Toujours plus haut et plus loin..

Invité

Il ne faut jamais sous-estimer le prochain. Elle semblait fragile. Même un peu trop selon les chevaux adultes de l'espèce équine. Mais pour elle, rien n'était assez grand et assez dangereux. L'envie de gravir cette montagne la tourmentait. Elle fixait la pointe, comme si c'était à cette endroit qu'elle y retrouverait repos éternel. Roxy marchait rapidement à travers les roches, comme si sa vie en dépendait. Le vent avait beau être glaciale contre son corps mince, à ce moment rien ne pouvait l'arrêter. Naseaux dilatés, l'appalossa se mit à penser. Lorsqu'elle arriverait en haut de cette colline, elle pourrait voir le monde entier, voir ce peuple fou. Elle pourrait les contempler en silence, contempler à qu'elle point les chevaux sembles parfois misérable dans ce monde minuscule. Là, elle se sentirait comme une minuscule petite chose. Une petite pouliche d'un an seulement. Roxy était comme les autres mais elle voit les choses différemment. Son physique englobe sa maturité. Ce qui fait d'elle une petite pouliche très mignonne mais à la fois mystérieuse..
Son cœur battait la chamade mais le courage la guettais. Elle poursuivait son chemin, laissant de côté les blessures.

Invité

Un antre abritait le corps mince de l'étalon bai contre les ravages du vent, qui glaçait ses membres, tiraillant sur ses crins, en espérant le happer par dessus les falaises de la cascade de rochers, tandis que l'arabe poursuivait son ascension. Alors, il avait fuit, s'était caché, en bon réfugié, et attendait. Il attendait l'accalmie qui n'arriverait sans doute pas de si rot. Alors, de cette grotte aux dimensions moindres mais à la vue prenant sur la moitié du territoire de la Prairie, Haluan posait un regard sur le monde, et s'en inquiétait. Le monde n'était pas comme il l'aurait voulu, ni meme imaginer. De son trou, il imagina refaire le monde, et le régner comme bon lui semblait. Ses aspirations de grandeur et de pouvoir le rendaient malade, à tel point qu'il sursauta, lorsque sa contemplation de son futur fut troublé par l'apparition d'une pouliche appaloosa.

Invité

Je me sens si petite dans ce monde où la guerre règne, ou la pitié n'a aucune valeur et ou le sens de la vie n'a plus d'importance aux yeux des puissants. C'est à dire nous, les chevaux. Notre force nous accompagne et nous a toujours accompagner depuis le tout début. La majorité ne savent pas l'utiliser et le font sans réfléchir. Je suis trop petite pour croire en des choses comme par exemple un être supérieur, en haut de nous. Je crois d'avantage que nous sommes tous égaux. Que nous avons tous une force comparable et qu'il faut, malgré tout, se méfier. Je sais, j'ai beaucoup de chose à apprendre. Je ne connais pas encore le danger, comme en ce moment en gravitant cette Cascade de roches. Je ne me doutais guerre que j'avais de forte chance de trébucher et de débouler. Peut-être d'y laisser ma vie. Il n'avait place qu'à mon orgueil de petite princesse. Car certes, ma mère m'avait appris à devenir une jolie demoiselle polie et éduquée. Bref, j'ai fais à ma tête en partant et en oubliant ses dires qui m'aurait été apprécié dans certaine situation. Mais je suis comme ça, je m'écoute et je pense qu'avec ma tête. Je n'ai pas l'âge de penser avec mon cœur, encore... Les erreurs m'apprendront, un point c'est tout.

Vivement, elle bascula son pied au sol, se rattrapant de justesse. Une légère douleur la rattrapa et rapidement, elle posa son regard obscure vers la blessure qu'elle c'était fait. Un peu de sang avait fait son apparition le long de son sabot blanc. Elle resta un moment à examiner sa blessure, puis, elle poursuivi son chemin oubliant la douleur. Roxy était comme ça, rien ne pouvait l'arrêter lorsqu'elle avait quelque chose en tête. C'est à ce moment que le vent glacial vint titiller ses naseaux. Celle-ci s'arrêta, s'apercevant rapidement qu'elle était observée. Elle se mit à chercher aux alentours, sans y trouver de réponse...

Invité

Reposant son regard sur la pouliche, Haluan remarqua à présent sa blessure à l'antérieur. Fronçant les sourcils, il se rappela un autre poulain qu'il avait croisé quelques jours au paravant. Décidément les parents de Galop Sauvage n'étaient pas des plus vigilants. Faisant un pas en dehors de la grotte, et se retrouvant attaqué par le vent, le mâle grimaça, faisant un signe de la tête a la petite ingénue, l'appelant a le rejoindre dans l'antre, se disant qu'au moins elle y serait loin du vent et de la falaise.

» Toujours plus loin, toujours plus haut, TOUJOURS PLUS FORT
» J'irais toujours plus loin et toujours plus haut [F]
» < Toujours plus loin >
» Toujours plus haut.
» Toujours plus haut