Littre heaven of war

Surpris par la voie maternelle, Osiris avale difficilement une bouchée d'herbe sauvage. « Ma...Gloupss Maman ? » dit il en s'avançant vers elle, les oreilles basses d'un pas non-chalant. Il savait qu'il était en faute donc n'essayait même pas de se rebeller.

Luciole quant à elle s'approche de son fils, les joues brulantes de colère et de stress elle avait eu très peur. « Osiris ! » gronda t elle de nouveau de sa voix autoritaire. « Qu'est ce que tu fais là ? » dit elle en toisant le poulain qui ne détachait plus les yeux de ses sabots. « Tu sais aussi bien que moi que tu n'avais pas le droit de franchir la frontière. Il aurait pu t'arriver malheur. » Elle couvre Aléna d'un regard doux pour lui faire comprendre qu'elle n'en avait pas après elle puis chique la croupe de son fils. « A la maison, jeune homme ! »

Osiris regarde à regret Aléna s'en aller tête basse. Il n'avait même pas pu lui dire aurevoir. Agacé par sa mère ses oreilles se noient dans un discours de leçon de morale qu'il écoute vaguement. Une odeur nouvelle picote ses naseaux, il s'arrête et lève la tête.

Et c'est cette même odeur que sentit Luciole. Elle dresse les oreilles, attentive. « Je dois te présenter quelqu'un. » annonça t elle le coeur serré, l'heure était venu. Il averti Noximilan de leur présence en poussant un hennissement puissant.

Osiris est stupéfait d'apperçevoir un étalon aussi imposant. Ses flancs noirs ornés de cicatrices témoignent de nombreuses bataille, un guerrier. Voulant parraitre tout aussi impressionant, il bombe également son torse en panachant sa queue.

Luciole ronfle des naseaux en voyant les mimiques de son fils. Il adresse un regard doux au bras droit du dominant des terres Nordiques. « Bonjour Nox » dit elle calmement d'une voix douce et mélodieuse. Elle aimerait lui faire un calin comme avant mais devant son fils, elle se doit de faire bonne figure, il n'a pas à connaitre le lien profond qui les unit.

Osiris regarde les lèvres du grand noir articuler sans pour autant écouter ses paroles. Ce n'est que lorsqu'il comprit qu'il regarde sa mère d'un air inquiet. « Maiiis pourquoi ?!! » répondit il, la voix partant dans les aigus. Il regarde alternativement les deux adultes, les yeux ronds comme des billes. Voulait-elle l'abandonné ?

Devant le regard inquiet de son fils, Luciole s'approche et passe son museau dans son encolure pour tenter de le rassurer.

« Noonn.. » murmura t il, la gorge serré en sentant les larmes lui monter aux yeux, cette idée de partir avec un inconnu ne l'enchantait pas du tout. Il secoue négativement la tête quand soudain il percute. « C'est par ce que tu ne veux pas de moi, c'est parce que tu veux t'occuper de Lupin ! » Le bicolore fond en larme, profondemment jaloux de son jeune cousin. Depuis qu'il avait vu sa mère l'allaiter, la jalousie exacerbée du foal s'étaient décuplée.

Luciole prend un coup au coeur et lance un regard inquiet discret vers Nox. « Osi.. » La mère serre les dents pour lutter contre l'émotion et éviter que sa voix ne tremble. « Ce n'est pas ce que tu crois mon fils, je fais ça pour te protéger.. » Elle se pince les lèvres.

Luciole hoche la tête pour acquiéser les paroles de l'étalon. « Je serais toujours là pour toi, mon fils » elle tente de garder son calme et ressère un peu plus l'étreinte de son fils contre elle.

Mais Osiris s'écarte brutalement. « Tu ment ! » s'énerve t il de sa petite voix agacante. Il la regarde durement et se place aux cotés de Nox face à sa mère. « Si tu ne veux plus de moi, alors c'est décidé je pars avec lui ! » retorque t il en regardant le grand étalon.

Et Luciole aurait espéré que ces adieux soient moins déchirant. Calme, Elle incline la tête en direction de Nox pour lui donner son accord. Elle n'en voulait pas à son fils, il était encore jeune.

Osiris sentait la colère lui démanger les vibrisses. Il remue dans tout les sens trahissant sa nervosité. Il devait être courageux et bientôt les larmes eurent disparût de ses ganaches blanches pour reprendre une posture normale. Il savait au fond de lui qu'il regrettait ses mots car le petit était fondamentalement gentil. Pourtant, sa rancoeur était telle qu'il refusait de s'excuser. Lui collant l'étiquette d'égoiste primaire sur le front.