Dark and rainy night

C'est par cette sombre et pluvieuse nuit que je débarque sur Galop Sauvage. Je galopais à toute vitesse, sentant mes muscles rouler sous ma peau noire. Mes crins trempés fouettaient mon encolure, projettant de petites gouttes d'eau à chaque fois, de façon assez désagréable. Et je dois reconnaître que cela m'irritait au plus au point. Soudain, une forme plus grosse que toutes les autres se profila, et je pilai net, envoyant de la boue par-ci par-là, salissant encore ma robe d'ébène. C'était un temple, un très très vieux temple qui tombait en ruine. Je n'y voyais pas beaucoup, mais je parvins à distinguer l'entrée du bâtiment. Pas très prudent mais je ne voulais pas rester sous la pluie, quitte à entrer dans ce truc délabré. A l'intérieur, il faisait sombre et humide, et cela sentait le moisi. Je cherchai un endroit plus sec pour me reposer après ma longue course. Enfin, je trouvai un endroit plus étanche que les autres, et je me couchai en vache pour somnoler.

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Rocca vagabondait un peu partout après sa sortie de chez les humains... Ce soir la, il pleuvait à grosse goutte, ce n'était pas le meilleur soir pour sortir ou arrivait d'autre terre. Sa blessure dû au barbelés n'était pas encore cicatrisé et ça le faisait encore boitillait. De plus ses fers le gênait un peu, son toupet ayant était coupé commençait à reposser peu à peu. Sa queue aussi mais celle ci n'avait pas était coupé entièrement seuleument à moitié, d'un côté c'était mieux car avant elle trainait sur le sol. Sa marque du fer rouge était bien incrustée et ses poils n'étaient pas près de revenir, sans doute jamais d'ailleurs. Les gouttes de pluie ruisselait sur le corp fin de l'étalon, celui ci cherchant un abris pour passer la nuit car il n'y en avait pas dans la magnifique savane. Il savait très bien que ce vieux temple certes un peu en ruine était souvent désert et protégeait très bien de la pluie quand il y avait. Il se dirigeait donc vers celui ci, il marchait, il avait bien trop mal pour galoper... Il arriva donc vers celui ci puis rentra, à l'intérieur, il s'ébroua puis piaffa, humant l'air qui sentait une odeur équine inconnu.

Un léger bruit parvint jusqu'à mes oreilles mais il était trop léger pour que je l'entende. En revanche, un piaffement me réveilla en sursaut. Légèrement dans le brouillard, je n'en fus que plus irritable, et peu apte à la diplomatie. Je galopai jusqu'à l'inconnu et découvrit un arabe alezan qui portait un peu partout les marques de passage de chez les Humains, moi même étant marqué à vie, leur marque inscrite dans ma chair, et il ne restait plus qu'un seul de ses maudits fers. L'autre boitillait, ce qui me calma un peu. Je n'étais pas mauvais au point d'attaquer une personne handicapée. Au lieu de cela, j'aboyai : "On a pas idée de réveiller les gens comme ça !!"

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Rocca commença à s'avancer dans le temple essayant de retrouver l'endroit où il avait passé la nuit la dernière fois. C'était un coin très jolie et le matin quand le soleil se levait, une légère lumière venait le réveiller, celle ci passait par un petit trou fait dans le mur. Il vit un étalon aux couleurs sombre arrivait vers lui. Celui ci lui balança des mots froidement et avec une certaine agressivité! Lui qui voulait seulement dormir tranquillement et ne pas se prendre la tête après sa sortie de chez les humains et vivre tranquillement! Loupé!

"Je fait se que je veut! On ne vas pas me discter la conduite que je doit prendre! Ca m'a suffit mon séjour chez les humains dont je suis sortit il y a même pas deux jours!"

Il commençait à me chauffer les oreilles celui-là... Je le dévisageai froidement, les oreilles enfouies dans ma crinière, mes yeux lançant des éclairs. Plus doucement, mais avec un ton dur et chargé de haine, je répliquai : "Tu sais mec, les Hommes ils m'ont pratiquement tué sous les coups, après m'avoir capturé, moi et les trois quarts de mon troupeau. Donc te plaints pas, si les Humains sont ici, tu n'es pas le seul à avoir à geindre comme ça... "Bien sûr, j'éxagérait, comme d'habitude...

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Rocca reprit sa route, l'étalon était au milieu du passage plutôt étroit. Il lui donna un grand coup d'épaules et traversa le couloir à la recherche de son endroit paradisiaque... Il commença alors à trotter n'écoutant pas le noir qui disait rien de bien intéressant. Il se venter, ce qui avait le don d'énerver l'alezan. Il repassa au pas après l'étroit couloir et se trouva dans une pièce bien plus vaste, un pilonne se trouvait au milieu de celle ci, un coup dedant et le temple s'éffondrait et leurs offraient une mort abominable, en souffrance et en silence. Dans la douleur et la lenteur. Il fit le tour de celui ci, observant les gravure et sculpture qui l'ornait.

Je reçus ce coup comme une brûlure pour mon égo démesuré, il faut bien l'avouer. Je m'étais montrer plutôt cool jusque là. Cela n'allait pas durer. Avec un grondement sourd, je m'avançai vers lui, plus menaçant que jamais. Il était dans une pièce vaste, soutenue par un seul pilier, qui heureusement avait résisté au temps. Mais qui sait jusqu'où pouvait aller cette résistence miraculeuse ? Mieux valait ne pas trop chercher sa limite, il en coûterait une mort douloureuse, et lente, si celle-ci n'était pas immédiaite... L'alezan, dont je ne conaissais toujours pas le nom, observait les gravures sur le mur, et les scultures, disposées aux quatres coins de la pièce. Ah que zut alors... Pas cool, pas cool du tout pour ce que j'avais en tête... Tant pis, tant pis, TANT PIS !... Ce vieux Temple était déjà en ruines, un petit peu de casse en plus... Trève de jacasserie, je persifflai déjà : "Je réclame une réparation !!"Ma voix brisa le lourd silence, chaque syllabe était exagérément appuyée, toute ma haine ressortait dans mon regard.

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Ce comportement l'agaçait! Après tout, il n'avait qu'à mincir ou songer à raser les murs...

"Oui c'est bien, retourne voir ta maman!"

Dit il relativement agacé. Il contourna le pilonne très haut et se remit face aux noir. Il lui faisait penser à Penjab sans ses taches blanches sur son corps... Rocca huma l'air bruyamment.

C'était le mot de trop. Il se prenait pour qui l'autre, à parler de ma défunte mère ? Je n'allais pas faire de la pitié, pas après ce qu'il venait de dire !! Cela allait trop loin. Ignorant la remarque, enfin, plus ou moins, je grondai :"Tu vas payer pour ce que tu viens de dire. Ma mère est morte abruti fini !!" Sans plus attendre, je fonçai sur lui. Je voulais le voir souffrir comme il venait de me rappeler combien j'avais souffert de ne pas avoir de mère, et d'être détesté par ma famille. Je lui rentrai dedans. Va savoir s'il va tomber...

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Il avança alors mais reçu le choque sur sa croupe, lui faisait perdre légèrement l'équilibre.

"Abruti peut être mais sans doute pas fini! Mais en tout cas je suis ravi de voir qu'il y a pire pour attaquer un étalon boiteux!"

Dit il avec un sourire en coin, narquois. Il se retourna vivement et attrapa la chair de l'étalon au niveau de son garrot sans savoir trop où il avait planté ses dents.

Au niveau du garrot, je dis HUM ! Il avait planté ses dents au milieu de mon dos, et rouvrit une vielle griffure des loups, mais celle-ci étant peu importante, elle ne saigna que peu, mais il falait que je me dégage de son étreinte douloureuse. Je fléchis mes genoux, ainsile morceau de chair mouillé, glissa facilement hors de la bouche de mon adversaire. Je m'éloignai d'un pas, plissant les yeux, détaillant l'alezan. Le problème ici c'est que l'attaque surprise était exclue, faute d'arbre pour se dissimuler. Je me glissai quand même derrière l'étalon alezan, et me cabrai au dessus de son dos, retombant lourdement sur lui, de tout mon poids. J'en profitai pour le mordre sauvagement au niveau de la croupe.

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Avec le poids du noir sur son dos, celui ci s'arqua et quand il lui mordit la croupe, se redressa avant de se retourner violemment. Il était donc face à lui, reculant de quelques pas pour ne pas être à sa portée tout de suite. Les oreilles plaquées vers l'arrière, il se cabra puis reposa violemment ses antérieurs sur le sol faisant trembler le sol. Il n'attaqua pas, à vrai dire son antérieur de faisait affreusement souffrir. Pendant ce temps, sa croupe saignait mais pas très abondamment.

Je fus ravi de voir que mon coup avait porté ses fruits, mais sa croupe ne saignait pas très abondament. Pour l'instant les coups portés n'étaient pas grave, et le sang ne coulait pas à flot. Je détaillai le corps de mon adversaire, toujours sans un mot, calme comme la mort, dans une attitude plutôt menaçante : oreilles baissées, queue plaquée, les yeux brillants de colère. Après une étude aprofondie, je remarquai une grosse plaie sur la cuisse de l'alezan à peine refermée. Occasion. Je fermai les yeux quelques secondes, respirant un grand coup, avant de les rouvrir, et de charger, dents découvertes. Je mordis quelque chose vers la cuisse, mais allez savoir si c'était la partie voulue...

» the night is dark and full of terrors - dominante
» it's just another rainy day.
» ** Rainy Day
» rainy day
» ▬ A Rainy Day In Vancouver