| tout un plan

Mar 31 Mar 2020 - 17:52

P.S : Fléau est la copie conforme de Njörd, on a beaucoup de mal à les distinguer, mais si vous êtes attentifs et que votre personnage connaît parfaitement Njörd, vous aurez la capacité de savoir qui est qui.

Le grand étalon noir était posté devant l'arbre, qu'il avait malmené quelques jours plus tôt, depuis de longues minutes. Son regard sombre était planté sur les traces de sabot qu'il avait laissé en le frappant pour attirer Njörd ici. L'odeur de son demi-frère était partout autour de lui et lui donnait la nausée tant il le détestait. Son plan se dessinait lentement dans sa tête, et même s'il avait hâte d'assassiner l'autre fils d'Ölum, il se devait de le respecter et d'attendre. Tout bon plan était long à mettre en place.

(faucon)

Le mâle erre ici sans but. Il a entendu parler des légendes sur cet arbre, mais sans doute faute de croyances ou de preuves, l'entier n'adhère pas vraiment à cette utopie. Cela ne l'empêche pas de vagabonder sous les feuilles tombantes de l'arbre géant, laissant ses longs doigts fins courir sur son dos. Il aperçoit une silhouette d'un noir profond, quelques mètres plus loin, et continue dans sa direction, impassible.

Un bruit de pas attire l'attention de l'énorme masse noire et son regard se pose sur un inconnu à la robe bai qui se dirige tranquillement vers lui. Les oreilles de l'étalon vacillent légèrement avant de se pencher en arrières tandis qu'il observe l'autre avec attention. Visiblement, il n'a pas l'air d'être une menace, alors Fléau repose son regard sur l'arbre et sur les marques qu'il lui a laissé, pensif.

Malgré des signaux évidents comme ses oreilles couchées en arrière, Faucon ne change pas de direction. Il continue de marcher, assuré, vers l'inconnu devant qui il passe, finalement, sans vraiment s'arrêter. Il fixe le tronc de l'arbre, marqué de coups. Je me demande bien qui peut en vouloir à un arbre.

La voix de l'autre le sort légèrement de ses pensées et le regard de Fléau le suit un petit moment avant qu'il daigne répondre. C'est la vengeance qui a guidé mes actes, lui répondit-il avec un sourire carnassier. Mon demi-frère tient trop à ce pauvre arbre qui n'est que la source de légendes idiotes. En l'attaquant, c'était sûr qu'il se montrerait, lui dit-il en haussant les épaules avec nonchalance.

Faucon ne semble pas surpris que l'étalon se désigne, il l'avait pressenti. Et comme prévu, cela lui fait immédiatement déballer sans doute une grosse partie de sa vie. L'entier ne le regarde toujours pas, effleurant les écorchures de l'écorce du bout du nez. Puis, il tourne la tête, lui offrant seulement son oeil livide. Pourtant, je ne suis pas votre demi-frère, remarque-t-il avec un sourire en coin.

Fléau observe Faucon en silence, le regard rivé sur l'étalon bai. Il attend sa réaction, plisse légèrement les yeux, curieux. Lorsqu'il se tourne à demi vers lui, l'énorme masse noire le fixe en silence avant de ricaner à ses paroles. Mais qui te dit qu'il n'est pas déjà venu ? lui demande-t-il finalement avec un sourire narquois. C'est un froussard, un lâche, et j'en passe, mais à ma plus grande surprise, il est venu, ici-même.

L'inconnu le tutoie directement, Faucon grimace. Il a balayé sa politesse comme on jette un crachat par terre. Bon, soit. Il reste impassible, froid et neutre. Son rire lui déplait mais il n'en montre rien. L'égo de l'inconnu a l'air pas mal gonflée, dis donc. Il l'observe de son unique oeil valide, sans le quitter d'une semelle. Oh, tu avais donc raison. Et ? Tu lui as cassé la gueule comme tu t'en ai pris à cet arbre ? Sa voix est neutre et dénuée de tout jugement.

La politesse, lui, il ne connaît pas. Ça ne lui fait ni chaud ni froid qu'on le tutoie ou qu'on le vouvoie. Il en a même rien à faire. Quand à son ego, il est vrai qu'il était franchement développé, mais en même temps, il y avait de quoi. Pas une seule fois il avait été battu par un de ses ennemis, pas une seule fois. Fléau garde son regard rivé sur l'autre étalon et affiche un nouveau sourire narquois avant de rire en entendant ses mots. Non. Non, une vengeance ne peut pas se déguster si facilement, lui répondit-il. J'ai un plan bien précis, et ça ne fait pas parti du plan de le tabasser, du moins.. Pas maintenant.

Faucon l'écoute à demi-mots. Il faut dire qu'il a bien d'autres soucis en tête pour se préoccuper de ceux d'un inconnu, encore plus de ses plans diaboliques qui ne l'effleurent même pas. Il se permet d'être un brin provocateur et mesquin en ajoutant d'une voix presque innocente : Ah ? Bon, dommage, ça m'aurait fait du bien de me dérouiller un peu. Mais j'comprends. Tu veux garder ton statut de combattant fièrement invaincu. Sa voix est calme et posée et pourtant, on peut y sentir volontairement le mépris qu'il y instille. Il n'a pas envie d'être cordial aujourd'hui, encore moins sympa. Cogner un peu, ça aurait pu lui changer les idées, tiens.

22 pts.

Les mots de l'inconnu font sourire Fléau qui hausse un sourcil avant d'incliner la tête sur le côté. Son sourire se transforme en une grimace machiavélique tandis qu'il observe le bai. Je n'ai pas dit que j'avais été invaincu, ni que j'avais été vaincu, lui répondit-il, semant le doute. Mais pour piéger mon frère, j'aurais besoin de toute ma force et d'un bon entraînement, alors un combat ne me semble pas inutile, lui dit-il en se tournant tout naturellement vers lui. Seulement, qu'on soit clair, le sang de l'un de nous deux ne doit pas couler. Le premier K.O. a perdu, lui dit-il en s'étirant l'encolure. D'un geste vif, l'étalon fond sur Faucon pour tenter de lui vriller l'encolure.

**Messages :** 5231 **Inscription :** 15/02/2008

Le membre 'Fléau' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'COMBAT (CHILL)' :
| tout un plan 2q68

26
Faucon hoche simplement la tête aux instructions de son interlocuteur. De toute façon, ce n'est pas son truc de cogner jusqu'à-ce que mort s'en suive. Lui, il préfère la mort nette, rapide, efficace. Quelques gestes, parfois un seul. Il ne parvient pas à esquiver le coup de l'étalon et sent les os de son encolure craquer face à l'assaut. Profitant de leur proximité, il lance ses dents sur le côté, côté gauche là où vit son oeil malade, essayant de lui attraper quelque chose au visage.

**Messages :** 5231 **Inscription :** 15/02/2008

Le membre 'Faucon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'COMBAT (CHILL)' :
| tout un plan 93ll

18 pts.

Fléau tient toujours l'encolure de Faucon sans pour autant la vriller complètement. Son but, pour une fois, n'est pas de lui faire mal, loin de là. Lorsqu'il voit les dents du bai répliquer, il n'a pas le temps de se décaler. Il se prend une vilaine morsure au niveau de la joue. Il sent le sang couler lentement sur ses poils noirs mais il n'en fait pas cas. Au contraire, il profite de la proximité de l'individu pour lui mettre un coup de tête et espérer le sonner assez pour qu'il titube et recule loin de lui.

» Tout homme est de chair et tout coeur de pierre
» Foudre (pas fini du tout, mais alors pas du tout)
» Un petit poulain tout chaud, tout frais !
» MON PETIT PONEY TU ES TOUT BAI ET TOUT POMMELE
» Tout arrive aux oreilles de tout le monde