Enfin seule... La jument galopait depuis déjà un bon moment autour de l'étang, sa robe baie pommelée luisant au soleil. Un fin ruban de sueur couvrait ses coudes, entre ses jambes et sur le poitrail. Ses longues vibrisses tâtaient l'air en aveugles et prévenaient la jument des éventuels dangers.
Des empreintes de sabots commençaient à se dessiner le long du lac, preuve du passage incessant de la jument baie.