- vieux frères, je vous écris en pensée.

Tu connais pas les skunchts ? Il s'en doutait car son père était décalé, dans un monde à part. Mais Rehan a pris de son côté aventurier et il veut partir en voyage pour découvrir le monde. Même s'il ne trouve pas les skunchts, il aura appris plein de choses pour le faire devenir autonome, bien qu'il l'est déjà. En plus, il a trouvé un copain. Enfin, l'est-il ? Il n'ose pas lui poser la question et ça le rend perplexe.

Je secoue lentement la tête, le fixant toujours avec un regard un peu étrange, mais intéressé. Après tout, je n'connais pas tout encore – loin de là ! « Qu'est-ce que c'est ? »

Tu connais l'histoire des schtroumpf ? Rehan le fixe, tout sourire, ravi que son copain soit intéressé par la conquête des skunchts.

Je me mets un peu à rire. « Euh non, mais raconte. »

C'est des êtres bleus, vraiment petit. La taille d'un caillou basique ! Il est parti, ça y est. Partagé entre réalité et illusion. Il a bien hérité de quelque trait de Eiichi.
Les skunchts, eux, sont tout verts. Même taille que les schtroumpfs, plus dur à trouver car ils savent faire qu'un avec la nature.

Je suis un peu sceptique. Emballé quelques instants avant, je commence un peu à douter de ce qu'il me raconte. Après, c'est moi qu'on traite de fou ? « Et.. tu les as déjà vus ? »

Non, mais mon père oui. Il le regarde voyant son scepticisme dans ses yeux. Lui aussi doute, mais il faut qu'il vérifie par lui-même donc il se met en route.

Toujours sceptique, je me mets néanmoins en route à ses côtés, histoire de vérifier de mes propres yeux ce qu'il raconte. « Gallisc peut venir avec nous ? » Simple politesse. En réalité, peu importe sa réponse, il viendra avec nous. Parce que lui et moi ne nous quittons jamais.

Bien sûr. Vous êtes mes potes tous les deux. C'est rapide, mais il a ce sentiment de tisser un lien positif avec Csillag et le timide Gallisc.
Dis-moi Étoile, Gallisc c'est pas ton nom à travers une miroir ?

Rien qu'à cette confidence, un grand sourire s'affiche sur mes lèvres. « T'as raison, on est potes maintenant Merci d'accueillir Gallisc, beaucoup de gens ne l'aiment pas » Et ça me rend triste parce que ça le rend triste lui aussi, je le sais. Je fronce les sourcils. « Si, c'est exactement mon prénom en partant de la fin. Drôle de coïncidence, hein ? Pourquoi ? »

Pourquoi les gens ne l'aiment pas ? Il hoche la tête, étonné par cette révélation. Rehan veut en savoir plus.
Je trouve ça beau comme une poésie. Il sourit pour le rassurer.

« Parce qu'ils ne le voient pas. » C'est bien un fait que je dois encaisser, après l'avoir présenté à tant de monde – en vain. Je soupire, triste. « On m'a même déjà dit que soit j'étais fou, soit il était mort » Et imaginez on vous dit ça ! Salut, j'te vois pas, donc t'es mort. C'est traumatisant. Pauvre Gallisc. Heureusement qu'il est fort, lui. Je souris à sa remarque, appréciant.

Rassuré de ne pas être le seul fou parmi ce monde. Il fait un sourire complice à Csillag.
Dis-moi, tu es né ici ?

« Oui, pourquoi ? » demandé-je simplement.

Pour savoir si tu connais bien les lieux. Il affiche un sourire, heureux d'être tombé sur un natif.