sensation forte.

Visiblement, j'avais le don pour rencontrer Iwa dans les mauvaises périodes : soit elle est en chaleurs, soit elle est à l'article de la mort. Je sentis l'odeur si particulière, et pinçais les naseaux. Pas cette fois.

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tu sens être prise par une fièvre intense. tu plaques ta queue contre tes postérieurs et ton regard se perd dans celui de nox. excuse-moi... ta voix est faible, tu as honte. résignée, tu t'approches du vide. ton regard bleu fasciné par le néant se languit dans le fond. tu souffles. il te suffit d'un pas, un pas de plus pour en finir. ton cœur malade te fait souffrir.

« Ce n'est pas ta faute. » Je la suis dans son élan, mais mes dents se referment sur ses crins soyeux. Elle ne sautera pas. Pas tant que je serais là. Je la tire doucement vers l'arrière. Préférait-elle la mort ou ma présence ? « Si tu dois blâmer quelqu'un, c'est la nature. » Cette petite ingénue.

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tu te tournes vers lui. tes pupilles sont dilatées et tu les accroches aux prunelles de nox. ô nox, celui qui t'a vu dans le pire des états et qui ne t'a jamais abandonné. tu te souviens, quand tu le croyais morte. un pincement au cœur, tu retiens tes sanglots à travers tes maux qui te font souffrance de cette ignorance. la flèche de l'amour t'a percé à jour. je ne peux que me blâmer. tu lâches ceci dans un souffle, puis tu te rapproches de lui pour t'éloigner du précipice.

Le noiraud hocha négativement la tête, lentement. Aussi lentement que la bicolore s'éloignait du bord pour le rejoindre, plus proche de la terre. Plus proche de la vie. Après tout, on ne faisait que retarder la mort.
« Cesse de t'en aller trop loin. J'ai besoin de toi. » Les choses étaient dures, en ce moment. Ils devaient demeurer une famille, au-delà des Jolly Rogers. Ils se connaissaient depuis bien avant.

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les paroles du noiraud te touchent. tu as autant besoin de nox que lui a besoin de toi. assemble le puzzle, cela te permettra de mieux vivre. et ton expression change, un sourire aguiche tes lèvres. je resterai avec toi, je ne partirai plus. tu souffles un air tiède sur le bout de son nez. tu humes également son odeur qui façonne ton cœur, le recolle doucement. tu peux tout me dire, nox. tu sais que c'était dur en ce moment, pour tout le monde.

Nox n'avait pas vraiment envie d'en parler, mais il savait qu'il s'agissait d'Iwa, et qu'il pouvait tout lui dire. Seulement, il avait déjà du mal à se confier en temps normal. Il était du genre à faire passer les autres avant lui, à prendre ses problèmes à la légère. « Honneur aux dames. » Un sourire sur ses lèvres, il invitait par ce biais Iwa à se confier en première.

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tu sens sa réticence à se confier. tu poses ton regard dans le sien et tu lâches un je veux que tu me parles, nox appuyé par ta sincérité qui niche dans tes yeux bleus.

Refoulant sa réticence, le noiraud prit une grande inspiration avant de se lancer. « Murphy m'inquiète... Il n'est plus dans son état normal.. » Souffla-t-il doucement.

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tu grimaces. c'est vrai, nox est son amant et toi, tu ne peux pas t'empêcher de baisser ton regard. comment ça ? tu es partie, beaucoup de choses ont changé. tu retournes ton regard vers nox, soufflant doucement. ton cœur souffre, mais tu décides de garder la tête haute pour ton ami. tu fais abstraction de tes sentiments pour solheim, préférant ton amitié avec nox qu'un amour interdit.

« Ben.. C'est.. Compliqué. Mais il n'est pas dans son assiette, et je ne peux pas l'aider. » Il soupira lourdement, le coeur lourd, bien loin de se douter du trouble qui remuait la bicolore. Depuis toute ces années, il n'avait jamais su les sentiments qu'elle vouait au blond.

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tu souffles, touchée par ses paroles. qui peut aider solheim ? certainement, pas toi. il est condamné, la folie rongeant sa lucidité. tu déglutis, cherchant une réponse à donner à nox. j'aimerai retourner au temps où on était gamins. tout était beau, tout allait bien. mais c'est impossible, iwa. tu dois faire avec. solheim est condamné, sa folie le tuera. et tu te sens tellement impuissante que cela te rend malade. tu t'approches du noiraud pour l'étreindre à nouveau. oh nox.. je suis désolée.

Il fut touché par ses paroles, à son tour. Le temps où ils étaient encore des poulains lui paraissait tellement simple à ses yeux. Chacun avait ses petits soucis, mais bon sang ce qu'ils étaient minimes comparé à aujourd'hui. Il faut croire que plus on grandit et plus nos soucis grandissent aussi. Nox soupira, ses naseaux se perdant dans la crinière de son amie. « Tu sais, tout le poids du monde ne repose pas sur tes épaules. Il m'arrive aussi de penser comme toi, mais je continue de croire que si ces choses se sont passées, c'est qu'on ne pouvait rien y changer. » Alors voilà, c'est la vie c'est fini ? Il était résolu, résigné, désespéré.

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et il vient de toucher une corde sensible. des larmes perlent le long de tes joues. tu retiens ton souffle pour calmer tes sanglots. tu ne pipes aucun mot, humant son odeur. tu as peur. peur de l'avenir. tout a une fin, la vie est éphémère. pourquoi s'embêter à vivre pour finir poussière ? tu te détaches encore de nox, posant tes yeux humides dans les siens. soudain, un sourire illumine ton visage. en tout cas, je t'ai toi et ça compte beaucoup pour moi. tu poses ton front contre le sien et tu ajoute un on a toujours été forts, ensemble. je ne veux pas te perdre, tu es ma famille à mes yeux.

Nox lui adressa un sourire tendre, suite à ces mots. Une lueur d'affection brillait dans ses iris profondes. « Tu es comme une sœur pour moi. » Une sœur très très spéciale alors...

» •• sensation forte
» C'est qui la plus forte ?
» ( Plus forte que toi!
» C'est qui la plus forte 8D
» Dit-lui d'être forte ;