vivre dangereusement

Céleste

si un zombie pouvait intervenir ; un gentil de préférence.

Précédemment, Céleste avait recueilli suffisamment de pétales de rose aux Ruines. Elle pensait qu'elle était sur le bon chemin. Mais il lui manquait quelque chose ... peut-être que du sang de zombies pourrait l'aider ? Un peu comme quand on fait un vaccin ; on prend le problème et on trouve une solution grâce au problème. Cependant, elle n'avait pas de zombies dans les poches, de ce fait, elle débarqua à l'usine, sachant pertinemment qu'elle regorgeait de morts vivants.

O W B E R I N E

L’akhal déambulait dans l’usine, endroit où il était revenu d’entre les morts. Peut être que la solution se trouvait ici. Il devait trouver un moyen de faire vivre sa progéniture à venir. Ô il n’avait pas beaucoup d’espoir pour se sauver lui même, mais il voulait que ses projets vivent.
Au détour d’un monticule de ferraille se dresse une silhouette fine et dorée, aux flancs rebondis. Elle lui dit vaguement quelque chose, enfin, ses courbes. Aucun nom ne lui vient en mémoire pourtant. Qu’importe, elle ne devait pas avoir d’importance.

Elle entra dans cet antre qui lui donna un frisson. Elle tressaillit et se demanda presque si elle ne faisait pas une énorme connerie. "Hého ..." chuchota-t-elle pour prévenir les quelconques zombies de l'endroit de son arrivée. La beige mit un pied devant l'autre et pénétra. Il faisait froid. Comme si la mort habitait définitivement ce lieu. Ça sentait bizarre aussi. Et là, l'effroi la saisit. Non loin, un grand étalon, en lambeaux, se tenait. "Bonjour ..." osa-t-elle, timidement.

Owberine pointe rapidement ses yeux vers le ciel avant de les faire redescendre en flèche vers elle. Il se désigne des naseaux. Cela a t-il vraiment l'air d'être un bon jour pour moi ? Il était mort. La futilité des politesses n'avaient plus, l'avaient-elles déjà eut?, la moindre importance pour lui, ce n'était qu'une perte de temps. Il penche légèrement la tête sur le côté pour l'observer. Et cela risque de ne pas l'être pour toi non plus, l'endroit n'est pas très sur. minaude t-il dans un souffle rauque et sifflant, sans avoir pourtant l'air menaçant. Que viens tu faire ici ? Elle avait la chance d'aiguiser sa curiosité. Ce n'était plus un secret pour personne que cet endroit macabre abritait des revenants, et elle ne semblait pas tête brûlée, elle avait forcément une raison.

Elle le fixa longuement. Il lui disait quelque chose ; elle l'avait déjà vu auparavant. Mais il y a si longtemps ... Un flash dans sa tête et tout lui revint. "Hé, mais vous êtes l'étalon de la cabane de Noël .. Que vous est-il arrivé ?" demanda-t-elle alors qu'elle pénétrait sans aucune crainte dans l'usine, surement peuplée de zombies. Pas farouche pour un sou, la petite. Puis, désireuse de répondre à l'étalon, elle prit sa voix la plus douce et commença à lui expliquer - parce qu'elle savait que ça allait lui sembler bizarre. "En fait, je cherche un zombie. Mais plus exactement, un zombie qui serait prêt à m'aider pour guérir les GSiens contaminés." Elle étouffa un petit rire, sachant par avance que tout son discours était totalement stupide. Qui pourrait lui venir en aide, de son plein gré ? "Je sais que c'est idiot ... Mais est-ce que vous en connaissez un dans les parages ? Un gentil, quoi..."

Tiens, elle l'avait reconnu. La cabane de Noël ? Il fronce légèrement les sourcils pour tenter de se souvenir à son tour. Et petit à petit, il se remémore. Un sourcil curieux s'arque sur son visage lorsqu'il se rappelle d'avoir fait d'elle sa chose, en quelque sorte. Souvenir intéressant. La vie. Puis la mort. répond il évasivement en parcourant de nouveau son corps avec un peu plus d'intérêt cette fois.
Les mots qui sortaient de sa bouche et sa manière de les prononcer, débordant de bienveillance et d'altruisme, étaient d'un tel ennui et d'un tel agacement. Le principe même du mort vivant est de contaminer ou tuer les vivants, sans doute pour évacuer une sorte de frustration mortuaire. Donc en trouver un de gentil... rétorque t-il avec cet air naturellement hautain qui lui sciait. Cependant ... Mais je pourrai être susceptible de t'aider si tu m'aides en retour. Il était rare qu'Owberine offre son aide gracieusement. Même plus que rare, cela n'arrivait jamais.

Elle dresse les oreilles, tellement intéressée par la proposition de l'étalon qui l'effrayait tout de même. Elle tout ce qu'elle voulait de lui, c'était de son sang ! Mais après, il restait à savoir ce qu'il allait lui demander en échange. Avant toute chose, Céleste prit son téléphone et envoya un message à Phoenix, pour que celle-ci se ramène immédiatement avec tous les autres ingrédients nécessaires à la réalisation du remède. L'étalon n'avait pas tort ; aucun zombie n'allait les aider. "Que faut-il que je fasse en contre partie ? Moi, de mon côté, ce dont j'ai besoin, c'est de votre sang !" En route pour le vaccin contre les zombies.

Il s'en doutait, combattre le mal par le mal. Mais avant d'accepter, elle devait s'engager à exécuter sa requête. Je te donne de mon sang si en contre partie tu ne soignes pas seulement les contaminés de GS mais aussi les enfants nés des unions entre vivant et mort. Ils doivent vivre. Enfaite, cela ne sonnait pas comme une demande, c'était plutôt un ordre. Son regard translucide se fraye un chemin jusqu'au sien, perçant, appuyant ses mots.

Cela va de soit. fit la jument en sortnt des ombres. Il fallait enfin régler le problème de zombies et son amie et collègue avait eu du flair pour trouver un zombie sympa pour les aider. Et elle ne s'imaginait pas abandonner les poulains. Pas après voir eu sa fille. Elle ne pouvait que comprendre les mères, mêmes zombies qui avaient eu un poulain.
Of course, Phoenix avait reçu le texto de Céleste. Et elle avait apporté les autres ingrédients. L'eau des sources.

Céleste eut un petit rire. "Bien sûr que notre but est aussi de sauver les poulains contaminés !" Elle ne s'avança pas sur son vécu personnel ; en sachant que Redjim avait été contaminé, elle avait peur que son poulain soit lui aussi contaminé. Rien qu'imaginer tout ça, lui glaçait le sang. "Donc, vous pouvez totalement compter sur moi. Non pas que j'aime pas les zombies hein, mais je n'en veux plus aucun sur GS." Quand elle vit Phoenix sortir de sa cachette secrète d'agent double, elle fut ravie ! Elle espère qu'elle avait apporté tous les autres ingrédients utiles au remède. "Bon on commence, puisque tout le monde est là ?" s'impatienta-t-elle.

Une seconde protagoniste sort de nul part, mais il n'était pas de nature à se laisser surprendre, et il se contente juste de la dévisager et de la jauger de haut en bas, toujours accompagné de cet air misérable et supérieur. Il repose lentement son regard translucide sur la première jument lorsqu'elle rit. Elles affirment toutes deux qu'elles sauveront les poulains. Son regard passe de l'une à l'autre, plusieurs fois, sans qu'il ne dise un mot. Bien. finit-il par trancher d'une voix glaciale. Il avance vers le bord tranchant d'un matériel d'acier non loin d'eux. Sans la moindre expression sur le visage, il avance son encolure et place l'objet sous sa gorge et lentement, se l'enfonce dans la chair. Il n'esquisse même pas la moindre grimace de douleur. Il ne ressent rien, plus rien. Il est temps qu'il retourne là d'où il vient. Il va assez profondément pour se sectionner une artère. Elles auront ainsi tout le sang qu'elle souhaite mais il allait falloir faire vite. Le grand mâle noir revient vers elle, le liquide rouge se répandant déjà de l'entaille jusqu'au sol.

Phoenix le scrute de haut en bas. Spécial, ce type. Elle ne se laisse pas pour autant impressionner. Céleste est là donc ça va. Elle hoche doucement la tête pour approuver les dires de sa camarade et attend patiemment son accord. Sa voix tranchante la laisse indifférente. Cependant, elle ne se doutait pas qu'il allait lui donner de son sang de cette façon. Elle recule, surprise et horrifiée. Non! Decidémment, les zombies sont déterminés à la mettre sous le choc. Elle ferme les yeux et serre la mâchoire. Elle sait qu'elle ne peut plus rien faire à part prendre son sang. Elle inspire, chassant sa peur et sa... tristesse? Elle expire, ouvre les yeux et s'avance, tentant de garder son calme. C'est pas eelle l'experte en zombie. Merci. dit-elle au sacrifié avant de commencer la collecte. Céleste, viens m'aider. Je pourrai pas le faire seule.

Céleste pousse un petit cri d'horreur en voyant l'étalon faire. Un vision d'horreur, l'oeil qui semble lui tourner et l'envie de vomir qui la tenaille. Elle se retient. Il faut qu'elle soit plus forte que ça. Il le faut pour celle qu'elles ont tuée. Prenant son courage à deux sabots, elle inspire profondément. Quand faut y aller, faut y aller. Elle prit un récipient qui se trouvait dans l'usine et vint récolter le sang de leur sauveur. "Merci encore ..." Elle ne savait pas combien de temps il allait encore rester sur GS. La plupart des zombies étaient déjà tous partis... S'adressant alors à Phoenix : "Je pense qu'on aura suffisamment pour soigner tout GS !" Elle lui sourit, ravie que cette histoire trouve enfin une fin.

Il ne cherchait pas particulièrement à les effrayer en agissant ainsi, il s'était simplement dit que c'était la manière la plus efficace pour récolter assez de sang pour leur remède. Leurs réactions le fait cependant sourire, un sourire sinistre et sombre. Il se nourrissait de la peur et l'horreur qu'il faisait naitre chez l'autre, autant de son vivant que dans sa mort.
Owberine reste immobile assez de temps pour qu'elles en aient suffisant. Une odeur vient chatouiller ses naseaux et son regard perçant se rive sur la rouquine. Tu portes l'odeur de mon fils, Hooker. souffle t-il d'une voix rauque. Il la fixe, sans rien ajouter de plus pour autant. Il s'interroge vaguement de qui elle pouvait être pour lui, mais à présent, cela n'avait plus la moindre importance.
Il en a assez d'attendre, d'un grognement sourd il leur indique de s'éloigner de lui. N'oubliez pas de soigner les enfants des morts. rappelle t-il une dernière fois. Autrement je pourrai bien trouver un moyen de revenir pour m'occuper de vous. Sa voix est d'un calme déroutant, mais la menace fuse comme un éclair s'abattant sur la terre. Il ancre ses yeux presque blanc sur chacune d'elle, à tour de rôle, puis se détourne et s'en va, simplement, son sang au sol dans son sillon. Il était temps pour lui de retourner là d'où il venait.

OUT  

En entendant le nom de Hooker, Phoenix se fige. Comment ça elle portait son odeur sur elle? Elle ne l'avait pas remarqué. Surprise, elle ne dit rien, se contentant de l'observer avec unnpeu plus d'intérêt. Un leger sourir apparait sur ses lèvres, rien de plus. Puis, il s'éloigne. Elles ont eu ce qu'elles voulaient, il était don temps de partir pour lui. Elle eut un petit rire en entendant sa menace. Les croyaient-ils sans coeur au point de laisser crever des poulains?