] ON THE FROZEN WATER

ON THE FROZEN WATER

L a nuit commençait à pointer le bout de son nez, immergeant peu à peu les terres de GS dans l'obscurité profonde, éclairé uniquement par la faible luminosité des astres présents dans les cieux. Et c'est ce moment de la journée que l'arabe alezan préférait, était de nature solitaire, il fuyait toute compagnie, et fuyait donc également aussi les belles après-midi ensoleillée, où, à coup sûr, quelqu'un venait vous déranger. Il marchait d'un pas calme ce soir là, la queue balayant furtivement l'air, venant parfois fouetter sans grande surprise les cuisses de l'étalon. Il posait avec attention ses yeux ténébreux sur le paysage, découvrant les nouvelles terres qu'il allait arborait à présent jusqu'à ce qu'il l'ai décidé. Non loin de l'endroit où il se trouvait, il pu apercevoir une surface lisse et scintillante, il en conclu alors que c'était surement un lac, et que ce dernier -vu l'affolante température glaciale- devait être gelé. Curieux, il se dirigea alors vers le fameux lac, les oreilles à demi pointées en avant.

ALHAMBRA

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• La jument grise avançait tranquillement, elle avait déjà découvert cette terre mais elle l'aimait bien. Elle vit au loin une tache alezane, elle se mit au trot pour mieux distinguer les formes de cet animal. Après quelques minutes elle distinguait un équidé alezan avec des balzanes aux quartes membres - appart si c'était la neige qui n'arrivait pas à fondre. Pas très sociable, elle n'hennissait pas. Elle s'arrêta en attendant que son congiaire l’aperçoive.

A prochant avec curiosité du lac, l'étalon n'avait pas encore remarqué la présence de quelqu'un d'autre, car le sourire qu'il avait perché aux lèvres indiquait bel et bien qu'il n'en savait rien. Cependant, alors qu'il n'était qu'à quelques foulées du lac, un parfum féminin se logea au creux des narines de l'étalon, qui coucha les oreilles, ne supportant pas d'être déranger. Il tourna son regard avec vivacité, et repéra bien vite la jument grise qui restait immobile non loin de lui. N'ayant aucune intention de la rejoindre, il lui offrit un simple signe de tête, puis reprit sa route vers le lac, qu'il rejoignit en trois maigres foulées.

(Pas de soucis )

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L ongeant l'eau gelé, l'alezan pensait s'être débarasser de toute compagnie, quand finalement, une inconnue ébène se glisse à ses côtés, tout en lui lançant un joviale bonjour. Couchant les oreilles, Alhambra n'accorda qu'un regard assez froid en réponse à la jument, ne prenant même pas la peine de s'arrêter et d'ainsi dialoguer avec cette dernière.

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