Etoiles qui tombent comme des comètes, et s'écrasent dans les champs de fleurs.

Mara renifle la statue d'Athéna. On lui en avait parlé. Et cette statue représentait bien l'âme du territoire: ils feraient la guerre, pour une affaire de sagesse, parce que c'était sois-disant mieux ainsi. Et si les choses étaient moins simples, que la guerre n'était pas sage du tout et que trois des territoires couraient au carnage? La palomino, indécise, songe à ce qu'elel ferait si elle devait combattre.

Mara sursaute, lâchant un hoquet de surprise. Un sourire un peu gêné se pose sur ses lèvres. La palomino baissa la tête. Oh, bonjour. Sans doute Athéna verrait-elle la ressemblance des traits de Mara avec Caelis et Budapest, qu'elle connait tous deux.

Mara se faisait assez discrète, par ailleurs. Méfiante, la palomino eu un mouvement de recul avant d'acquiescer d'un hochement de tête. Elle ne répondit pas, fixant désespérément le vide, ses naseaux vrombirent doucement. Elle ne pouvait pas se baser sur l'apparence de cette l'individu. Vous êtes qui? Fit-elle d'une petite voix.

Réticente au premier abord, elle se détendit légèrement. Mais elle restait méfiante, et répondit, par politesse: Moi, je m'appelle Mara. Enchantée, alors. Souffle-elle. Un peu surprise, n'ayant pas tout de suite réalisé le rapport avec la statue. Aussitôt, elle promena ses naseaux sur la surface de pierre, sur les contours. Ce n'était pas une forme équine. Vous...êtes un cheval pourtant, non? Dit-elle, étonnée.

Troublée, elle bafouilla: Ah, euh...d'accord. J'imagine qu'il...doit bien vous aller. Mara rit, un peu nerveuse. Comme à chaque fois qu'elle l'était, elle mâcha de l'air. Caractéristique de sa mère, mais pas dans les mêmes circonstances. Quelque chose revint subitement à l'esprit de la palomino. Oh...ah! Mais euh, vous êtes la sœur d'Elsa non?

Ses oreilles pivotaient dans tous les sens, effectivement, intriguée par cette voix qui était douce malgré l'intonation, ce qui trahissait une forte stature. La demoiselle se détendit légèrement, sa curiosité prenant le dessus. Oui, on est très amies.

Les naseaux de Mara frémirent doucement alors qu'elle les abaissait au sol. Ses yeux voilés tendaient à pétiller avant de s'assombrir. Oui...pour...réfléchir. J'aime pas la guerre. Fit-elle en mâchant de l'air.

Mara soupira. Sans doute. N'y voyant rien, elle se le demandait un peu. La déesse avait-elle prit pouvoir sur le corps de cette jument pour s'adresser à elle? La palomino recula ses oreilles. Mais, qu'est-ce qui est mieux au final, le règne des jumeaux ou la guerre? Une plaie sans cesse rouverte ou un bain de sang qui cicatrisera?