. J'obéis aux ordres et je récupère des terres, comme je viens de le faire avec toi.

Obéir aux ordres. Amusé, un sourire se dessine sur les lèvres de l'ébène, dévoilant ses dents immaculées. Quelle vie trépidante tu mènes. Il n'a plus rien à faire ici. J'espère qu'on aura l'occasion de remettre ça très vite. lui dit-il en lui adressant un clin d'oeil avant de s'éloigner de sa démarche boiteuse.

out

Je l'espère aussi. Salut ! lança-t-il avant de se barrer au petit trot pas du tout carré. Il allait retrouver les parias, revigoré par ce combat.

Out