Approche.

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‹ Pourquoi, ça aurait dû ne pas l'être ? › Il n'arrivait pas tout à fait à cerner la petite, ce qui l'amusait beaucoup. Ca faisait du bien de rencontrer quelqu'un avec du caractère, qui ne se laissait pas marcher sur les pieds, comme Smile autrefois. Il se tourna un peu plus, maintenant étalé sur le dos, admirant le plafond, sans savoir vraiment pourquoi.

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Elle l'observa, puis tourna rapidement la tête. « Je sais pas. » cracha-t-elle sèchement, mais sans onde de méchanceté. Elle voulait partir, et laisser cet étalon en plan. Mais elle ne le pouvait pas, car au plus profond d'elle, elle voulait rester avec lui.

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Il se demandait aussi pourquoi elle crachait toutes ses paroles. ‹ Tu as quelque chose à faire, aujourd'hui ? › Il se releva, puis s'ébroua, cachant son visage foncé avec ses crins, pour les remettre en place ensuite. Il ne la quittait plus des yeux, cherchant à connaitre un peu - beaucoup plus la jument.

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« Non, et toi ? » lâcha-t-elle simplement en restant immobile. Cet étalon l'intriguait, mais elle ne le montra pas.

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Il sourit. ‹ Eh bien, pas vraiment. Un étalon de mon genre, tu sais, gambade simplement. › Il fit quelques pas vers elle, hésitant à réellement s'approcher ; et si elle refusait, même s'ils étaient côte à côte tout à l'heure ? ‹ Fait attention, le vent se lève ! › dit-elle en recevant à nouveau une brise dans la figure, ébouriffant complètement ses crins. Cette fois, il ne les remit pas en place. Il ne voyait plus grand-chose. Il s'en occupa tout de même quelques secondes après, et la questionna. ‹ Comment tu fais pour voir avec des crins sur les yeux o_o ? ›

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La jument blonde resta sérieuse. « J'ai pris l'habitude. » répondit-elle en souriant très discrètement. Puis, une rafale de vent s'engouffra une nouvelle fois dans la grotte, soulevant ainsi les crins qui cachaient ses yeux.

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Il attendit la bourrasque pour pouvoir voir les yeux de la jument. Il rit un peu. ‹ C'est dommage, car tu as de beaux yeux malicieux et un regard déterminé ! › enfin, d'après lui hein, il allait tout de même pas dire qu'il y avait une lueur un peu peste ? D'un coup, un bruit sourd vint de la grotte. Enzo tourna la tête direct vers le bruit, qui venait du fond de la grotte.

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Elle rigola discrètement, mais repris son sérieux d'un coup. « Pourquoi tant de compliments ? » demanda-t-elle en ne comprenant pas ce qu'il lui trouvait de spécial. Quand l'étrange bruit se fit entendre, la blonde aussi tourna d'un coup la tête. Un énorme rugissement. La légende du dragon serait-elle vraie... ? Non. D'après Syliah, c'était sûrement le vent qui créais cet étrange bruit. Rien de plus

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Le cri revint une seconde fois, en écho. Enzo fut surpris par ce bruit qui agressait les oreilles, et ferma les yeux. Une fois ce rugissement strident arrêté, le noiraud ne répondit pas à la blonde. Il se contenta de la regarder, interrogeant du regard. Que pouvait être cet animal ? Était-ce le dragon, ou un animal sauvage égaré, qui avait prit cette grotte en habitation ? Le foncé, lui, ne pensa pas au vent. Ça avait l'air trop réel pour l'être.

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Elle se concentra davantage sur l'étrange rugissement qui venait de se faire entendre. Soudain, des bruits de pas atteignirent les oreilles de la jeune. Une goutte de sueur coula le long de sa joue. Alors, la légende était vrai ? Elle se tourna rapidement vers le noir, pour voir sa réaction. « Enzo .. ?! »

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Il plissa les yeux, distinguant une petite silhouette dans le pénombre. Une bestiole blanche, à longues pattes arrières et à une queue ronde et duveteuse en sortit. Enzo resta penaud en voyant le petit lapin. ‹ Le bruit a été amplifié par la caverne. › lâcha-t-il, tout e suivant du regard la bête sautiller vers la sortie.

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Elle eut honte d'avoir confondu un lapin avec un dragon, mais ne le laissa pas paraître. Elle resta silencieuse. Puis, se détendit. « Cette créature reste ridicule. » lâcha-t-elle en trouvant une excuse pour paraitre naturelle.

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Enzo fit un peu non de la tête, et rejoignit la bestiole blanche, qui allait partir. Il la retint, et colla ses naseaux sur son poil immaculé, très doux. ‹ En attendant, elle nous a fait bien peur. › le lapin paniqua un peu, essayant de griffer l'étalon, qui n'arrêtait tout de même pas de caresser le lapin. ‹ C'est tellement doux ! › Il se fit griffer en dessous l’œil, et le noiraud arrêta, pour ne pas se faire crever les yeux. La proie s'échappa sans demander son reste. ‹ Est-ce que tu as une histoire difficile ? › demanda-t-il sans la voir, continuant de regarder la bête blanche-neige partir.

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Elle le regarda faire, et resta silencieuse. Puis, en entendant la question du noiraud, la blonde ferma les yeux. Allait-elle lui dire, ou faire comme d'habitude, c'est à dire le renvoyer ? En ce moment même, seul Léo le savait. « Ma mère est morte. » lâcha-t-elle sans donner la moindre explication. Après tout, pourquoi lui en dire plus ?

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L'étalon acquiesça seulement. ‹ Mes parents ont brûlés vifs, en compagnie d'autres chevaux. › Dit-il avec un sourire nostalgique et triste, tout en empêchant ce souvenir de revenir dans sa caboche. Pourquoi le haras avait-il brûlé ? Il n'y avait eu que deux survivants, lui, et un vieil étalon, maintenant décédé à cause de la vieillesse. Les autres équidés étaient réduits en cendres. Enzo dilata ses naseaux, ayant ravivé un souvenir désagréable.

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» * L'hiver Approche
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» Tentative d'approche