Souviens-toi comme on était si bien...

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Le blond s'arrêta devant le bâtiment triangulaire, silencieux. Douloureux silence pleins de souvenirs. Cet endroit lui rappelait Liiyah, leurs retrouvailles et ce sentiment de savoir qu'il ne serait plus jamais seul. Cet endroit lui rappelait cette partie d'innocence et d'enfance qui était encore en lui à l'époque et donc il ne restait plus rien aujourd'hui. Promesses envolées, rêves écroulés, la dure réalité qui vous frappe de plein fouet si fort...Mais ça fait du bien de se souvenir comme c'était si bien...avant. Même si c'est tellement loin...

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L'égyptien se trouve tout près de la pyramide. Ironique, non? Il aime cet endroit qui lui rappelle les grandes structures de son désert natal. Il sourit, posant ses naseaux sur une des énormes pierres du polyèdre géant. C'est chaud, la texture est agréable. Il pousse de petits hennissements, reculant légèrement.

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Un hennissement assez bref suivit de quelques autres autre retentirent, il crut d'abord au rêve, à l'hallucination mais ils persistèrent assez longtemps pour le faire douter. Le blond s'éloigna de l'entré, découvrant un étalon bai aux côtés du bâtiment. Cet endroit évoquait peut-être à cet inconnu des souvenirs tout comme à Jack...

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Les oreilles de l'étalon pivotèrent lorsque des bruits de pas lui parvinrent. Il tourna la tête, observant un mâle palomino non loin de lui. Le bai lui fit une salutation de la tête, puis observa de nouveau la pyramide quelques instants, avant de reposer son regard doré sur son homologue.

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Le blond rendit son salut à l'inconnu qui ne semblait pas non plus s'approcher. C'était un étalon plus petit que Jack mais svelte et qui semblait tout à fait adapté à ce genre d'endroit aride et désertique. Jack était plus mélancolique qu'autre chose en cet instant, accentuant son envie de limiter les contacts sociaux à presque rien. Du moment que ce bai faisait ce qu'il avait à faire sans venir lui raconter à quel point il peut faire chaud, tout irait bien.

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Il s'approcha légèrement. Djamal n'aimait pas vraiment parler. Il était du genre à communiquer avec des gestes. Il leva donc le nez, fixant l'autre, un espèce de "qui es-tu?".

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Personne, il n'était personne. Le blond détourna le regard comme pour fixer un point invisible. Il était invisible, ce qu'il aurait aimé n'être personne. Il regarda à nouveau le bai sans pourtant vouloir savoir qui il était. Qui nous étions n'avait pas vraiment d'importance au fond quand ça nous relie à un passé de mensonges comme Jack. Quand ça nous relie a des personnes qu'on préférerait oublier. Le mâle s'approcha à son tour, restant silencieux.

» ❥ je me souviens d'un soir où tout était encore noir
» * Comme si c'était chez toi.
» C'était un jour, comme ça
» Comme si on était seul au monde
» Herbe bien grasse, comme on l'aime