Welcome to the new age. / REHAN

Le jeune est à l'arrêt, son regard fixant les kangourous qui traversent la plage.

Quelque chose de plus fort ; une attraction puissante. Cela fait attirer le regard de Rehan vers une inconnue aux reflets dorés. La ressemblance est flagrante et cela crée une fascination pour cet être chez le jeune étalon.
Néanmoins, il se laisse saisir par la timidité. Ce sentiment lui noue l'estomac. Il n'arrive pas à faire un pas, mais son regard ne la quitte pas. Il se sent impuissant.

Il est repéré. Le regard de l'inconnue pèse sur lui. Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Cette nouvelle fascination est un mystère pour Rehan. Ce dernier aime savoir tout, mais il ne peut pas expliquer cette attirance pour sa congénère.
C'est certainement dû à la ressemblance qui l'accable. Doucement, il sent une poussée de courage qui le saisit et il se met à avancer vers elle. Il ne la quitte pas du regard pendant qu'il réduit la distance entre lui et cette mystérieuse demoiselle.

Il porte d'abord une analyse extérieur pour en apprendre davantage sur elle. Pour lui, elle a quelque chose qui l'attire. Une fascinante attraction meurtrière qui nait dans son corps. Inconsciemment, une flamme commence à s'éveiller en lui. Attention, ce feu risque de grandir et s'emparer de la conscience de Rehan. Pour l'instant, il ignore cet instinct naturel. Néanmoins, le jeune ne peut guère dire que l'ignorance de cette impulsion chez lui est totale. Il a des doutes. Il en revient à cette jument qui s'apparente à son reflet dans un miroir. Il ne la lâche pas du regard et finit par réduire la distance entre eux. Elle délivre son identité. Overnight, d'où venez-vous ? Il ne se présente pas en retour, il a d'autres projets en tête.

C'est juste une illusion. Elle ne porte pas la marque de la fratrie de Rehan. Il soupire face à cette fausse idée qu'il s'est fait. Je suis Rehan. Il a une nonchalance dans sa prononciation. Il balaie la plage d'un rapide coup d'oeil. Je pensais que vous étiez... Il s'interrompt avant de rajouter. Peu importe.

Troublé par cette ressemblance, Rehan laisse son regard fuir celui de la jument pour s'égarer dans le paysage où le ciel se marie avec le bleu de l'océan. Il finit par revenir sur la jument, ne voulant pas montrer sa perplexité. Je viens d'ailleurs, mais mon père est né ici. Il finit par lui répondre, un sourire maladroit naissant sur ses lèvres. Et vous ?