Homecoming while brushing death| Elsa

Cette forêt sombre porte ce nom car on a l'impression qu'il y fait toujours nuit. Le soleil peine à traverser les feuillages hauts et épais des arbres, qui semblent élever leurs branches jusqu'au ciel. Cette forêt est peuplée de légendes, toutes plus anciennes les unes que les autres. On y raconte notamment que des esprits, bons mais surtout mauvais, hantent les lieux. A vous d'y croire ou non !

Ce qui était décrit aujourd'hui de mauvais esprits qui hantent les lieux n'était autre que le corps d'une pauvre enfant défunte et qui gisait sur le sol, sans vie. Elle avait été portée disparue, pendant quasiment un mois entier et tous devaient sans aucun doute la rechercher. Laisser pour morte, à l'entrer du territoire de la Cité Interdite et ce, dans la forêt sombre. Allongée sur le côté, la jeune fille appartenait à une bonne famille et celle-ci devait avoir perdu tout espoir de la retrouver après que les jumeaux l'ait capturé. C'est seulement à l'instant de les quitter que l'on mesure son attachement à un lieu, une maison, ou à sa famille. En famille on n'est jamais seul à posséder son univers, à se posséder ! En famille on est toujours là pour quelqu'un ! Quand tout va bien on peut compter sur les autres, quand tout va mal on ne peut compter que sur sa famille.

Tous croiraient en la voyant qu'elle était décédée, mais ils avaient tord de croire à une telle chose et ce, parce qu'elle n'était qu'au seuil de mort. La faucheuse n'a pas voulu d'Elsa, celle-ci la laissa pour morte et disparue bien rapidement. Alors, ayant été traînée de l'Égypte Ancienne jusqu'aux terres de la Cité Interdite comme une vulgaire chose, la marwari ne vécu là-bas, dans les catacombes que l'enfer. Son corps criblé de cicatrices témoignait grandement du mauvais traitement qu'elle avait dû recevoir et il n'y avait pas que cela. Son antérieur était abîmé, cela devait faire plusieurs semaines que l'os s'était recollé ensemble et ce, parce qu'elle avait reçu un coup qui lui avait brisé le membre. Un mois passa et l'os se répara de lui-même, mais on y voyait facilement la marque qui prouvait que la blessure s'était lentement guérit. Le sang séché sur ses lèvres révélait beaucoup de souffrances et de tristesse. Son esprit s'était dissipé dans la brume du paysage, l'enfant ne vivait plus et même que peut-être ne voulait-elle tout simplement plus vivre, au final. À quoi bon se battre contre la mort quand elle est à nos portes?

Son coeur ne battait que quelques coups à la fois, renonçant presque à la vie et laissant la mort la rattraper, petit à petit. Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous, après tout. El' était inconsciente, depuis plusieurs heures et celui qui la retrouverait serait bien effrayé par l'image qu'il verrait en la regardant. Son esprit n'était plus là, mais bien ailleurs et cet endroit était encore inconnu à ceux n'ayant pas frôlé la mort. La femelle, même si elle n'était pas réveillée, celle-ci parvenait tout de même à voir des images et des souvenirs de son passé, ceux qu'elle a toujours aimé. Ce phénomène arrive souvent lorsqu'on est proche de faire le grand voyage et surtout, ceci arrive à ceux qui refuse de se battre pour rester sur Terre. La noire avait le visage remplis de bleus et en dessous de ses yeux, les cernes étaient incroyablement sombre. Combien de jours n'avait-elle pas dormis? Mais, vous vous demandez sûrement ce que l'on peut dire lorsque l'on s'apprête à mourir et ce qui se passe avant que l'on ne meurt, restez-ici pour comprendre. Lisez bien la suite, s'il vous plait. Si vous aimez et appréciez Elsa, il vous faut demeurer sur place, l'aider de votre présence ainsi que de votre amour à son égard.

« Maman et papa, vous me manquez tellement. Il fait si noir, ici et toi, Athéna, où es-tu? J'étais si terrifiée, ce mois passé sans avoir pu vous voir m'a entièrement détruite et maintenant, je peine à demeurer en vie. Je me souviens du jour où je suis venue au monde, la première chose que j'ai vu, c'était toi, ma belle et adorable maman. Ton nom qui effleurait mes lèvres, ce doux son lorsque je le disais et même quand je t'appelais par ton nom, Lina. Papa, te souviens-tu de ce jour où tu m'as avoué que mon véritable père n'était pas toi, mais Ramsès et qu'à ce moment, je t'ai dis que tu étais mon seul vrai père. Tu étais heureux, n'est-ce pas? Tu m'as accepté malgré tout et tu n'as pas laissé maman de côté pour cela. Athéna, nos journées passées ensemble étaient les meilleures, tu as toujours veillé sur moi et m'a protégé. Mais, pour te protégé toi, j'ai du dire la vérité et j'ai reçu un châtiment terrible d'une jument qui disait te haïr. Nox, Mara, Murphy, Orenç, Avalon et toi, Iwa. Ma précieuse meilleure amie. Mes amis, vous me manquez vous aussi et j'espère que vous ne m'avez pas encore oublié, mais ce serait peut-être la meilleure chose à faire. Je... Je veux disparaître, maintenant. » La voix de son esprit, de son coeur et de son corps, la sélénite adorait sa famille, son subconscient apaisait son esprit en se remémorant de certains moments nostalgiques.

Le corps de l'enfant se mit soudainement à trembler, la suffocation était présente et Elsa se laissait aller, elle y était presque, après tout. Elle ne se souvenait même plus comment elle en était arrivée là et pourquoi, d'ailleurs. C'était évidemment la faute à Ramsès et Apophis, mais cette jument avait fait sa part aussi, La Mal. La marwari noire cherchait sa respiration, ses yeux toujours fermé et l'esprit bien lointain, éteint. Inconsciente, l'heure approchait à grand pas et les souvenirs de sa maman la traversa, dans son subconscient. Étrangement, on aperçu une substance plutôt liquide et luisant qui s'échappait de ses yeux, la jeune femelle vivait un enfer, c'était éprouvant que de rester en vie, alors que son corps la suppliait de partir au ciel. Si seulement quelqu'un pouvait la sauver...

Et quelqu'un lui viendra en aide, peut-être même d'autres personnes. Car le nom d'Elsa avait était mentionné à plusieurs reprises dans les conversations, et avait finit par parvenir jusqu'aux oreilles du dernier enfant de Lina; Lupin. Le yearling à la robe ébène avait entendu parlé d'elle, par sa première soeur Athéna qui avait fini par lui dire qu'il avait une autre soeur, Elsa, porté disparue. Et il se trouvait justement que le jeune mâle était ici, dans la forêt. Appréciant ce lieu pour son obscurité et son silence, il aime s'y rendre pour réfléchir au calme, et s'évader dans son monde à lui, sans être dérangé par quiconque. Progressant d'un pas mesuré et silencieux, son regard observait inconsciemment tout ce qui se trouvait sur son chemin et aux alentours. Aussi il remarqua une forme sombre, et s'approchant de quelque pas reconnu celle d'un équidé, inanimé sur le sol. La scène le fit se figé sur place, lui renvoyant l'image de sa mère, étendu sur le sol à sa naissance. Il ferma les yeux sous le choc. Sa mère, décédé par sa faute, voilà à quoi il pensait souvent ces derniers temps. Chassant l'image de son esprit il rouvrit les yeux et s'approcha prudemment de l'inconnue, reconnaissant là les traits fins et l'odeur délicate d'une jument. Il abaissa doucement la tête, souhaitant vérifié si elle était en vie.

Il faisait froid, le corps de la jeune demoiselle tremblait et cela ne semblait aucunement la réveiller, Elsa ne semblait même pas ressentir la présence de quiconque auprès d'elle. Le ciel était gris comme s'il était lui aussi triste pour ce qui lui arrivait et de temps en temps, la noire faisait des soubresauts. Sa respiration était saccadée, elle ne cherchait même pas à combattre la fièvre de son corps et la souffrance de celui-ci. La présence du yearling à ses côtés ne la fit aucunement réagir et ce, puisqu'elle n'avait plus l'odorat aussi bien développé, Sasa n'arrivait pas à savoir où elle était. Ses yeux étaient toujours fermés, mais la marwari ne se croyait décidément pas en... vie. Son subconscient semblait la mener en bateau et lui faire croire toute sorte de choses comme un exemple bien simple, le fait d'avoir été enfermée dans un endroit lugubre, boueux, mais surtout froid. Sa robe noire ne ressemblait qu'à un tapis où l'on aurait marché dessus sans arrêt et dont le lavage n'aurait jamais été fait. La sélénite était en si mauvais état qu'elle ne ressentait plus rien, son corps ne se battait plus et malgré la laideur qu'elle était devenue à cause des multiples coups de son père, Elsa demeurait tout de même la plus jolie aux yeux de sa famille. Dans un coin, dans son coeur, elle y croyait fortement et même si elle demeurait toujours inconsciente.

Il examina attentivement le corps de la noiraude, remarquant sans peine et ceux malgré l'obscurité, les cicatrices qui zébrait le corps de la pauvre demoiselle. Elle semblait avoir souffert, et ces marques en était le parfait témoignage. Il entendait sa respiration, faible mais présente. Son corps tremblant prouvait aussi que tout n'était pas perdu et qu'elle était en vie. Il prit le temps de réfléchir, songeant à ce qu'il pourrait trouvé comme plante ici qui aiderait la jument, mais la liste était relativement courte. Mais de toutes les choses auquel il pensait, il n'y en à qu'une qu'il ignorait encore. L'inconnue était sa deuxième sœur, Elsa.

La femelle était allongée sur le sol rocheux, près d'un arbre, mais toujours au centre du chemin et inconsciente, la sélénite n'entendait rien du tout. Son père était près d'elle et son frère qu'elle ne connaissait pas l'existence, mais rien ne la faisait réagir, la pauvre. Le ciel gris pleura un moment quelques flocons de neige, c'était vraiment une horrible scène que les deux êtres ici voyaient et pourtant, Elsa n'était pas sur le bord de se réveiller si tôt. Soudain, une attaque s'empara d'elle et la jeune femelle se mit à chercher son air, ses antérieurs ainsi que ses postérieurs battirent le sol comme si elle se battait pour la mort, en même temps qu'être contre la vie. La suffocation. Le terme le plus approprié pour le moment et la marwari ne cessait aucunement de donner des coups, la souffrance de son corps était terrible, elle ne hurlait même pas. Puis, une voix lui parvint alors dans son esprit, était-ce son père? Non, Sasa ne pouvait réellement rien savoir puisqu'elle faisait partie d'entre les deux mondes, un antérieur dans le paradis et l'autre sur terre. Ses lèvres étaient asséchées et son visage crouté de boues sèches. Son visage était lacéré de cicatrices monstrueuses, mais avec le temps, son pelage les feront disparaître, mais le plus gros problème était son ventre. Il y avait une énorme plaie qui avait mal guérit et qui s'était mal fermée, l'infection se propageait, depuis un moment déjà. Elle était dans un sale état.

Des sabots martèlent le sol d'un pas lourd, et il se retourne, reconnaissant d'office le galop de son père. Quand ce dernier s'arrête à ses côtés il semble anéanti en voyant l'état de la jument, il n'a pas le temps de le questionné que son père donne la réponse. Elsa. C'est donc elle sa soeur. Mais qu'à t-elle subit pour se retrouvé dans cet état ? Les questions viendront plus tard, parant au plus pressé il suivit les indications de son père, ayant songé au même remède un peu plus tôt. Et comme son esprit apprend à le faire, il isole ses interrogations et ses craintes dans un coin de sa tête, ne se concentrant pour l'instant que sur sa tâche et sur la blessé. Il ramasse les herbes qui l'aideront et reviens les déposé prêt de son père. - Tu crois qu'elle va s'en sortir ? demande t-il doucement. Soucieux du mauvais état de la jument.

Il faisait énormément froid, aujourd'hui et la chaleur du corps de la marwari diminuait à vue d'oeil, mais sa famille était là, près d'elle à l'aider. Les herbes allaient-elles fonctionner sur Elsa? On ne pouvait pas encore le savoir, si faible et si blessée. Les arbres de la forêt rendait le paysage sinistre et sombre, aucune lumière ne parvenait réellement à se frayer un chemin, c'était attristant. Les voix des individus ne parvenaient pas encore à se rendre jusqu'à l'esprit de la pauvre jument, celle-ci bien trop dans un état comateux. Ce remède marcherait-il sur elle, en sachant l'état critique de sa santé? Rien n'était encore perdu, mais l'esprit de la sélénite l'était, lui. Mais, pour être restée en vie jusqu'à présent, c'était parce qu'elle retenait beaucoup de sa mère et de sa grande soeur, Athéna. Le côté plus sage que la jeune femelle avait venait spécialement de son père, Kaly, un vaillant gaillard.

Elsa était faible et la mixture étrange qu'elle dû avaler la réveilla sur le coup, perdue. Son regard se tourna lentement vers un jeune yearling et même si elle voyait un peu flou, c'était assez clair pour comprendre qu'il s'agissait d'un mâle. « Bonjour? » souffla-t-elle, en toussotant.

La demoiselle sourit faiblement au yearling, il était gentil et grand, mais Elsa ne savait plus trop quoi penser. Où était-elle? Puis, en observant un peu partout, elle comprit qu'elle était sur son territoire et que celui qui se tenait devant elle, lui était inconnu.