I'm wasting my young years. - J

• Je suis venue ici pour te parler, toi mon ange blanc qui m'a précédemment quitté. Tu n'as certainement pas compris à quel point je t'aimais. La seule chance que j'ai pour te retrouver, c'est de mourir pour être plus proche de toi. Tristesse. Mélancolie. Remord. Nostalgie. Toutes ces émotions réunis font que je suis ici, maintenant, aujourd'hui, là pour te trouver là haut de là où tu es. •

• Je regarde le ciel, le ventre alourdi. "Elle va bien mon amour, je te le jure, désolé. C'était plus fort que moi, tu me connais trop bien.", me dis-je pour moi et mon amant du ciel angélique. Mais, le mythe fut brisé, j'entends un fou crier derrière ma personne arabe. Je décide de gueuler plus fort que l'aventurier qui faisait comme mine de me .. Sauver ? "Mais vous êtes malade où quoi ?!" •

Ouais ouais ouais .. J'préfère sa !

• Incompréhensible, il pensait franchement que j'allais me tuer avec mon enfant dans mon ventre ? Mais il est fou ce type. "Mais vous êtes un grand malade vous ! Jamais je ne vais faire le pas dans le vide ! Je suis venue car .. Je suis venue !" Bon benh pour maintenant je me retourne pour lui faire face et prend le pas pour le contourner. •

• Mais qu'il aille au diable. Je voulais juste me défiler. "Aller voir chez les pèlerins ! Même ma sœur n'est pas aussi curieuse que vous ! N'y même ma fille qui n'ose prononcer mot mais alors vous !" •

• Et il continue à rester avec moi limite jusqu'à mon agacement. Non ne t'énerve pas Jew', reste calme. Tu as à déjà vécus bien pire. A l'entente de ma soeur, je baisse légèrement tête et oreilles en la revoyant, cette petite beauté divine que j'avais presque élevée avant de me tirer lâchement. J'avais honte de moi. "Miu, elle s'appelle Miu .." •

• Il la connaissait ? Mais .. Comment ? Savait-il où elle se trouvait. A l'entente de mon nom je m'arrête brusquement et m'affole, ce qui n'était pas bon pour nous. "Vous savez où elle est ? Dites-le moi je vous en prie je veux la voir.", me révoltais-je en me tournant comme une dingue vers le gris. •

• On ne me refuse rien. Mais les mots du gris sont trop dur à entendre, je m'inquiétais pour ma sœur, je souffrais de ne pas la voir. Enfin, une larme, puis une deuxième, puis la flopée de gouttes amères perlent sur mes joues brunes. "Je vous en prie, j'ai perdue mon enfant de vue et Miu est la seule qui peut savoir où elle se trouve. Et Miu est ma sœur, c'est moi qui l'a éduqué, seule. Je vous en prie." •

• Mais, ce fou ne comprenait rien. Il faisait sourde oreille. Une rage refoulée en moi fit que je m'approchais dangereusement de lui. "Et toi t'es qui pour te permettre de me juger ? Je pense que tu n'étais pas là quand Miu était petite. Je ne pense pas que ce soit toi qui ait supporter des parents qui ne se rendait pas compte que nous existions.[b]" J'y arrive, je me calme, très lentement pour ne pas péter un blard sur lui. "[b]Alors non ... Vous n'avez rien à redire sur l'éducation que j'ai apportée à ma soeur.", dis-je calme, les yeus emplis de larmes qui tombent vers le bas. •