Comme un goût d'été | L

Lina avait laisser Athéna à la garde de Kaly, se déchargeant enfin de l'énergie que demander la surveillance de cette petite aventurière. Etant revenu à cet endroit qu'elle avait déjà découvert avec sa fille, elle se prélassait dans un des bain encore présent. La tête posé sur le rebord, les yeux fermés, elle n'entendit pas l'inconnu arrivait.

Et pourtant, il n'est pas des plus discret. Le soleil est levé depuis peu et le ciel s'est vêtu d'une immense toile bleue. L'été revient. La fraîcheur de la matinée a donné des envies de galopades à Noctambule. Dans l'herbe humide, faisant gicler les gouttes de rosée et blessant parfois la terre sous l'acharnement de ses sabots, l'étalon noir s'offre un instant de plaisir. A pleine vitesse, l'encolure dans le prolongement de son dos, il y met toute sa volonté, toute sa vitalité. Après quelques instants, il retrouve l'entrée des thermes, un lieu qu'il apprécie tout particulièrement. Il pénètre dans ces vestige, la respiration bruyante et la peau brillant sous la transpiration.

Elle rouvrit les yeux en entendant le bruit fort d'une respiration à quelques mètres seulement. Couché dans son bain elle avait cependant la flemme de bouger, aussi ne prévint-elle pas de sa présence, attendant de voir qui allait peut-être surgir par ici.

Noctambule est, lui aussi, loin de se douter qu'une jument se trouve là. Il s'ébroue, s'étire le dos en poussant un loooong soupir de bien-être. "Faites des gosses ouai..." bougonne-t-il tout bas avant de se diriger au rebord d'un bain. Son sang se glace lorsqu'il aperçoit une demoiselle bai, couchée dans le bassin..."Mademoiselle....?" Souffle-t-il, inquiet.

Elle entend quelqu'un parler tout bas, puis elle sent une présence. Elle perçoit de suite l'inquiétude dans sa voix, et redresse la tête. - Tout va bien, le rassure t-elle. Elle se relève et s'ébroue. Encore un étalon noir songe t-elle en examinant l'inconnu, mais cela ne l'angoisse plus autant qu'avant, elle s'y es habitué en quelque sorte.

Noctambule sursaute légèrement lorsque la baie relève la tête. C'est ensuite un sourire soulagé qui vient illuminer son visage. Ha ça, les étalons noirs sont en nombres mais aucun n'aborde ce masque très caractéristique du Prince déchu. Le noiraud secoue doucement la tête ; "Navré de vous avoir dérangé...je pensais que vous étiez souffrante demoiselle."

Il ne l'inquiète pas pour l'instant, parce qu'il ne ressemble pas aux autres étalons à la robe ébène qu'elle connaît. Il parle poliment, élégamment, et physiquement ce masque blanc le différencie des autres. - Ha non pas du tout, mais ce n'est pas grave, ça faisait un moment que je me baigner, j'allais sortir de toute façon, répondit-elle. Bon d'accord c'était à moitié vrai, mais elle n'allait pas avouer qu'il l'avait dérangé pendant son moment de relaxation.

"Vous ne partez pas à cause de moi ? Je ne saurai tolérer l'idée de vous avoir chassé..." S'enquit Noctambule, réellement désolé d'avoir dérangé cet instant de repos que s'accordait la jument avant qu'il n'arrive.

Devant les paroles du noir elle fit la moue. - J'aurais peut-être aimait resté un peu plus longtemps, avoua t-elle. Il semblait assez sympathique pour qu'elle oublie toute prudence avec lui.

Ses oreilles se dressent. Il ne veut pas faire fuir cette demoiselle qui se reposait tranquillement, massée par l'eau chaude des Thermes ; "Hé bien restez mademoiselle !" En ce moment, les étalons ne semblent pas être les bienvenues. Que ce passe-t-il donc qu'il ignore ? Le prince au visage blanc se décale vers le fond pour ne pas imposer sa présence ; "Vous ne me remarquerez même pas, j'en fais la promesse !"

Devant tant de galanterie et de politesse elle fût surprise et touché, rare était les étalons comme lui. Mais une part d'elle-même ne pouvait s'empêcher de douter, ce comportement cachait-il quelque chose ? D'un bref mouvement de tête elle chassa cette pensée et retourna dans son bain. Mais elle ne tint pas plus d'une minute sans que son regard se repose sur le mâle, qui ne disait rien, restant à l'écart. - Vous pouvait venir, un peu de compagnie ne fait jamais de mal, dit-elle doucement.

Comme promis, l'attention de Noctambule se détache de Lina. L'étalon se détourne et va se reposer un peu plus loin dans le bassin. Les naseau du mâle se dilate pendant que celui-ci soupir d'aise en sentant l'eau chaude recouvrir son corps. Il commence à ferme sa paupière valide lorsque la voix de la jument fait pivoter l'une de ses oreilles. Noctambule tourne la tête et acquiesce poliment. "Vous avez raison. Je m'appelle Noctambule, je vis sur les Terres Nordiques. A qui ai-je l'honneur ?"

Il y à quelque chose de rassurant chez lui, une gentillesse comme celle qui se dégager d'Hamlet quand elle la rencontré. Toutefois un peu perturbé par son langage extrêmement poli, elle se présenta simplement. - Je m'appelle Lina. Je domine la Cité Interdite aux côtés de Kaly, mon compagnon.

"C'est d'autant plus un honneur ! Je connais peu votre compagnon mais les échos à son sujet sont positifs..." Il sourit à la dame baie quand quelques conversations lui reviennent ; "...J'ai été un peu lent à m'en souvenir mais...ma compagne m'a parlé maintes fois de vous Lina. Elle vous apprécie énormément."

- Ce n'est pas surprenant, je doute qu'un jour vous entendiez du mal de lui, dit-elle. C'était la simple vérité, qui donc pourrait se plaindre de Kaly ? Qui n'aspire qu'au bonheur des autres et n'a aucun ennemi, à moins qu'on s'en prenne vraiment à sa famille. Aux mots suivant elle faillit se taper la tête contre un mur, bien sûr, Noctambule, le compagnon de Semphora, comment à t-elle pût oublié ce nom ! - Oui, je crois ne pas mentir en disant que elle est moi sommes amies. Elle me parle beaucoup de vous, également, dit-elle, souriante.

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