Parce que dans ce bas monde, il faut exister.

- Pour une rançon, ça c'est une rançon é___è déclarai-je en essayant de me lever, avec difficulté.

Amiral rit doucement

Lève ton avant main en premier pour t'étirer et ensuite tes postérieurs...

Le frison souleva la pierre où se trouvait les fleurs depuis la veille.

Je t'ai apporté ceci. Sache que dans la nature, tu trouveras tout ce qu'il te faut pour avoir une forme digne de ce nom.

Tout en montrant les différentes plante, il expliqua.

Ces graines se nomment, graines de fenugrec. Elles t'ouvriront l'appétit, mais elle augmenteront ton état général, ta santé physique autant que psychologique. Ces fleurs de Bach t'aideront à récupérer, à renouveler et à éliminer les toxines de ton corps.

Tout en désignant un gros chêne non loin il poursuivit.

Sur cet arbre tu trouvera du miel, une lampée te suffira pour te redonner la vitalité, mais n'en abuse pas.
Tu pourras te remettre sous la cascade une fois tout ceci ingurgité, et d'ici une heure ou deux, tu auras la forme d'un yearling.

Le Prince Noir soupira doucement. L'air songeur. il croqua dans une pomme qu'il avait ramené, et en fit rouler une pour le plaisir vers Ray.

Tout content que de ces conseils, je ne perdis pas de temps à les appliquer.
Je pris tout de même quelques minutes pour m'étirer, car j'en ressentais le besoin.
J'avalais ensuite les fleurs de Bach et eut soudainement très fin, j'avalais donc la pomme avec plaisir, après avoir léché le miel.
Puis je me dirigeai une nouvelle fois pour les cascades et fit bien attention de me mettre au même endroit que la veille.

Amiral fut content de son élève lorsqu'il eu tout mangé Et lui fit faire son rototo
En le regardant faire, il partit une nouvelle fois sans demander son dû, pour deux bonnes heures cette fois.
en revenant, Amiral entra dans l'eau à ses côtés, pour sa douche matinale et quotidienne.

- Je te le dirai jamais assez, Amiral, mais merci... déclarai-je d'une voix tremblante, à cause de l'émotion.

Amiral sourit timidement en coin, fixant toujours l'horizon orangé.

Je n'en connais la raison, mais tu n'as point à dire cela, Ray...

Amiral sorti de l'eau, a présent, il était temps.
Sur la berge il s'ébroua avec puissance, faisant voler ses crins noirs tels les flammes de l'enfer, ondulantes dans les airs, menaçantes et mélancoliques.
Sa peau noire luisait au soleil naissant, couvrant le Prince de délicats diamants liquides.

J'espère seulement que tu n'en retiendras pas que les muscles...

Il posa de nouveau un regard attentif, songeur et calme sur l'horizon rosé.

Je montre la voie, mais je ne donne pas le chemin...

- J'ai l'impression d'avoir radicalement changé, depuis que je t'ai rencontré. Dans le bon sens, bien sûr. Et je ne suis pas assez bête pour en rester qu'aux muscles.

Je suivis Amiral hors de l'eau. Une fois sorti de l'eau, je m'ébrouai.

Si ce changement te convient, j'en suis ravi. Mais comme je viens de te le dire.... Je montre la voie, il ne tient qu'a toi d'en choisir le chemin...
Je ne suis que modeste intervenant dans ta, je l'espère, longue vie.

Déclara humblement Amiral, avant de faire quelques pas, de gravir les Chute et de regarder l'horizon naissant de son piédestal. Qu'il aimait regarder cela... Il ne devait pas être plus de 5 ou 6 heure du matin, la faune et la flore étaient encore endormies, couverte de rosée, sur laquelle se réfléchissait la lumière rose-orangée du soleil froid et timide.
Le Prince Noir, silencieux, invita d'un geste de tête son protéger, monter, pour voir ce spectacle silencieux

- Modeste ? Tu as fais tellement de choses importantes dans ma vie que je n'accepte pas ce mot pour qualifier ton ô grand rôle.

Je rejoignis l'étalon noir sur son piédestal et admirai le spectacle. Je n'avais rien vu d'aussi beau... Ce paysage était à couper le souffle. Et tout cela, "appartenait" à Amiral. Il le mérite, songeai-je.

Les Rapides s'éveillent.
Lentement, doucement. Les renardeaux baille à grande bouche, les mamans les toilettent, loiseaux se secouent pour ôter les perles de rosées, formée sur le dos pendant la nuit, les petits piaillent, les parents vont au charbon. Il est temps que la vie reprenne. Amiral regardait tout ce petit peuple s'éveiller avec sécurité et calme, torpeur et douceur.
Le Prince se tu, droit comme un I et fièrement redressé. L'encolure haute, les crins flottant gracieusement sur son encolure chaude, il contemplait ce pour quoi il était né.
Né pour protéger, et servir.

Je demandai à Amiral, brisant la tranquillité des Rapides, comment il avait réussi à obtenir ce territoire.

Amiral reprit sa gravité habituelle, la faune et la flore était à présent bel et bien réveillée, ainsi vaquait-elle à ses occupations premières, vivre.

Comme le veux la tradition...