Incarne un cheval sauvage et vis ta vie.
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| | | do you think you made me scared? ~ d. |  |
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InvitéInvité
|  Lun 31 Oct 2011 - 19:46 | |
| J'ai entendu dire qu'en cet endroit, les loups dorment le jours et sement la terreur la nuit. Curieuse je me tient devant un mince filet d'eau, alors que le soleil me souhaite bonne nuit et ne tarde pas à se coucher. Le crépuscule est si beau, que je fixe le ciel , attendant patiemment la nuit.
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InvitéInvité
| | Dim 20 Nov 2011 - 23:10 | |
| (Puis-je ? ♥)
La silhouette du Corbeau se dessinait entre les arbres de la Vallée des Loups. Ses fins membres plongés dans l'eau pour détendre ses muscles fatigués par l'effort d'une journée passée à galoper dans le Canyon. Humant les odeurs alentours, l'entier sentit le vent soulevait ses crins et ferma les yeux de bonheur. Bientôt les loups hurleraient, et la lune ferait danser ses reflets argentés sur sa robe ébène.
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InvitéInvité
| | Lun 21 Nov 2011 - 22:41 | |
| Biensur  Lassée d'attendre, j'ai décidé de prendre le trot et de me diriger vers le point d'eau de la vallée.
La courbe de son dos est parfaitement courbée, son trot est aérien, ses sabots ne font qu'effleurer le sol, sa queue joliement panachée tangue de droite à gauche, par moment, ses paupières se ferment plus longtemps qu'à d'autre moments, ses naseaux sont dilatés, sa tête haute, fièrement haute comme d'habitude. Regarde là, comme elle rayonne dans cette nuit qui s'annonce aussi noire que les ténèbres.
Une odeur, forte odeur virile et masculine m'envahit les naseaux, je m'arrête à seulement quelques mètres du ruisseau, scruptant les alentours, les yeux légèrement plissés. J'aperçois alors cette silhouette noire au loin, cette inquiétante silhouette. Oh oui inquiétante mais tellement attirante.
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InvitéInvité
| | Lun 21 Nov 2011 - 23:23 | |
| Merci
L'eau glacée glissait entre ses membres et se jouait de ces derniers, les caressant avec douceur puis remontant la sensation de froid dans les veines du mâle, jusqu'à atteindre son épaule. Un léger frisson la fit tressauter et la peau ébène frissonna tout le long du corps de l'entier. Ses paupières ne s'étaient toujours pas ré-ouvertes et le vent continuait de soulever ses crins pour les laisser retomber sur son front et son encolure ; en bataille. La lune commença son ascension dans la nuit devenue subitement noire. L'ombre et les reflets argentés de l'astre lunaire se battaient en duel sur la robe du mâle. De dos, le Corbeau était réellement inquiétant. Mais la peur rend la curiosité plus grande, toujours.
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InvitéInvité
| | Mar 22 Nov 2011 - 22:28 | |
| Mes sens s'affutent et mon attention s'égard de l'étalon à la nuit qui s'est imposée si vite. Oh oui ils arrivent bientôt. Hâte de rencontrer ces animaux effrayants. Tiens parlons frayeur parlons inconnu. Je m'avance jusqu'au rivage et m'y arrête à quelques mètres de l'ombre. Mon regard ne quitte son corps bien bâti. Puis je laisse glisser mon antérieur droit dans l'eau, suivi de tous mes autres membres. L'eau m'arrive presque au poitrail et est d'une fraîcheur à vous lacérer la cuirasse. Je détourne une nouvelle fois mon attention du noir et laisse lentement mon museau s'abaisser, jusqu'à légèrement pénétrer dans le liquide et en déglutir de longues gorgées. Bêtement, je m'étoque et redresse vivement la tête n'ayant de cesse de tousser. Moi qui voulait me faire discrète. Consciente que j'ai sûrement dérangé le noiraud, je ne cherche plus son regard. Sans le fuir, je le fuis.
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InvitéInvité
| | Mer 23 Nov 2011 - 22:37 | |
| Son corps noir transpire le bonheur, le bonheur de ne plus ressentir le tiraillement de ses muscles fatigués. Le froid l'a atténué, il ne ressent plus rien. Il ne ressent même plus le sang qui coule dans ses veines, et son attention est focalisée sur plusieurs choses à la fois. Tout se mélange dans sa tête. Ses muscles insensibles grâce à froid, cette fatigue d'avoir trop parcouru les terres de Galop Sauvage à la recherche de l'introuvable ; son alliée. Le vent qui caresse ses ganaches et son corps ébène avec affection, ses crins en bataille qui viennent et repartent se poser sur son front. Et centré sur ses pensées, il n'a pas fait attention au bruit d'un corps qui s'enfonce dans l'eau. L'autre silhouette - à présent juste derrière le noir - vient de s'étouffer. Dommage pour elle. ‹ La prochaine fois, étouffes toi en silence. › Son ton est entièrement neutre, et pendant un instant, le voile d'un sourire insolent se glisse sur les lèvres noires de l'entier.
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InvitéInvité
| | Jeu 24 Nov 2011 - 21:32 | |
| Mes oreilles, ma tête et tout mon corps se figent quand j'entend a voix de l'étalon. Attirée d'une soudaine curioité, je fais quelques pas vers lui, formant de minces vaguelettes autours de moi. Puis quand sa phrase se termine, je m'arrête, à un ou deux mètres de lui. Mon regard ne quitte le sien. Mon regard s'ancre dans le sien. Mon regard est curieux, trop curieux. Mais ma nature est telle que je n'ai pas peur. Non pas de lui, pas de ce qu'il vient de dire, même si cela sonne comme une menace, ni de son corps imposant, ni de ces loups qui pourraient ou pas débarquer, ni de la vie, ni de la mort. Je n'ai pas peur. Je savour chaque instant de ma vie, toujours en repoussant mes limites. Une de mes oreilles tombe sur le côté. Je l'aurait crut plus original. Je lève alors les yeux au ciel. Sans provoquer, juste pour accompagner mes paroles alors que je fais demi-tour et que je retourne à ma place. " Si il y a une prochaine fois. "
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