Littre heaven of war

Osiris bouillonne de rage, il sait qu'il ne peut pas traverser la mare a cause de son poids. Fulminant et crachant de colère il fait des vas et vient sur la rive en refflechissant à toute vitesse à une solution. Les oreilles plaquées sur son crane, son regard est aussi noir que ses crins. « Pfeuu tfason à part fuir tu sais rien faire de toute façon. Tu es qu'un lache ! Et en plus tu sais même pas t'battre ! » Il se moque de lui en maugréant, lui, jamais il ne fuirait devant le danger, il l'affronterait la tête la première.

Il n'allait pas se démonter avec de puériles insultes qui ne l'atteignait même pas car oui Osiris est le poulain le plus mature et ça se voit ! Il regarde la mare et y dépose un sabot, elle est glacée. Mais la dernière insulte sur son poids fût l'insulte de trop. N'écoutant que son courage il plonge dans la mare en choppant le nénuphar de Chaodence dans la foulée et par conséquent le faisant chavirer à l'eau également. Cependant, il y avait quelque chose auxquelles ils n'avaient pas penser. La mare était profonde et aucun des deux n'avaient pieds....

En entrant dans l'eau glacée, le corps d'Osiris se figea, cristalisé. Il semblait paralysé et impossible pour lui de battre des jambes pour se sortir de là. Il crit pour appeler à l'aide mais de l'eau s'engouffre dans ses poumons en feu. Il hurle et tente tant bien que mal de sortir la tête à la surface. Des éclaboussures partout lui brouillent la vision, il a peur, il a froid, il est entrain de se noyer.

Osiris commence à s'épuiser dans ces eaux sans fond. Le froid lui brûle les poumons, il sent qu'il va s'évanouir quand soudain une force le tire de l'eau. Il parvient à retrouver pied et s'allonge sur la mousse comme un pauvre dauphin échoué. Le souffle rauque, les membres endolories et les yeux mi-clos. Il respire très mal mais il était sain et sauf. « Merci... »

Osiris se remet sur ses jambes et se secoue également en grimacant. Il était très en colère et n'arrivait même pas à éprouver un quelquonque remarciement pour celui qui lui avait sauvé la vie, mais aussi celui qui l'avait pousser dans ce danger . Il parvient à garder contrôle de sois même sinon il lui aurait sauté à la gorge. Il fait demi-tour et retourne au marché en espérant ne JAMAIS recroiser sa route. Ils étaient du même sang mais pas né sous le même signe. Pour lui, on ne choisissait pas sa famille mais uniquement ses amis. Et dans ce dernier, le bai n'en faisait pas partit

Le bicolore a deux points d'exploser s'arrête et tape du sabot si fort qu'il fait vibrer la terre. « Non ! » s'exclame t il de vive voix avant de reprendre sa route en boitillant car il c'était coincé un cailloux sous le sabot. Il avait fait assez d'efforts et même si le poulain avait vécu des évenements traumatisants, le pauvre Osiris n'y était pour rien et comptait bien camper sur ses positions.

Plus il le suit, plus il s'agace. Avec la rapidité et la précision d'une vipère ( Héhé et oui il tient de son père ) il chique Cha' à l'épaule puis continue sa route en grommelant. « T'as cru que t'allais me faire fondre avec tes yeux de biches ? Je suis pas une pouliche et pis en plus t'es mauvais acteur. » Clopin clopant..

Le bon de Chaodence le fait chavirer mais il ne tombe pas. Ses yeux bleux se glissent dans ceux de son cousin. Des yeux froids comme la glace comme son père « Arretes ! Tu n'es pas et tu ne seras jamais mon ami ! Tu entends ! » A peine eut il prononcé ces quelques mots qu'il les regretta mais son regard reste sévère, stricte, fermé aux émotions. Il s'éloigne de nouveau, plus mature à présent.