Pars, cours, Je te rattraperai...

La jeune pouliche voulait retrouver sa maman qui lui manquait énormément. Chaque nuits qui la séparait d'elle, Hana regardait le ciel en pleurant, elle essayait de se souvenir. La petite avait établis son camp sous les étoiles scintillante.

La charmante demoiselle devenue célibataire depuis la disparition de l'être qu'elle aimait plus que tout au monde semblait désorientée. Chizuru ne retrouvait plus son chemin et sensible comme elle l'était, les larmes coulaient bien facilement. Le coeur gros, elle avançait et pensait à sa fille chérie.

La jument entendit une petite voix, mais ne sut pas où cela venait et demeura légèrement sur ses gardes, nerveuse. Chizuru n'osait pas vraiment avancer plus et demeura immobile, à l'endroit exact où elle s'était arrêtée. Même qu'elle ne s'était jamais doutée que Ganja était aussi dans les parages.

La femelle entendit des branches craquées derrière elle et soudainement son coeur se mit à battre si fort qu'elle avait l'impression qu'elle allait mourir bientôt. L'ange avança un antérieur vers l'avant et si quelque chose lui sautait dessus, la blanche était déjà prête à s'enfuir. Mais, c'était trop tard, l'inconnu était derrière elle et les larmes commencèrent à couler alors qu'elle prononçait déjà le nom de son chéri, faiblement. Mais, soudain elle se sentit serrer contre quelque chose et lorsque son visage croisa celui de son amoureux, Chizuru éclata en pleure en le serrant si fort contre elle que sans doute, il aurait pu en crever d'étouffement. Chizu ferma les yeux et se recroquevilla sur Ganja ou plutôt Hemingway. Puis, se souvenant de ce qu'il s'était passé plus tôt, la demoiselle reposa son attention sur la forêt et souffla doucement. « Il y a quelqu'un avec nous. » Ce ne fut que les seuls mots prononcés.

La petite tachetée, aperçut deux chevaux depuis son buisson. Elle avança vers le couple avant de défaillir, partager entre le doute, la joie, la crise de larmes et de terreurs, elle s’arrêta les larmes au yeux. Hana ne bougeais plus, pas parce qu'elle ne voulait pas mais ses muscles lui interdisait un pas de plus. Le rythme de son coeur parvient aux oreilles de la pouliche. Le vent venait de se levait emportant l'odeur de Chizuru sur la yearling. Les larmes perlèrent de plus en plus sur ses joues quasiment blanches, quelques mots restèrent figés dans les pensés incapable de sortir de ma bouche.

«Maman...Enfin te revoilà.»


Je sens que je vais pleurer.

( Oh my god! J'en ai les larmes aux yeux, peut-être que je suis trop sensible... )

L'ange posa un regard interrogateur sur la jeune femelle en face d'elle, tentant de la reconnaître ou de comprendre ce qui se passait, Hemingway jeta un coup d'oeil à Chizuru qui ne comprenait que dalle. Son doux sourire apparu malgré tout sur son visage en inclinant respectueusement la tête pour souhaiter la bienvenue à cette inconnue. Mais, quelque chose la dérangeait malgré tout et la blanche vint s'installer près de son amoureux. Soudainement, des images du passées lui revinrent à l'esprit et la mère abaissa doucement la tête, légèrement attristée. Chizu avait rêvé du jour où elle retrouverait son enfant et ainsi pouvoir la serrer si fort contre son corps qu'elle pourrait entendre le son de son coeur. Mais, cela semblait si irréel et triste. Mais, en relevant la tête et en observant l'inconnue en face, elle semblait s'y voir elle-même plus jeune. Un sourire la remplit de nostalgie, alors que l'étrangère commençait à ouvrir la bouche. Le vent se mit à souffler si fort et celui-ci emportant avec lui les mots de la jument jusqu'à ses propres oreilles. L'ange céleste demeura immobile, figée sur place et lentement son regard se tourna vers Ganja. Les larmes commencèrent à l'envahir et elle vacilla légèrement, s'accotant contre son étalon à elle. Elle n'en croyait pas ses yeux ou même ses oreilles, c'était impossible... Mais, brusquement l'amour d'une mère prit possession de son corps et la blanche s'avança sans retenu, aucunement timide ou gênée, c'était spontané. « Ma... Ma... Ma Hana? » s'écria-t-elle, en se rendant très rapidement à l'enfant et sans savoir si c'était réellement elle, l'ange ne put que la serrer fortement dans ses bras, complètement en sanglot et les yeux fermés. Elle n'arrivait plus à penser, sa fille se tenait désormais devant elle et maintenant, la famille était de nouveau assemblée.

Les quelques mots prononçaient par Chizuru, la poussa à aller vers sa mère pour l'enlacer. Hana était si heureuse de retrouver sa mère qu'elle en oubliait l'étalon qui se tenait un peu plus loin.
-Maman...Tu ma manquer !
Elle sera sa mère de plus en plus fort.

(Encore désolé les filles pour le retard! )

La jument stupéfaite par cette situation ne pu s'empêcher de pleurer de plus belles et de serrer sa fille contre elle, tout en posant un regard d'invitation à son homme préféré. « Viens mon amour, c'est notre Hana. » Son sourire était encore plus brillant et rayonnant qu'avant, sa joie paraissait grandement dans ses yeux. C'était magnifique de la voir ainsi. L'ange recula de quelques pas et sourit à sa fille, les larmes ne cessant de s'échapper. « Tu sais, cet étalon derrière est ton... père. Il t'a cherché comme il m'a cherché et nous nous sommes enfin tous retrouvés. Nous t'aimons si fort, mon ange. » Elle insista pour que Hemingway vienne et laissa une place que pour lui, afin de voir de plus près sa progéniture.