hold the S because i am an AINT - 7

Lorsque Septenrê effleure son poitrail, Ruyn ne peut résister à l'envie d'attraper entre ses dents une mèche de son toupet et de l'attirer un peu plus à elle, plongeant son regard couleur ciel dans les siens. Dieu, qu'elle a envie de l'embrasser ! Des drôles de sensation se font sentir dans son entrejambe tandis que le poitrail de son aimée se colle un peu plus contre le sien. Elle qui avait l'habitude d'être plus petite que Septenrê, se retrouve enfin à sa taille, voire plus. Laisse-le avoir une enfance, hein ? dit-elle doucement, indulgente.

Les naseaux de Ruyn se pince tandis que son coeur manque quelque battements. L'odeur suave de la jument dorée lui emplit les naseaux et la rend toute ... toute chose. Cette odeur lui avait cruellement manqué. Frustrée que la dorée ne l'embrasse pas tout de suite, Ruyn lui jette un regard légèrement courroucé, puis comprend que le jeu a repris. Ses lèvres se relevant en un sourire félin, elle relève un peu sa tête, ses lèvres effleurant celles de Septenrê. Ruyn déglutit difficilement, ses yeux toujours plongés dans les siens. Elle relève sa bouche entre les naseaux de la dorée, et tourne doucement autour de sa bouche, effleurant, caressant, du bout du museau. Elles doivent se rendre folles.

Auprès de sa belle, Ruyn regrette parfois de ne jamais avoir l'occasion de s'accoupler avec elle. Elles n'auraient pas besoin d'aller voir ailleurs pour avoir des enfants, et surtout 7 n'aurait pas eu à s'accoupler avec l'autre crétin... La noire nourrissait déjà une jalousie maladive à l'encontre de celui qui avait possédé sa princesse. Si il se retrouvait en travers de son chemin... elle lui casserait probablement la gueule. Son coeur battait la chamade contre le coeur de Septenrê, tout autant emballé. Cette sensation d'être à l'unisson était indescriptible. Ruyn n'avait jamais ressenti cela auparavant. Fermant les yeux lorsque ses lèvres glissent le long de sa ganache, elle penche la tête sur le côté pour mieux apprécier la caresse légère de son amante. Leurs lèvres se touchent pas ne mouvent pas. Doucement, Ruyn presse sa bouche sombre un peu plus contre les lèvres pâles, fermant de nouveau ses yeux océaniques.

Ruyn n'avait jamais experimenté avec un garçon - bien que l'idée ne lui déplaise pas -, pourtant, elle était certaine que rien de ce qu'elle ne tenterait ne ressemblerait, de près ou de loin, à ce qu'elle éprouvait avec la dorée. En réalité ... trois mots lui venaient à l'esprit lorsque leurs bouches se soudaient, leurs langues se touchaient, dans un délicieux ballet de frissons électriques et de battements de coeur douloureux. Trois mots qu'elle lâcha dans un souffle, replongeant vers la bouche de Septenrê aussitôt :  je t'aime. Un murmure, une révélation, une mise à nu, qu'elle cache dans la légereté de ses baisers. Elle ne sait pas ce que Septenrê éprouve à son propos, elle ne sait pas si c'est de l'amour, et il paraît qu'on ne doit pas plaisanter avec l'amour.

Pas de réponse de Septenrê. Pas de réponse vocale, mais une intensité dans son baiser qui coupe le souffle à Ruyn. Pour un peu, elle pourrait mourir là tout de suite, tant ses organes se coupent tous les uns après les autres Mais mourir dans ces conditions, Ruyn dit oui, mille fois oui ! La gorge sèche d'émotion, elle repousse Septenrê pour lui dévorer la bouche, lâchant soudain sa bouche pour glisser sur sa joue, embrasser sa gorge, faire glisser ses dents le long de son encolure pour finir sur son poitrial, glisser ses naseaux sur son épaule et remonter sur son garrot, qu'elle mordille. Dévoilant ses dents du haut, elle les fait glisser avec une sensualité douce et torride à la fois le long de la colonne vertébrale de la princesse. Panachant sa queue pour inciter 7 à la câliner aussi, la noire étend son encolure et embrasse la fesse gauche de son amante. Elle veut la posséder toute, tout le temps. Elle veut caresser tout son corps à la fois, embrasser chaque parcelle de sa peau, la marquer de ses lèvres de tout part. Elle la veut, toute entière, le corps, le coeur, l'esprit.

Cambrant son dos pour offrir ses fesses à Septenrê , la noire laisse échapper un petit " hm... " qui se perd dans les tréfonds de sa gorge mais résonne un peu dans la grotte. Appuyant sa tête contre la croupe de Septenrê, elle se laisse un peu caresser, fermant les yeux pour mieux apprécier les caresses encore timides de son amante. Puis elle se reprend un peu, les yeux embrumés de plaisir, et souffle sur les crins de la queue de la dorée, lui intimant doucement d'écarter cet obstacle Ruyn n'a encore jamais osé glisser son nez jusque là, pourtant, l'envie de découvrir cette partie du corps de Septenrê est forte et l'intrigue ¬¬

Les mâles que la dorée a fréquenté ont-ils eu accès à cette totale mise à nu ? Ruyn en doute. Certes, ils sont passés par là, ou tout du moins, un est passé par là, pour que le ventre autrefois tendu de son aimée s'arrondisse de la sorte, mais ce monsieur-là a-t-il accordé toute l'attention que cet endroit mérite ? Peu importe. Fascinée, et également touchée par la confiance que lui accorde Septenrê, la noire prend son temps. Dans la semi-pénombre de la caverne, ses yeux de saphir explorent visuellement cet endroit inconnu, et, curieuse, elle glisse - très doucement - son museau le long de la fesse de 7, partant de son jarret pour remonter jusqu'à sa mi-fesse. Ses naseaux se dilatent à intervalle régulier, s'imprégnant de l'odeur essentielle de la princesse egyptienne. Un peu maladroite, ne sachant encore comment procéder, la noire se décider à toucher La Chose du bout de ses lèvres, effleurant l'intimité de son amante avec beaucoup de précaution, restant attentive à ses réactions.

Pff va falloir censurer

Ruyn s'aperçoit que, plus elle prend son temps, plus Septenrê devient folle de désir. Un léger sourire étire ses lèvres obscures tandis qu'elle glisse son museau entre les jambes de la dorée, un peu sous son ventre. Du coin de l'oeil, elle capte le regard vitreux de Septenrê et se tourne de façon à être complètement face à sa croupe et à son intimité dévoilée. Dire que dans quelques temps, l'enfant maudit sortira de là. Mais il n'est pas question de lui aujourd'hui. Alors, tendrement, Ruyn souffle sous la queue de la princesse egyptienne, et se décide enfin à y aller franchement. Le reste est censuré, mais vous pouvez sans peine imaginer ce que fait Ruyn