Song of Horror || Oroïne

- O - Oroïne d’ordinaire si calme a été emmené ici de force, il avait tenté de résister, de toute ses forces, à tel point que le lasso avait laissé une marque dans sa chair. Il hennit bruyamment dans la pâture, cherche de l’aide, se pique même contre les barbelés. Impossible de passer au-dessus. Il a compris. Il est leur prisonnier. Comme l’est Filao, qu’il pensait encore chez les indiens. Défait, il marche, la tête basse.

- O - Oroïne dresse les oreilles quand il voit Etosha. Il trottine vers lui, plus inquiet que soulagé. Il couche les oreilles. « Je ne t’ai pas suivi ! Je suivais une piste et… voilà. » Il serra les dents, lançant des regards paniqués. « Il faut qu’on trouve une sortie. On peut pas rester là… Il n’y à plus personne au camp… » Il était agité, il ne l’avait jamais été autant, il grattait le sol du sabot, cherchait un autre visage familier. « Comment on va faire… »

- O - Le mâle, épuisé avant tout, finit par se calmer, il renâcla et regardait son amie en soupirant, son corps était rempli de courbature à force d’avoir lutté. « Un plan ? » la questionna-t-il, le regard bas, tout comme ses oreilles.

- O - Le mâle gris penche la tête sur le côté. « Nara ? » Il n’avait aucune idée que qui c’était et c’était ladite nommée dans le pré. Son esprit se perdit l’espace d’un instant, pensant à Nyilah, son cœur se serrait. Il devait sortir de là. Et vite. « Pourquoi on a été capturé ?... Je.. Oh, j’ai vu un cheval capturé, mais pas ici Ozalee, je crois, il y avait Filao et Njörd, enfin leurs odeurs… Tu crois que quelque chose se prépare Etosha ? » lâche-t-il contrit et inquiet, tandis qu’il plissait les yeux.

- O - Oroïne soupira doucement. Retenant le prénom de Nara, sans savoir s’il la croiserait un jour. Il n’avait qu’une idée en tête. Niylah. « Je me fiche bien de savoir pourquoi on est là. Je dois sortir. Nyilah est dehors, je ne veux pas qu’elle me cherche, elle ne doit pas s’approcher. ! » Il grattait nerveusement du sabot. Les mêmes humains ? Non, ils n’étaient pas habillés pareils, ils ne sentaient pas pareil. «Je crois qu’une guerre se prépare, entre eux. » murmura-t-il, il le sentait, mais il ne pouvait pas l’expliquer.

- O - Oroïne écouta la jument monter dans les tours, il secoua la tête. « On n’est pas vraiment ensemble, je sais pas trop, on n’a pas eu beaucoup de temps, mais peu importe, c’était la plus qualifiée pour ça ! Tu aurais pu me faire confiance… » Il soupira doucement et coucha ses oreilles dans sa crinière. Regardant un cowboy rentrer dans la pâture. « Si on trouve le bon moment, on peut fuir quand il vient ouvrir. »

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- O - Oroïne n’était pas prêt à attendre que tout le plan soit prêt et qu’elles libèrent tout le monde. Il avait trop peur que Niylah vienne le chercher, et qu’elle se retrouve elle aussi dans cet enfer.

« On verra Etosha, mais je ne peux pas rester aussi longtemps. J’ai peur qu’elle fasse une bêtise » souffla-t-il tout bas, regardant les pâtures, broutant un peu essayant de se détendre.

En voyant l’humain approcher, il renâcle et s’écarte. Hors de question de se laisser faire. Oh non. Il en avait vu assez ici. Comment pouvait-elle se laisser faire de la sorte. Il secoua la tête et resta dans le fond de la pature.

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