papi long

X : 11

Il pensait l'avoir à sa merci, il pensait pouvoir la posséder à sa guise, mais les ruades qui l'accablent l'empêche de mener à bien son désir brulant et bestial. Il resserre sa prise sur sa nuque pour tenter de la calmer, de la garder en place qu'il puisse enfin s'enfoncer profondément en elle mais sans que cela n'ait d'emprise sur sa furie. Autant cela l'amuse et renforce cette attraction féroce qu'il a envers elle, autant cela le révulse et fait mourir à petit feu le peu de patience qu'il possède. Un postérieur finit par heurter violemment l'un des siens et achève de lui faire perdre l'équilibre. Ses antérieurs retombent lourdement au sol, au même instant où un grognement guttural s'échappe de sa gorge, ses oreilles se plaquant contre sa nuque et son regard habituellement si clair continuant à s'assombrir, reflétant les profondeurs inquiétantes des océans. Il lui assène un coup d'épaule dans les côtes pour lui couper le souffle et en profiter pour regagner une nouvelle fois sa croupe. Cette fois ses dents viennent chercher prise sur le côté de son encolure, s'y ancrer fermement, solidement. Il lui laisserait ainsi la marque indélébile de son passage. Il ne fait pas la même erreur et s'introduit vigoureusement en elle, sans aucune douceur.

X reste spectateur de la scène horrible qui se déroule face à lui, recroquevillé dans un coin. Pourquoi ? Pourquoi n'a t-elle pas fui ? Il faisait tout pour être à l'opposé de cet être immonde, peut être comme seul moyen de marqué qu'il y avait un problème lorsqu'il faisait surface, qu'il ne fallait pas rester dans les parages. Bryséis avait désiré la saillie la dernière fois, bien que lui non, un auto viol c'était déjà un comble, mais c'était moins pire en se disant que la partenaire avait été consentante. Là ... Là c'était la pire des abjections. Son coeur se fissurait s'il le pouvait lui aussi. Il ne veut pas voir ça, il ne peut pas voir ça, mais pourtant il n'a pas le choix, il n'est plus aux commandes de rien

Il ne prit aucunement la peine de lui procurer du plaisir, ne s’intéressant pas à ses besoins et sentiments, uniquement aux siens. Peut être est-il un peu déçu de ne plus la sentir s’agiter sous lui. Les coups de reins sont puissants, tout aussi bestiales que lui même l’était, sans lui laisser aucune accalmie, aucun répit, jusqu’à ce que cela cesse enfin, qu’il ait achevé d’assouvir ses sombres et obscurs désirs.
Il relâche la chair de son encolure, où ses dents ont marqué profondément sa chair mais sûrement aussi son âme. Son corps transpirant redescend à terre, un air satisfait sur le visage, mesquin et détestable.

X le hait, il se hait aussi. Peut être aurait il mieux valu que Nyveèn les tue, tout les deux.

Il n’a que faire de ses paroles, les mots glissant sur lui en n’ayant pas le moindre effet. Il ne masque pas tout le dédain qui l’habite lorsqu’il pose son regard sur elle, dédain mélangé au dégoût. Maintenant qu’il l’avait eut, elle n’avait plus aucun intérêt à ses yeux. Il se moque de ce qu’elle pense, il lui rirait bien au nez d’ailleurs, mais même ça serait lui accorder trop d’intérêt. Il disparaîtrait d’ici quelques heures de toute manière, toutes les conséquences de ses actes, ce serait à X de les assumer et non pas à lui, et c’est de cela qu’il se délectait à présent. Il lui lance un regard méprisant avant de se détourner et s’en aller. Qui sait ? Peut être trouvera t’il une autre croupe à se mettre sous la main.

OUT